Les manipulateurs de marionnettes derrière Breivik (7)

par morice
vendredi 19 août 2011

Breivik est une énigme, ai-je pu lire ici et là, car il mélange à la fois nazisme, ou idées hitlériennes (on verra plus loin pourquoi selon lui Hitler a été un échec) et soutien à israël. Et pourtant ! Des liens entre les nazis actuels et israël ? Vous n'y pensez pas, ai-je pu récemment entendre ailleurs en forum. Non seulement j'y pense, mais je le prouve, comme je l'avais déjà fait ici en 2008 avant de subir une attaque en règle de pro-israéliens, pour qui j'avais heurté leurs convictions d'un israël qui ne peut qu'être sans tache, étant d'essence divine bien entendu. On ne touche pas aux idoles sacrées. Et pourtant, il y a trois ans déjà, ce que j'avais intitulé "L'antisémitisme de l'intérieur" préfigurait déjà la scène principale dont je vais vous rendre compte aujourd'hui et qui va à nouveau déclencher leur furie. Figurez-vous que des néo-nazis visitent aujourd'hui impromptu la Knesset, et qu'en échange, des juifs, dont des colons installés en Cisjordanie, viennent ripailler en Allemagne et en Belgique aux frais des néo-nazis fortunés. Pour ceux qui n'étaient pas au courant, ça fait un choc, j'espère. Et bien c'est ce choc qui est la clé de la pensée tortueuse d'un Breivik ou de son mentor Jensen. On peut aujourd'hui s'affirmer semble-t-il néo-nazi, tenir des propos de nazis, et porter en même temps la kippa quand le besoin (politique) s'en fait sentir, c'est ce que nous allons voir. C'est le monde à l'envers, diront certains. Même pas : c'est le monde de l'internationale d'extrême droite qui est en cours de réalisation dans ce bas monde, hélas. Très bas monde, avec eux.

En Angleterre, le parti néo-nazi du BNP a suivi le même chemin du rapprochement avec les ultra-sionistes, on l'a vu sur les photos des manifestations. C'est bien la stratégie de l'extrême droite qui a changée, devenue en peu de temps (cinq ans à peine environ) la meilleure supporter de l'état d'Israël, par pur calcul politique, affirme Max Blumenthal. "Le soutien de Griffin à l'attaque d'Israël sur Gaza marque la dernière phase de la  tentativede transformation du BNP, parti d'une horde antisémite de hooligans pour en faire un mouvement de droite viable, alternatif au Parti Conservateur. Griffin a pourtant été un négationniste de l'Holocauste en publiant en 1997 une brochure intitulée « Qui sont les menteurs" qui racontait que les Juifs avaient conspiré pour endoctriner le peuple britannique en dominant les médias. Il avait immédiatement reçu une peine de deux ans avec sursis pour incitation à la haine raciale". Devant des caméras, pourtant, Griffin avait maintenu que les chambres à gaz "n'avaient pas existé". Dans une interview au Mail , il avait affirmé qu' "Il est bien connu que les cheminées des chambres à gaz à Auschwitz sont des fausses, construites après la guerre." On sent d'où vient l'influence : de Faurisson et de Zündel. Certains, plus curieux que d'autres, avaient retrouvé l'ouvrage et l'avaient commenté : "Il suit l'exemple des Protocoles des Sages de Sion, le fameux faux tsariste du 19ème siècle, qui prétend être le rendu d'une réunion des Juifs et le document de leurs plans pour contrôler le monde entier. "Mindbenders" est basé sur "Who Rules America ?", écrit par le Dr William Pierce, qui avant sa mort l'année dernière était l'un des leaders mondiaux des néo-nazis et un allié avoué de Nick Griffin. Pierce était aussi l'auteur du fameux "Turner Diaries", qui a inspiré l'attentat d'Oklahoma, et a été le leader de l'Alliance nationale, un groupe décrit par l'Anti-Defamation League US comme l'un des plus dangereux groupes néo-nazis dans le monde. Le livret de Griffin est une copie carbone de Pierce". Voilà qui commence sérieusement à relier les éléments ensemble : le livre de Pierce, l'attentat d'Oklahoma et les liens avec les groupuscules d'extrême droite. Antisémites ou négationnistes. Or Breivik soutient israël. A bien examiner la situation actuelle ça n'a rien de surprenant !!!

Passer du négationnisme au soutien à Israël est une belle prouesse politique, il faut le dire et un joli paradoxe contemporain : mais elle ressemble fort à ceux qui ont fait le tour du cadran en passant de l'extrême gauche à l'extrême droite comme en France Cassen et consorts, voire des gens comme Soral, la girouette politique faite homme. "Après la prise de contrôle de la présidence de la BNP en 1999" poursuit l'auteur, M. Griffin a réalisé que sa tactique néo-nazie avait échoué. Il l'a donc modifiée, en adoptant une plateforme qui reflète étroitement celle de Jean-Marie Le Pen au sein du Front National alors naissant en France. Griffin a éreinté le gouvernement pour sa gestion prétendument douce des pédophiles, a attaqué les homosexuels (malgré les affirmations de l'ancien activiste d'extrême-droite Martin Webster qui affirme qu'a été engagés un rendez-vous secret gay avec Griffin), et a surrtout appelé au démantèlement du multiculturalisme". Griffin, en baisse de leadership, s'était trouvé un nouvel adversaire qui lui simplifierait la vie : l'islam. Selon l'auteur, en effet, "avec les musulmans qui immigrent en Grande-Bretagne en nombre croissant, Griffin a attaqué l'islam en 2004 comme étant une "méchante et vicieuse religion", et a clamé que "l'islamisation" de son pays était une forme de viol. L'islamophobie est ainsi devenue le fondement de la nouvelle orientation stratégique de Griffin". Un adversaire commun avec les sionistes extrémistes, désormais ! Au point qu'aujourd'hui, au sein de l'EDL, le discours officiel est même de ne plus dire de mal des homosexuels ! Gays, lesbiens et... hitlériens, la nouvelle tendance... islamophobe, car bien sûr ça n'est accepté QUE parce qu'en face on refuse ce genre de choses ! Les nouveaux Hitler en herbe se dévouvrent une largesse d'esprit qu'ils se refusaient depuis.... un demi-siècle !

En 2010, un incroyable événement allait sceller cette fusion entre les leaders néo-nazis et l'extrême droite. Le reportage déjà cité de Canal Plus est extrêmement révélateur. Celui de l'incroyable visite en Israël de Filip de Winter et d' HC Strache, le président du FPÖ autrichien, et pas n'importe où, à Shomron, en territoire occupé. Un événement relaté dans le détail... sur FdeSouche, bien entendu. Guidés par Ariel Shomer, le chef de cabinet de l'ancien président Ezer Weizman, ils visiteront même la Knesset "dans le cadre d'une visite privée" expliquent (un peu forcés) les responsables locaux, dont Reuven Rivlin. Outre les deux déjà cités figuraient Andreas Mölzer (le député autichien du FPÖ), l'allemand Patrik Brinkmann (de Pro NRW – allemand), et Franck Creyelmans (du Vlaams Belang, Belge).  On va avoir droit ce jour-là à une belle mascarade, car les députés fascisants seront complaisamment invités à se déguiser en soldats de Tsahal par le maire d’Ashkelon, Benny Vaknin, assisté d'un membre du groupe Manhigut-Yehudit, une des composantes extrémistes du Likoud. Son responsable, Moshe Feiglin, présente en effet la particularité d'être interdit de séjour en Angleterre : "Feiglin est interdit de séjour au Royaume-Uni suite à une décision de la ministre de l'intérieur britannique Jacqui Smith, rendue publique en mars 2008. Le Home Office envoya une lettre à Feiglin pour lui signifier que "sa présence était indésirable sur le sol britannique, de par le fait que ses activités étaient de nature à encourager ou à provoquer des violences terroristes". Feiglin représente en effet une branche dure de la composante du Likoud : "dans les entretiens qu'il accorde, notamment au Haaretz, le 11 juin 2004, il célèbre ainsi "l'acte de résistance" qu'a constitué, selon lui, l'assassinat par l'extrémiste juif Baroukh Goldstein, en 1994, de 23 musulmans en prière dans la mosquée installée au caveau des Patriarches, à Hébron, un lieu saint revendiqué à la fois par les juifs et les musulmans". Un député applaudissant au massacre de 23 personnes, c'est la vision de la démocratie israélienne sans doute. Notre homme, pour parfaire le tout, habite à Karnei Shomron, une colonie juive située... en Cisjordanie occupée. Lors de sa visite, "le chef de l'extrême droite flamande Vlaams Belang, a déclaré jeudi que MK Aryeh Eldad l'a invité à une conférence anti-Jihad, à Jérusalem l'an prochain, mais Eldad a nié l'avoir fait. Eldad, le pote de Pamela Geller, présent à la conférence de 2007 à Bruxelles (voir ici !) : que ce monde est petit !

Ils visiteront aussi Sderot, ville emblématique des "réceptions" de roquettes Kassam du Hezbollah, reçus cette fois par son maire, David Buskila. Buskila, qui est... d'extrême droite et proche du "ministre de l'Information et de la Diaspora,",Yuli Edelstein dont on retrouve une photo dans FrontPage, le journal extrémiste de David Horowitz. Edelstein est venu de Chernovitz, en ex-URSS (c'est le fils d'un prêtre orthodoxe !), rappelons-le, pour fonder son parti, Yisrael BaAliyah. Buskila possède une façon un peu spéciale de dialoguer avec l'opposition : il avait empêché une réunion après avoir reçu une lettre de l'extrême droite : Buskila dit que, après réception de la lettre, il a regardé qui faisait partie des groupes derrière la conférence et il a découvert que c'étaient des « organisations de défense des droits de l'homme » qui selon lui "ne reflètent pas nécessairement les intérêts des habitants de Sdérot et les localités frontalières, ou d'autres qui ont subi des expériences difficiles depuis de nombreuses années" , décrit Haaretz. On verra même DeWinter manipuler des vestiges d'un des roquettes, dans le "musée" local, une image emblématique s'il en est. L'article sur la visite produira 1025 commentaires chez FdeSouche. Dans le journal Haaretz, DeWinter révélera la vraie raison de sa surprenante visite : y obtenir une nouvelle légitimité, la même que celle de Marine le Pen dénonçant les propos antisémites de son père : "il est très important pour moi "en tant que leader d'un parti de droite nationale (il rejette la définition du parti comme étant d'extrême droite) de dire que nous respectons l'Etat d'Israël et les Juifs. A tous ceux qui nous regardent comme néo-nazis, nous disons : "non, nous voulons de bonnes relations avec les Juifs". Nous devons nous éloigner de tous les individus et les groupes aux tendances antisémites et de négationnistes. Je n'ai aucun lien avec ces choses.  Parce que je suis un leader d'un parti de droite, quelques-uns des dirigeants juifs d'Anvers ne croient pas que je suis sincère. ils pensent qu'il s'agit d'une pose, que je fais cela pour éviter d'être considéré comme un néo-nazi et que je crains qu'ils ne me traitent de fasciste. Je suis intéressé à visiter Israël pour exprimer mon affinité, mais aussi pour prouver que je suis sincère. " C'est exactement le même propos que le leader du BNP anglais venu applaudir l'invasion du Liban et l'Opération Plomb durci. Lors de la visite, peu avaient remarqué une poignée de mains fort particulière : celui d'un gradé de l'armée israélienne avec.... un pro-nazi avéré : Andreas Molzer, ancien assistant "culturel" de Jorg Haider, et qui, dans sa revue vend des livres vantant l'Europe d'Hitler ou ceux de John Irving, négationniste de la Shoah archi-connu de par ce monde..  Molzer membre du FPO (Freiheitliche Partei Österreichs) est également le fondateur d'un groupe parlementaire européen, l'Identity, Tradition, Sovereign (ITS) où l'on retrouve 23 députés. Parmi ceux-ci 7 français, dont Les LePen père et fille ainsi que Bruno Gollnisch et JC Martinez, mais aussi Alessandra Mussolini... ancienne actrice, mannequin et chanteuse et... petite fille de Benito. Sur l'étagère à bouquins de Philip de Winter, lors d'un reportage télévisé, un journaliste remarque un "détail" comme les aime LePen : une croix bien connue. Le même signe qu'arbore David Duker et que portent en France les guditstes ou anciens d'Occident. La célèbre croix celtique.

Car l'homme qui visite Sderot ou Ashkelon traîne derrière lui un très lourd passé. Très très lourd passé d'activiste néo-nazi. "Philip Dewinter vient au monde, en Flandre, à Bruges, le 11 septembre 1962. Malgré sa naissance dix-sept ans après la fin de la Deuxième guerre mondiale, l’ancien président des socialistes flamands, Franck Vandenbroucke, dira plus tard de lui : "Dewinter est un authentique nazi". Louis Tobbak, ancien ministre SP de l’Intérieur, rajoutera : c’est "un psychopathe" (citations extraites du livre "Le Vlaams Blok" d’Hugo Gijsels)". Un individu qui, dans sa jeunesse, faisait partie du Jorgerenfront, anticommuniste : "La première organisation à laquelle Philip Dewinter aurait adhéré est le Jongerenfront, selon un de ses anciens membres. Le Jongerenfront est alors le pendant en Flandre du Front de la jeunesse (FJ), un groupe d'étudiants néofascistes lié au CEPIC, l'aile ultradroite du Parti social-chrétien menée par feu Paul Vanden Boeynants. Sous le sigle de la croix celtique, les "parrains idéologiques" du FJ sont également Léon Degrelle et Emile Lecerf, le "boss" du "Nouvel Europe magazine", un périodique acquis depuis belle lurette au négationnisme. Durant l'Occupation nazie, Lecerf avait collaboré à l'Institut culturel de la SS !" Lecerf, raciste et xénophobe, plus antisémite (la totale), devenu auxiliaire des SS :" Lecerf personnellement se singularisait toujours par sa spécialité d’antan : les écrits racistes. Avec un seul fil conducteur : la défense de la « race blanche » menacée, selon lui, d’être pulvérisée de la terre par la « Haute-Finance internationale, vagabonde et anonyme ». En langage décodé, cette finance particulière cache le « complot juif ». Celui qui avait déjà, une dizaine d’années plus tôt, hanté les nuits cauchemardesques d’un certain Adolf Hitler et de beaucoup d'autres lecteurs assidus des « Protocoles des Sages de Sion ».

Et le CV chargé de De Winter n'est pas fini : "Du Jongerenfront, Dewinter passe au Vlaamse scholieren actie groepen (VSAG), un groupuscule lycéen d'action qu'il dirigera d’une main de fer. Ce dernier sera ensuite rebaptisé en Nationalistisch Jongstudenten verbond (NJSV). Au même moment, Dewinter a déjà des contacts avec Voorpost, une organisation politico-religieuse d'extrême droite qui fait partie de la nébuleuse qui se charge, entre autres, de la diffusion de la propagande niant les crimes nazis.  Parmi les dirigeants-fondateurs de Voorpost, il y a un certain Roeland Raes, futur vice-président du Vlaams Blok et surtout, à cette époque, contact flamand de plusieurs organisations néonazis étrangères, dont la Fédération d'action nationale et européenne (FANE). La FANE est alors connue pour son implication dans un réseau international "national-socialiste", ses nervis en uniforme ressemblant à ceux des SA, ses cérémonies d'hommage à Adolf Hitler, ses actions violentes et son antisémitisme maladif." Vous croyez cette énumération de "Résistances" (site indispensable !) terminée ? Non pas : le 18 novembre, le "Deutsche Nationalzeitung", un hebdomadaire néonazi allemand et édité par le parti électoraliste DVU publie une interview de Philip Dewinter. Le jeune député d'extrême droite y déclare qu'il considère "Le bataille de Poitiers, la bataille des Eperons d’Or et la bataille de la Légion Flamande au front de l’Est russe" comme étant les champs de bataille les plus importants de l’histoire. La première est celle gagnée contre les forces militaires musulmanes, la deuxième contre les armées du roi de France (en 1302) et la dernier, celle des SS flamands partis avec les nazis combattre le Bolchévisme durant la Guerre 40-45 !" Sans oublier ses prestations diverses auprès d'amis fort peu recommandables : "Manuel Abramowicz, dans le "Le Journal des Juristes Démocrates", révèle la présence de Philip Dewinter et Karel Dillen auprès de leurs "amis politiques" du Parti des forces nouvelles (PFN), alors tenanciers d'un stand néonazi à la Foire du livre internationale de Bruxelles. Parmi les responsables et animateurs de ce stand : Pierre Guillaume (gourou d'une secte négationniste parisienne), Olivier Mathieu (un jeune auteur se proclamant fièrement comme étant "national-socialiste"), Frédéric Erens (futur président du VB-Brussel) et Patrick Sessler (actuel conseiller communal VB à Schaerbeek et bras-droit de Johan Demol, le président bruxellois du Blok)". Que faisait donc ce nazi avéré à Sderot ou à Shomron, c'est tout simplement sidérant ! Pour info, sachez quand même "qu' Olivier Mathieu est un écrivain d'origine belge, né à Paris le 14 octobre 1960 et naturalisé français en 1974. Il est notamment connu pour ses propos négationnistes, antisémites et pour avoir, en février 1990, nié l'existence des chambres à gaz en direct à la télévision française. Ces propos, prononcés avant l'entrée en vigueur de laloi Gayssot le 13 juillet 1990, ne tombaient donc pas sous le coup de cette loi". Sa prestation lors de la soirée de DeChavanne du 6 février 1990, restera dans les annales... de la folie d'extrême droite négationniste.

Quant à son confrère HC Strache, il ne vaut guère mieux. "Strache a été à l’âge de 15 ans, un membre des étudiants grévistes liés à la Wiener pennale Burschenschaft Vandalia. C’est à ce moment qu’il est entré en contact avec des extrémistes de droite comme Küssel Gottfried, chef de la VAPO interdit plus tard, et avec Franz Radl. En 1985/1986, il prend part à l’organisation d’un camps de tente à Kärnten. Grâce à Norbert Burger, qu’il a rencontré malgré l’interdiction du NDP en 1988, qu’il décrira plus tard comme « Vaterersatz » (père de remplacement), il rencontra d’autres membres de l’extrême-droite. Il participa en 1989 ou 1990, à St. Veit an der Glan, avec d’autres néo-nazis autrichiens à des exercices, habillés avec des vêtements militaires, et équipés de matraques en caoutchouc, de fusils à pompe et de fusils. Le 31 décembre 1989, il a participé à la réunion annuelle de la Wiking-Jugend (Jeunesse Viking) près de Fulda, interdit depuis 1994.  Ont également participé à cette réunion des néo-nazis autrichiens bien connus dont Andreas Thierry et Jürgen Hatzenbichler. Ses contacts et activités ont été révélés le 23 Août 2007, par l’intermerdiaire de sept photographies et de deux témoins, dont l’un d’eux est Ewald Stadler".

Un Strache pas si éloigné que ça de Breivik, avec ces "jeux" particuliers : "Cinq des photos ont été données par Strache lui-même à l’ORF : elles ne sont pour lui que la preuve de la participation à un jeu de paintball sans danger par des « participants respectables » dans le but de réduire leur agressivité. Mais sur les deux autres photos de la série on peut voir les participants équipés de fusils de paintball plutôt « inhabituels ». Elles ont été publiées en 2008. Pour le DÖW et Wolfgang Neugebauer, cette série de photos est la preuve de la participation de Strache à des exercices sportifs militaires néo-nazis". De le voir arpenter israël ainsi est tout simplement une offense inadmissible aux déportés morts dans les camps. Est encore moins admissible le fait que des israéliens lui aient permis de le faire !

Peut-on inviter dans ses locaux quelques mois auparavant David Duke, leader du mouvement nazi antisémite US et à la fois aller porter l'uniforme de Tsahal ? Pas de problèmes répond le Vlaams en la personne de Filip DeWinter. L'image soft de son parti passait par un Canossa. Il fut grandiose, avec ces uniformes enfilés et même le maquillage de commando étalé. Il est très facile, aujourd'hui, d'effacer l'histoire et d'oublier que Gustave "Staf" De Clercq, le leader nationaliste flamand pendant la guerre, avait ouvertement collaboré avec les nazis. En apprenant la déportation des Juifs il avait même osé déclarer : "Maintenant nous pouvons respirer". On a déjà trouvé surprenant que Breivik, influencé par Jensen mélange Hitler avec Staline, ou mette ses exactions sur le même plan que l'Europe et sa politique migratoire.  En regardant ses images ahurissantes, une seule chose peut venir à l'esprit : ces gens-là sont prêts à tout pour lisser leur image de nazis. Prêts à tout. Et infliuencent par leur comportement irresponsable des esprits plus faibles, ou de jeunes paumés de la politque ou de l'histoire comme Peder Jensen. De Clercq fondateur, en 1933, de la Ligue Nationale Flamande (Vlaams Nationaal Verbond - VNV) n'était qu'un vil collaborateur opportuniste : il espérait avant tour prendre la tête d'une Flandre "indépendante" et nazie grâce à l'occupation ! 

Un Strache qui a bien compris la méthode Wildeers ou McCain avec l'envoi de 28 millions d'un DVD islamophobe ("Obsession"), pendant sa campagne électorale. Lui fera envoyer pour la sienne un CD, et un album de BD raconte "Le petit flambeau", site à consulter. "J’avais déjà eu l’occasion de m’étonner du fait, qu’en Autriche les partis politiques ont accès aux listes électorales aussi bien qu’aux listes de résidence Avant la plupart des élections, nous recevons donc des tracts adressés à notre nom, comme n’importe quel courrier. Le 23 septembre, 500 000 foyers (dont le mien !) ont reçu du FPÖ, avec une lettre personnalisée, un album intitulé « Sagen aus Wien » (Contes viennois, disponible en ligne, ici). Cette fois-ci, pas de double ‘S’ en gothique comme dans la BD du FPÖ que j’avais signalée en 2009 (ici mon billet,  des extraits). Par contre, il y a indubitablement des signes d’incitation à la haine raciale, et toute une série de signes renvoyant à la propagande (néo)nazie" Des méthodes fascisantes, étudiées en détail pour leurrer les gens : "Il y a aussi des signes adressés aux néonazis de façon plus ou moins cryptée. Ainsi, la bête rouge-verte qui menace Vienne (le rouge est la couleur des sociaux-démocrates) utilise un flacon de bain de bouche. La marque bien connue, Odol, qui existe depuis 1893, est remplacée par Odal (avec un « a »). Or, entrez « Odal » sur n’importe quel moteur de recherche et vous verrez que cela correspond à une rune utilisée par les nazis. On lit sous Wikipédia, « Pendant la Seconde Guerre mondiale, la rune Ōþalan fut utilisée par la Hitlerjugend et la 7e division SS de volontaires de montagne Prinz Eugen ; elle est aujourd’hui encore associée au nazisme, généralement sous le nom de rune Odal tirée du nom norrois. »  On retrouvait par exemple le nom dans une revue nazie, Odal – Monatsschrift für Blut und Boden (« mensuel pour le sang et le sol », pour plus de détails sur Odal, voir cet article paru dans le magazine Profil)". Ecœurantes méthodes, honteuse propagande, gerbante manipulation des masses. L'arsenal de Goebbels au complet.

Tous ces néo-nazis (même plus néo à ce stade !) ont donc été invités sur les territoires colonisés, dont celui occupé par David Ha'Ivri, ce colon israélien de Shomron, responsable du Bureau de liaison de Samarie, qui raconte devant les caméras que "nous sommes à l'avant-poste du choc des civilisations entre l'occident et l'islam, car israel représente la culture occidentale." On voit bien tout la façon biaisée de présenter les choses. Voilà Israël maintenant Israël posé géographiquement en Occident ! Or, d'où vient-il, ce colon fascisant ? Des Etats-Unis, pardi !"David Haivri est un Juif de New York qui a fait son Aliyah en Israël. Il vit dans les zones de terre que les ennemis d'Israël et d'autres bien intentionnés, mais mal informés, appellent "territoires occupés. Ceux qui se référent à des individus qui connaissent l'histoire l'appellent... Israël" peut-on lire dans son effarant et désolant CV de propagandiste. Un prosélyte de l'occupation en tout cas : "M. Haivri est marié avec huit enfants, et il donne des conférences à travers le monde, déterminé à éduquer les gens quant à la vraie nature de la terre d'Israël". On sait au moins de quoi il vit, et ce n'est pas de l'agriculture, mais de ses voyages et des ses "conférences". L'homme est surtout connu pour s'être réjoui à la télévision de la mort de Yitzhak Rabin ! Lors de la visite de DeWinter, on remarque également la présence du rabbin Chalom Wolpe, responsable du mouvement « Eretz Israël Chelanou » («  Eretz Israël nous appartient »). Un groupe opposé au gouvernement de Netanyaou, présenté comme pas assez dur avec les palestiniens ! Sa proposition "d'apaisement" dans le pays ; passer au bulldozer la mosquée de Jerusalem... et toutes les autres. Encore un partisan de la paix dans la région.

En retour, le 18 août dernier (c'est donc tout récent), une délégation israélienne visitait l'Allemagne et la Belgique, enfin les groupes extrémistes de ces deux pays. Elle était composée de d'Hillel Weiss, de "Ne′emanei Eretz", du colon déjà décrit David Haivri, à la tête des "relations extérieures" de Shomron, et du Rabbin Shalom Dov Volpo, responsable du mouvement "Our Land of Israel". Etait présent aussi le ministre Ayoob Kara, d'origine druze, l'un des pires conservateurs du pays, un de ses pires faucons. En 2010, il avait déjà rendu visite à Heinz-Christian Strache, en Autriche. " L'un des principaux activistes du parti (de la DVU allemande, M. Patrick Brinkman, a financé les billets d'avion, l'accueil, "les repas kosher" (?), et il a également conduit les invités de ville en ville dans sa voiture" nous signale le communiqué du "Our Land of Israel." Un site commente : "on connaissait le Néerlandais Geert Wilders, sa haine et son hostilité envers l’islam et son amour et admiration envers Israël, et voici le jeune millionnaire suédois-allemand Patrick Brinkmann, un proche du parti néo nazi allemand et qui est en train de créer son parti anti-islam. Lui aussi il a le signe distinctif d’être un ami d’Israël, et il se fait adouber par des responsables israéliens". Le commentateur d'ajouter : "C’est la nouvelle « sainte » trinité (Sionisme – antisémitisme – anti-islam) mais qui n’a rien de mystérieux". Pas mystérieux, donc, mais d'apprendre aujourd'hui que des juifs se font balader en bagnole, vont au restaurant et prennent l'avion, tout cela payé par un néo-nazi, personnellement me choque profondément. Je trouve ça même écœurant, sinon à vomir !

Ces visites ne sont pas du goût de tout le monde, heureusement. "Beaucoup en Israël seraient plutôt d'accord. Et Kara a été dynamité dans la presse israélienne pour une récente réunion à Berlin qu'il a eu avec Patrick Brinkmann, un Allemand populiste de droite. « Le sous-ministre rencontre le millionaire néo-nazi", titrait le quotidien israélien Yedioth Ahronoth plus tôt ce mois-ci, en notant que Brinkmann, alors que maintenant avec insistance qu'il n'était pas antisémite, avait eu des liens étroits avec l'extrême droite du parti démocratique d'Allemagne (NPD). Après une visite à Vienne en décembre pour rencontrer Strache, le dirigeant de la communauté juive de Vienne Ariel Muzicant publié une lettre ouverte dans laquelle il a exigé que M. Netanyahu démissionne Kara". Au début du mois d'août, c'est Wilders qui avait visité Israël, où il a ses habitudes.

En 2008, j'avais posé ici-même la première pierre de ce rapprochement en cours entre des nazis et ces partisans intransigeants d'israël : en citant l'exemple d'un avocat désireux de contourner une loi amnistiant de jeunes délinquants s'ils acceptaient d'intégrer Tsahal. J'avais intitulé ce texte "l'antisémitisme de l'intérieur", en partant de l'arrestation de jeunes néo-nazis israéliens à Petah Tikva. L'un d'eux étant le petit-fils de rescapés de la Shoah. Ils finiront par être condamnés en 2008, sauf un, qui avait réussi à s'échapper ! Il a été arrêté le 3 janvier dernier seulement : "Ce dernier avait écopé en novembre 2008 de sept ans de prison. Le tribunal de district de Tel-Aviv l'avait notamment reconnu coupable d'avoir commémoré l'anniversaire d'Adolf Hitler lors d'une cérémonie durant laquelle les membres de son groupe avaient prêté le serment de défendre la « race blanche jusqu'à la dernière goutte de leur sang » . Or en 2007, Eli Bunyatov, le leader, avait été condamné à 7 ans de prison : comment avait-il réussi à en sortir, voilà bien le problème.

J'avais eu droit alors à un "post-mining" dirigé par des pro-sionistes même pas déguisés, tel que le forum d'Agoravox s'était retrouvé bloqué, et qu'une erreur de manipulation de technicien (c'est comme ça qu'on m'avait expliqué le retrait subit) avait supprimé ces posts... avec le texte. Depuis, j'ai eu droit régulièrement à des accusations d'antisémitisme récurrent, malgré un nombre important de textes condamnant vertement le négationnisme et mon soutien lisible à l'existence du pays (dans ses frontières de 1967). Aujourd'hui, je me dis que j'avais décelé un peu avant tout le monde une chose en cours. Celle de l'association contre nature de deux mondes totalement différents, qui ne pouvait choquer que ceux appartenant à l'un d'entre eux. Si ce n'était pas l'extrême droite qui était venue miner le forum, c'était donc les ultra-sionistes, qui ne digèrent toujours pas, aujourd'hui encore, qu'on révèle leur pacte avec le diable d'antan. Un accord calculé, par les deux partis, l'extrême droite voulant visiblement en profiter pour expédier tous les juifs de la terre en Israël seul. Les deux articles sur le sujet sont toujours lisibles ici (*) .

J'y avais cité celui qu'il faut obligatoirement lire pour comprendre cet étrange cheminement des pro-sionistes vers les néo-nazis. C'est Avraham Burg, qui avant tout le monde avait détecté que la fameuse "loi du retour" votée en 1950 était tout sauf un cadeau pour Israël. C'était en effet appliquer ce qu'Hitler souhaitait et ce dans quoi viennent de s'engouffrer les partis néo-nais européens, qui semblent "défendre" désomais israël pour mieux réaliser le vieux plan hitlérien de les chasser des pays où ils se sont installés, en les forçant plus ou moins au retour. J'écrivais déjà en effet en septembre 2008 ces phrases que la folie d'extrémistes avaient fait disparaîre du web au nom d'un antisémitisme qui ne pouvait exister, ne serait-ce qu'avec le titre original choisi : "Un terreau fascisant y existe bel et bien, y est entretenu et attisé jusque dans les plus hautes sphères de l’état, dont Lieberman est le pire représentant. C’est bien Avraham Burg qui a raison sur en particulier la fameuse loi du retour et ses déboires actuels : « Le tort de cette loi, c’est d’être le reflet de la doctrine d’Hitler [la loi du Retour octroie la citoyenneté israélienne à toute personne née dans la diaspora et considérée comme juive selon la tradition religieuse orthodoxe, une définition reprise littéralement par les lois de Nuremberg]. Et je refuse de voir mon identité définie par Hitler. Nous devons vaincre Hitler. » Au fil des quatre dernières années passées, on peut dire hélas qu"à ce jour, Hitler n'est pas vaincu, loin de là, avec cette montée dangereuse en Europe de l'extrême droite et un Israël qui a glissé sur la pente savonneuse de la théocratie, ou la religion fait la loi. En conclusion j'avais écrit : "l’antisémitisme en plein israël, ça semblait impossible, et pourtant ça existe, et sur son propre territoire. La preuve que la société israëlienne est aujourd’hui aveugle, à ne pas voir ses propres enfants devenir ses futurs bourreaux." En s'alliant en Europe et dans le monde avec des mouvements pro-nazis, le pays accélère tout simplement le processus. 

Laissons Max Blumenthal conclure provisoirement le 21 mars 2010 cette enquête : "La réorientation du British National Party (néo-nazi) autour d'un pro-sioniste, la plate-forme islamophobe conduit directement à la montée de l'EDL. Aujourd'hui, Pam Geller s'est portée volontaire pour être peut-être la plus grande propagandiste de ce groupe. Alors qui est vraiment le nazi de l'histoire ?" Grand temps pour nous de nous pencher sur le cas de l'EDL, alors... mais sans oublier de préciser ceci : il y a quand même une personne de ridiculisée dans l'histoire : Pamela Geller (Atlas Shruggs) qui le 12 novembre 2008 se fendait d'un long papier à propos du Vlaams et de De Winter. Selon elle, et le Baron Bodissey, "Les autres partis ne peut ignorer les accusations sauvages venant de l'extérieur. Mais que quelqu'un allégue que quelqu'un du VB fait le salut nazi ou vend des livres néo-nazis dans une foire, et le Vlaams Belang est alors présumé coupable jusqu'à ce qu'il prouve lui-même qu'il est innocent - ce qu'il ne peut jamais vraiment faire". A peine de retour d'Israël, De Winter se précipitait à l'Assemblée Nationale belge pour revendiquer une loi d'aministie pour les collabos de la seconde guerre mondiale en Belgique... contredisant de facto les propos de la Bikini Girl. Une vieille habitude au Vlaams !

C'était une défense tous azimuts et une implication personnelle pour effacer le passé nazi de De Winter que prenaient là Pamela Geller et S.May : dès fin 2008, l'alliance avec les néo-nazis était donc déjà scellée : "Baron Bodissey de Gates of Vienna a mis en ligne ce soir à propos de la campagne médisante et les menaces d'assassinat contre la personne de Filip Dewinter et son groupe sécessionniste flamand, le Vlaam Belang, en Belgique. Ayant interrogé Dewinter à plusieursoccasions distinctes - une fois à Anvers l'été dernier, une fois à Washington l'année dernière - je souhaite seulement que les Etats-Unis aient des candidats de sa force, et de son calibre. Je ne connais aucun politicien américain qui comprend le cheminement historique du djihad que Dewinter fait, lui qui est si franc, franc et actif dans sa position contre lui. En ce qui concerne les accusations complètement fantaisistes et complètement dérangés contre lui d'anti-sémitisme et de crypto-nazi, elles sont fausses et complètement folles. L'été dernier, je lui ai demandé d'expliquer sa position contre l'islamisation. Il m'a répondu : « C'est une lutte globale pour nos valeurs, pour notre mode de vie européen la vie, pour notre civilisation C'est pourquoi je pense que c'est aussi une lutte européenne.. ! Il ne s'agit pas seulement de deux mosquées à deux pas d'un pâté de maison. C'est notre survie en tant que nation européenne et en tant que civilisation. Et je reconnais ces valeurs, de civilisation, aussi, là-bas en Israël. C'est le seul pays en territoire occupé, l'avant-garde de l'Europe dans les territoires occupés, qui partage ces mêmes valeurs. Et c'est pourquoi il est si important de soutenir Israël". On notera que chez elle, c'est Israël qui est en territoire "occupé" et non l'inverse !

Fin 2008, il y en a déjà qui sont très actifs, on l'a vu sur le net, qui ont déjà refait une complète virginité à un néo-nazi, uniquement parce que ça les arrangeait. Breivik, comme Jensen, sont bien nés de la même cuisse, celle d'individus aux penchants nazis devenus supporters inconditionnels du pays qui est aussi la résultante du nazisme. A partir de là, pour paraphraser un autre auteur, qui sont les vrais nazis de l'histoire ? Pamela Geller et la clique de Gates Of Vienna sont bien plus atteints que Breivik, c'est pour l'instant la conclusion qui s'impose.

L'indispensable document vidéo est ici :

http://discipline-idf.over-blog.com/article-special-investigation-la-deferlante-anti-islam-edl-udc-pvv-76249553.html

la visite d'Israël pour les "leaders de la droite populiste européenne" commence à 30' du début.

 

(*) 

http://www.centpapiers.com/israel-e...

http://www.centpapiers.com/israel-e...

 

Voici un extrait du texte paru et retiré en décembre 2008 après l'attaque en règle du site :

"Selon Haaretz, un des membres du groupe découvert, de toute manière, était déjà enrôlé dans Tsahal :« Police confirmed that the majority of the suspects were enrolled in Israeli public schools, and at least one was drafted into the army. Police suspect that the youth who was drafted fled the country after giving his army-issue M-16 to a member of the cell. » Le groupe disposait de ce M-16, remis par le soldat ayant depuis quitté le pays, d’un pistolet et d’explosifs. Les jouets habituels de l’extrême droite, toujours obnubilée par le maniement des armes. Un fait assez universel. Chez nous, en France, remarquez, ce ne sont pas toujours des jeunes néo-nazis que l’on retrouve enrôlés dans l’armée. Une dépêche d’octobre nous apprend que c’est un militaire de carrière et un complice qui sont à l’origine de la profanation pour la deuxième fois du cimetière de Notre Dame de Lorette, à Arras. En refaisant la même chose après pourtant une condamnation de 8 mois ferme, notre homme risque aujourd’hui dix années de prison et son plus jeune complice pareil. L’inimaginable, là, étant la récidive, dans les mêmes circonstances et dans les mêmes lieux. Le néo-nazisme est universel et surtout obsessionnel mais cela on s’en doutait un peu. L’imbécilité et le racisme n’ont décidément pas de frontière. Dessiner des croix gammées dans un collège, un cimetière musulman ou une synagogue, finalement, ça se résume au même manque d’intelligence".



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