Les lois de la guerre

L’UNRWA, l’agence de l’ONU chargée de venir en aide aux palestiniens, a dénoncé les attaques israéliennes sur les convois et ambulances de cette organisation. Par la voie de son représentant local, Adnan Abu Hasna, l’agence onusienne a déclaré que les « ambulances ne pouvaient s’approcher des lieux de combats sans essuyer les tirs délibérés des soldats israéliens  ».

Or à moins de laisser sous entendre que Tsahal vise volontairement les ambulances de l’ONU pour les empêcher de secourir les blessés, ce qui constituerait un crime de guerre au regard des lois internationales, il convient de regarder la vidéo suivante afin de comprendre comment le Hamas utilise des ambulances des Nations Unis pour évacuer ses soldats. Les 10 dernières secondes sont parfaitement révélatrices de la tactique du Hamas qui se sert de tous les moyens, même humanitaire à des fins de combat.

On peut dès lors se demander comment le personnel de l’UNRWA tolère de tels agissements sans les dénoncer publiquement. Car en permettant au Hamas de mettre volontairement en danger les populations civiles censées être protégées dans les bâtiments ou véhicules de l’UNRWA, les personnels des Nations Unis se rendent coupable du non respect d’un article de la Convention de Genève «  La protection due aux établissements fixes et aux formations sanitaires mobiles du Service de santé ne pourra cesser que s’il en est fait usage pour commettre, en dehors de leurs devoirs humanitaires, des actes nuisibles à l’ennemi. »  Convention de Genève du 12 Août 1949, article 21, Chapitre III

Tsahal a donc parfaitement le droit de détruire des ambulances ou des bâtiments de l’ONU qui servent aux transport de troupes du Hamas ou aux tirs de roquettes contres les soldats israéliens, et ce, sans contrevenir aux lois internationales. Il faut quand même rappeler que les forces israéliennes n’interviennent pas à Gaza contre la population civile mais pour empêcher les islamistes du Hamas de tirer sur les populations civiles du Sud d’Israël. Le Hamas pour sa part continue d’utiliser les civils et les installations de l’ONU comme boucliers humains afin que les victimes collatérales servent sa propagande de victimisation auprès de son peuple et dans le monde. Ce choix tactique sera l’objet d’un prochain billet de ma part.