Les grèves plombent la France

par Pied léger
lundi 26 novembre 2007

Analyse à chaud des grèves qui ont secoué la France ces deux dernières semaines.

Pendant plus de deux semaines, toute une portion de France a été paralysée. Immobilisée par les grèves : d’abord celle des cheminots et conducteurs de métro, ensuite celle des étudiants. Plusieurs centaines de milliers de gens en ont souffert, en grande majorité des travailleurs qui ne pouvaient plus se rendre à leur travail à cause de ça. Ils ont perdu de précieux jours de travail, donc de salaire : souvent, ils sont allés de station bondée en station bondée pendant des heures, ou tentaient de se frayer un chemin dans les embouteillages, pour finalement arriver très en retard (et perdre une demi-journée de salaire). Et cela chaque jour ! S’ils sont précaires, ils peuvent se faire renvoyer : ça coûtera moins cher au patron. Des centaines de milliers d’employés, de cadres, se retrouvent avec un quotidien encore plus tendu et bondé que d’habitude - sans compter le désordre et l’énervement des foules qui sont sur les quais de métro ou de TER. Je ne parle pas des étudiants qui ratent des cours et sont obligés de réviser tous seuls ce qu’ils auraient dû apprendre à la fac. Ils se retrouvent avec un boulot monstre, et vont devoir, en plus, rattrapper les cours manqués si le prof n’a pas pu venir. Bien entendu, je parle des vrais étudiants, de ceux qui veulent acquérir des savoirs et grimper jusqu’au diplôme - pas des glandeurs qui profitent de la situation.
Les cheminots prétendent faire grève dans l’intérêt de tous. Ils prennent comme référence Mai-68. Mais font-ils grève au nom de tous les salariés, ou seulement pour défendre leurs sacro-saints régimes spéciaux ? Il est facile de voir que la seconde solution est la plus proche de la vérité. Les cheminots, conducteurs de métros et autres fonctionnaires ou assimilés ont leur travail assuré, la sécurité de l’emploi, diverses primes, un treizième mois et un salaire tout à fait correct. Par rapport aux salariés normaux, leurs avantages sont très nombreux. Bien sûr, ils sont payés aux frais du contribuable, donc contre l’intérêt de tous. Or, le gouvernement, veut supprimer quelques-uns de ces avantages injustifiés. Cela rendra service à la société et à l’économie. Mais les conducteurs grévistes ne l’entendent pas de cette oreille. Ils ne veulent même pas négocier (malgré les propositions, fort sympathiques au demeurant, du gouvernement) : tout ce qu’il veulent, c’est garder leurs privilèges, comme les nobles en 1789. Ces privilèges sont pourtant payés au frais de la société, avec nos impôts. Il serait dans l’intérêt de tous les salariés de les supprimer. Mais les syndicats, par un tour de passe-passe propagandesque, tentent de faire croire le contraire. Hélas ! De plus en plus de gens se rendent compte de la réalité, et ils en ont assez de ces oligarques qui leur pourrissent la vie. Quand on passe deux heures par jour à attendre un métro ou un RER, dans une foule surexcitée et stressée, au rythme des annonces de haut-parleur (qui sont le plus souvent fausses), on finit vite par en avoir marre ! Et quand, après, on entend ces conducteurs grévistes dire qu’ils font grève dans l’intérêt des salariés (alors qu’ils ruinent le quotidien de ces salariés), il y a de quoi péter les plombs.
Le Figaro a publié un article sur la conception de la démocratie et de la liberté qu’ont les grévistes. Là encore, c’est révélateur : les grévistes prétendent défendre la liberté et les salariés, alors qu’ils font exactement le contraire.
Un extrait : «  Le président, Bernard Van Craeynest, l’admet : "Oui, bien sûr, il y a des pressions et même sur des non-syndicalistes qui ne souhaitent pas faire grève." Dans la plupart des cas, il s’agit de conducteurs qui n’arrivent pas à rejoindre leur bus ni à sortir du dépôt. "Celui qui veut bosser est seul face au groupe et il faut avoir la foi chevillée au corps pour résister aux quolibets et aux insultes, insiste Bernard Van Craeynest. Après un conflit, pour ne pas avoir à affronter les autres, certains non-grévistes se font porter pâles ou jettent carrément l’éponge en quittant l’entreprise. Ce sont les conséquences invisibles des mouvements de grève."
À la RATP, les bastions les plus "durs" sont les centres de bus de Saint-Denis et de Vitry. "On a notamment vu des saccages de véhicules, des oppositions à la sortie des bus, ainsi que des menaces de s’en prendre aux biens personnels des non-grévistes, du type “on va te péter ta bagnole”, affirme un syndicaliste. Quand un agent de maîtrise accepte de conduire un métro un jour de grève, il doit s’attendre à des retours de bâton. "Il se fait titiller quotidiennement sur son travail, tout le monde lui demande des congés en même temps", observe Alain Ternois, président de la CFE-CGC RATP.
[...] Tous les non-grévistes ne sont pas logés à la même enseigne. Des centres de la SNCF, le plus souvent aux mains de FO et de l’Unsa, ont la réputation d’être très durs. Il s’agit notamment de la gare de Paris-Est et de la gare du Nord. "Il est très difficile d’y franchir les piquets de grève, explique un agent de conduite. On se fait traiter de vendus et de briseurs de grève." Un conducteur de la Fgaac évoque même des grévistes recouvrant les non-grévistes de talc afin qu’ils soient identifiés et stigmatisés tout au long de la journée. »
Stigmatisés : ça ne vous rappelle rien ?
C’est ce qu’on appelle la diabolisation. On monte la tête aux gens pour les pousser à haïr viscéralement quelqu’un ou quelque chose, de telle manière que la simple identification de celui-ci provoque la réprobation et la haine. C’est le mécanisme du racisme, diraient le MRAP et SOS-Racisme : mais c’est aussi et surtout le mécanisme de la diabolisation. Celle-là même dont les patriotes sont victimes au quotidien. Leur crime est d’aimer leur pays, et leur croix porte le nom de "racisme". Mais revenons au sujet. Les grévistes sont quasiment tous à gauche. Comme par hasard, c’est justement eux qui utilisent une conception très violente de la démocratie et du débat : stigmatisation de l’adversaire, absence d’arguments rationnels, recours permanent à l’émotionnel pour justifier leur cause. Comme le disait Lénine, "la fin justifie les moyens". On pourrait dire que c’est vrai, dans une certaine mesure, mais les gauchistes violents (et dieu sait qu’ils sont nombreux ! Par "violence", j’entends aussi bien la violence physique que les menaces, les insultes, le harcèlement psychologique.) La fin, c’est de garder ses privilèges, les régimes spéciaux : le moyen, c’est le recours à l’émotionnel, la grève, la paralysie d’une portion de France, la diabolisation, etc.

Les cheminots ne sont pas les seuls à faire grève. Il y a aussi certains étudiants.


Le début de la démarche est déjà assez contestable : beaucoup d’étudiants grévistes ont voulu, de leur propre aveu, profiter de la grève des fonctionnaires du rail pour faire leur propre grève. Ce qui signifie que, incapables de faire grève seuls, ils ont encore besoin de l’aide de leurs aînés pour bloquer les facs... Et après, ils disent vouloir renverser les vieux, comme en 68 ! Bon, je caricature un peu, mais ça ressemble fortement à ça.
La réforme des universités est nécessaire. Depuis Mai-68 (quelle curieux hasard  !), les facs n’arrêtent pas de se dégrader. Le niveau baisse, les diplômes perdent de leur valeur, les places sont de plus en plus rares et chères. En revanche, la politisation des facs a fait un bond prodigieux depuis cette période. AG, tractages, "débats participatifs" où les participants doivent poser les bonnes questions et donner les bonnes réponses sous peine de se faire rabrouer, les facs sont un terrain largement politisé... et largement connoté à gauche, puisque les syndicats gauchistes engendrent toujours beaucoup de voix lors des élections étudiantes. Certains mouvements l’ont bien compris et exploitent largement cette tendance. Ainsi, le Scalp et tous les mouvements "antifascistes" (ou plutôt anti-patriotes) viennent souvent faire des tractages, des collages et des discours propagandesques sur tout et n’importe quoi : le gouvernement (Sarko facho !), la droite nationale (à mort les fafs !), le manque de moyens (Sarko, plus de sous  !), les réformes (mêmes si celles-ci sont nécessaires), la révolution contre le Grand Capital (ils soutiennent le "bon" communisme, vous savez, celui qu’on n’a jamais vu nulle part... à croire qu’ils n’ont pas évolué depuis 1848), contre les libéraux (tous des exploiteurs !), les Américains (Grand Capital !) et pour la régularisation des clandestins et des immigrés délinquants, qu’ils appellent "sans-papiers". Tous ces thèmes comportent une grande part de tabous, d’opinions préconçues, et surtout d’émotionnel ! Peu d’étudiants ont assez d’esprit critique pour analyser le meilleur et le moins bon dans les réformes de Sarkozy, si elles sont nécessaires ou non, etc. Ils préférent crier "répression ! répression ! à mort les fachos !", bien à l’abri dans leurs AG noyautées par la CNT, que s’arrêter et réfléchir un instant.
Inutile de dire combien certains en profitent. Et ceux qui en profitent le plus ne sont pas au Scalp ou à Ras l’front, mais plutôt à l’Unef. Ce syndicat socialiste est réélu à chaque élection étudiante. Cela fait 30 ans qu’il est au pouvoir. Bien que ses choix aient largement influencé les facs, l’Unef ne cesse de jouer un double jeu : tantôt ils vantent l’égalitarisme des facs, ou les régularisations de sans-papiers (bien que cette dernière chose n’ait strictement rien à voir avec les études), tantôt ils accusent l’Etat d’être entièrement responsable du déclin des universités. Je doute fortement que les leaders de l’Unef croient à ce qu’ils racontent. En réalité, ils se soucient bien plus de leur carrière personnelle que des facs. Depuis 30 ans, l’Unef-ID, puis l’Unef, a servi de marchepied à tous les bobos et fils de socialistes qui voulaient faire comme leurs parents, et entamer une carrière politique au PS. Depuis 30 ans, tous les leaders de l’Unef (dont l’actuel chef de file du syndicat, Bruno Julliard, dont la mère est maire du ville de Puy-en-Velay) sont des fils de socialistes. Ils font leurs premières armes à l’Unef, s’y aiguisent les canines, et tentent leur chance au PS. Beaucoup de "jeunes loups" actuels du PS, comme Benoît Hamon ou Emmanuelle Paradis, ont commencé par là.
Malheureusement pour nous, ils profitent de la tendance gauchisante qui traîne dans les facs et dans les cerveaux d’une majorité de jeunes pour se faire élire à chaque nouvelle élection. Et à chaque fois, ils ne font rien de plus qu’avant, et laissent les facs s’enfoncer dans le marasme. Comment les étudiants peuvent-ils croire que l’Unef va améliorer quoi que ce soit, alors qu’ils sont déjà là depuis 30 ans et que rien ne change ?

La solution ne vient pas d’en bas. Jamais les syndicats qui veulent réformer en profondeur et améliorer les choses, comme l’UNI ou le RED, ne seront élus. Non, la solution vient d’en haut.
L’égalitarisme ronge les facs depuis 68. Au nom du "tout-le-monde-est-beau-et-gentil", n’importe quel clampin ayant eu un bac bas de gamme (même un bac techno ou professionnel) peut entrer à l’université. Il y a aussi beaucoup de glandeurs ou de paumés, ne sachant pas trop quoi faire de leur vie, qui viennent à la fac pour bénéficier des avantages étudiants (carte Imagin’R, resto U, cinéma moins cher, facilité de prêts et d’obtention d’allocations, bourses sur critères sociaux, etc.) et ne pas avoir à fournir un effort trop grand. La démocratisation de l’enseignement supérieur l’a tout simplement rabaissé. En l’ouvrant à n’importe qui, on l’a dévalué ; n’importe quel glandeur peut occuper une place et passer deux, trois, voire quatre ans à squatter les amphis et les TD avant d’être renvoyé pour ses mauvais résultats et ses absences. Nul étonnement que la fac, en quelques années, soit devenue la poubelle vers laquelle on dirige les paumés et les jean-foutre. La proposition socialiste d’instauration d’un salaire étudiant, formulée il y a quelques mois par Ségolène Royal, allait d’ailleurs dans ce sens : toujours plus d’avantages faciles à décrocher, et toujours moins de difficulté.
Un tel état de fait rabaisse nos diplômes et nos cours. On apprend moins de choses, et l’ambiance générale de première année encourage les étudiants à ne pas fournir beaucoup d’efforts - heureusement, c’est moins vrai en deuxième et en troisième année, mais encore faut-il tenir un an.
Une solution logique à cet état de fait serait de promouvoir le mérite. Instaurer une sélection, pas forcément des plus sévères, mais seulement faite pour sélectionner ceux qui ont une chance de réussir (ce qui n’est pas le cas de tout le monde) pourrait déjà résoudre de nombreux problèmes : cela relèverait le niveau, assainirait l’ambiance de travail, libérerait des places pour les étudiants réellement intéressés, enlèverait les glandeurs qui sont là uniquement pour squatter et profiter des avantages financiers... Et surtout, cela permettrait de revaloriser nos diplômes. Cette solution relève du bon sens. Mais voilà, une large majorité d’étudiants (de gauche) se revendique de Mai-68, du socialisme, et donc de l’égalitarisme. Fidèle à leurs idées "fleur bleue", à ce qu’il croient être dans leur propre intérêt, ils préfèrent ouvrir les facs à n’importe qui (et les dévaluer toujours plus) plutôt que de mettre la barre vers le haut. Comment s’étonner, ensuite, que les facs soient en si mauvais état ? On ne peut pas laisser le contrôle des universités, ni à des idéalistes, ni à des bourgeois de la "gauche caviar" qui exploitent cet idéalisme. Les bourgeois en questions sont ceux de l’Unef, de SOS-Racisme, et de tous ceux qui font un usage immodéré des mots "citoyen" et "équitable" alors qu’ils ne vont jamais aider ceux qui ne sont pas sous les projecteurs médiatiques.
La loi Pécresse, qui fait tant récriminer les syndicats, ne veut pas instaurer de sélection dans l’immédiat. Mais il est possible qu’elle en instaure une par la suite, car elle veut laisser aux universités une certaine autonomie, plutôt que de les garder sous la tutelle de l’Etat. Là aussi, la loi Pécresse semble bien faite : le ministère de l’Enseignement supérieur, composé d’énarques et de bureaucrates, n’a jamais aidé les universités à assurer leur mission. Tout ce qu’ils ont fait, c’est donner aux étudiants plus d’avantages financiers que par le passé. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, puisque certains étudiants ont réellement besoin d’une aide financière. Néanmoins, si on couple ça avec l’absence de sélection, cela attire les glandeurs et les parasites.
L’intervention de l’Etat dans les universités est plus néfaste qu’autre chose. Elle provient d’une conception marxiste (et gramsciste) des moeurs, selon laquelle le savoir et les idées doivent être contrôlés par l’Etat. L’aspect totalitaire de cette conception des choses saute aux yeux : c’est l’Etat qui décide de ce qui est bon à enseigner, et de ce qui ne l’est pas. Si les étudiants gauchistes étaient réellement pour la "liberté" et le "pouvoir citoyen", nul doute qu’ils préféreraient une relative autonomie des facs plutôt qu’un contrôle étatique. Mais voilà, eux qui sont si prompts à hurler à la répression et à l’abus de pouvoir veulent absolument que des bureaucrates contrôlent leurs études et leur cursus. Etrange conception de la liberté !
L’autonomie des facs donnera non seulement plus de pouvoirs aux étudiants, puisque leurs représentants auront plus de poids dans les comités, mais elle permettra aussi et surtout de mettre d’anciens étudiants à la tête des universités. Ainsi, les agrégés, qui connaissent la fac comme leur poche et qui y ont fait leurs preuves, pourront la diriger. Etant donné que leur expérience de terrain est largement supérieure à celle des gens du ministère, et étant donné leur plus grande proximité avec les étudiants, ils seront bien plus à même de prendre la tête des facs.

La professionnalisation, elle aussi, a un aspect positif. Trop d’étudiants sont au chômage après une licence ou un master en sciences humaines. La professionnalisation, la découverte du monde du travail, permettrait une meilleure connaissance de celui-ci et davantage d’expériences. Cela permettrait aussi de casser le vieux préjugé selon lequel les étudiants ne connaissent rien au monde du travail ! M. Tavoillot, le directeur de l’UFR de philosophie à Paris IV, le dit lui-même : "La mission d’insertion professionnelle fait partie des missions fondamentales de l’université. J’insiste sur le fait que personne n’a jamais affirmé qu’elle devait remplacer les missions traditionnelles de création du savoir et de diffusion du savoir. Est-il absurde de considérer que les universités ont à se soucier du devenir de leurs étudiants ? C’est le contraire qui serait absurde : et nous avons, en philosophie, un devoir tout particulier en la matière dans la mesure où cette discipline paraît (à tort) bien éloignée de ces réalités triviales que sont les métiers."
Son article sur la loi Pécresse (disponible en entier ci-dessous) est intéressant. Mais voilà, M. Tavoillot a le malheur d’avoir soutenu Nicolas Sarkozy pendant les élections. Il est donc perçu comme un "sarkoziste" par les étudiants gauchistes (oh le vilain droitiste !), et c’est comme s’il parlait à un mur.
La professionalisation n’a aucune raison de dévaluer nos savoirs intellectuels, qui sont déjà bien mal en point après trente ans d’égalitarisme. L’université est au point mort, et il est temps de changer les choses ! La réforme est la bienvenue.
Curieusement, on peut remarquer une inversion par rapport à la tendance historique contemporaine du clivage droite/gauche. Pour beaucoup de gens, la gauche est progressiste, et la droite conservatiste. Or, là, c’est l’inverse : les étudiants gauchistes veulent à tout prix garder leur situation actuelle, aussi peu avantageuse soit-elle, et la droite veut innover en proposant des réformes. C’est la droite qui est progressiste  !


Le mérite est le seul moyen de sauver les universités. Seul le mérite permet de sélectionner les plus doués et de tirer l’université vers le haut, en maintenant un standard de qualité. On l’oublie, mais le but de l’université, ce n’est pas d’être un squat ou un club de rencontre : non ! Son but, c’est de créer et de diffuser des savoirs. Or, tout le monde ne peut pas comprendre ces savoirs, et encore moins en créer. C’est pourquoi la sélection est nécessaire. Ce qu’il faut, c’est un changement de mentalité ; il faut un renversement de cette mentalité de fonctionnaire, de râleur-glandeur, toujours prêt à faire la grève et à squatter, mais toujours renâclant au moindre coup de collier.
Seule la réforme peut ramener le mérite à la place qui lui convient. Seul le mérite permettra de sauver nos facs et de leur rendre leur rayonnement originel. Alors, allez en cours, et tant pis pour les marxistes conservateurs !


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