Les morts d’après

par I.A.
samedi 18 juillet 2020

LES MORTS D’APRÈS

 

Nous aurions dû les voir venir… Après les centaines de films de catastrophe virale, de séries et de films hospitaliers, les journalistes ont réussi à mettre en scène leur propre super-production.

Chaque année désormais, et avec à la collaboration du Conseil Scientiflic, ils nous enrôleront de force dans un scénario catastrophe, fait de masques, de gels, de tests et de menaces de pics épidémiques, avec confinements locaux et lois régionales à l’appui.

Souvenez-vous…

La cycle habituel débutait comme cela :

Dorénavant, la séquence se poursuivra ainsi :

La nouvelle saison pourrait commencer comme suit :

Il faut attraper les asymptomatiques ! »

Ça jette pas mal, non ? Même si dans la bouche de médecins, ça fait un peu 4ème Reich. Ou film d’horreur.

Ach ! Il faut tester tout le monde, et arrêter les asymptomatiques, qui tuent nos faibles par milliers !! »

Alors, la bande-annonce vous plaît ?

 

Encore aujourd’hui, journalistes et fin-du-mondistes s’en donnent à cœur joie. Quel pays a finalement le plus de morts ? Le Brésil va-t-il s’en sortir ? Combien de nouveaux contaminés en Chine ? Oh là là, t’as vu aux États-Unis ? Confinera ? Confinera pas ? Quand ils ont su que la Suède refusait de confiner malgré la pression mondiale, c’était des « vous allez voir l’hécatombe ! » Quand ils ont appris que la Suède avait moins de morts qu’en France, ça s’est transformé en « oui, mais ils ont confiné à la Suédoise, en fait ! » Et quand on leur a dit que la Suède avait plus de morts qu’en France, c’était l’exultation, avec des « on leur avait bien dit, qu’il fallait confiner ! »… Les pronostics vont toujours bon train, les paris sont pris depuis longtemps, les jeux sont faits. Et les États-Unis sont à l’honneur : des contaminés à ne plus savoir où donner de la tête ! Car contaminés, ça veut dire morts-vivants, dans la bouche d’un catastrophiste, d’un journaliste et d’un hypocondriaque (bonjour le trip !). L’immunisation atavique, spontanée, connaissent pas ! Ils ont la tête dans l’écran, ils ne savent plus en sortir !

 

… En même temps, quand la réaction immunitaire d’un quintal-et-demi à deux pattes vous explose à la figure, que pensez-vous pouvoir faire ? Parce que justement, médecins et journalistes du monde entier n’étaient-ils pas les premiers à nous avertir, il y a déjà plus de dix ans, qu’il y avait dans nos sociétés de plus en plus de personnes âgées, obèses, hypertendues et diabétiques ? Et que ça poserait de plus en plus de problèmes ? Comorbidités, ils auraient donc tous oublié ce que ça signifie, ce que ça implique ?

Aux États-Unis, puisqu’on parle d’eux, l’IMC moyen des hommes est à environ 30, celui des femmes à 28, quand pour l’OMS on est obèse au-delà de 30 et en surpoids au-delà de 25. Si bien que près de 40 % des Américains sont obèses selon le CDC, ce qui veut dire plus de 93 millions de personnes. Sachant que l'obésité augmente le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2, ainsi que de plusieurs types de cancer, et que 100 000 à 400 000 morts par an sont dues à l'obésité aux États-Unis – ce serait bien qu’on m’explique en quoi le nombre de morts Américains dus à cette grippe est extraordinaire !? Et qu’on me fasse un dessin si possible, parce que là encore, je ne comprends pas ce qui se passe.

Les deux principales raisons expliquant l’importance des décès liés au SARS-CoV-2, et qui ne sont pas toujours complémentaires, sont plus qu’évidemment les suivantes :

  1. Un plus grand nombre de personnes malades, autrement dit, un moins bon état de santé de la population générale, ce qui est effectivement le cas aux États-Unis depuis plusieurs années. À noter toutefois que l’"Obama-Care" a dans le même temps permis de soigner un plus grand nombre de ces pathologies chroniques, déjà en constante progression… Pour le coup, leurs chiffres ne sont pas si mauvais que ça : ils se débrouillent même plutôt bien.
  2.  Une meilleure prise en charge des malades, ce qui est naturellement le cas en Suède. Quand cette dernière proposition l’emporte sur la première, alors il y a automatiquement plus de personnes âgées également. CQFD.

Ces deux situations coexistent fréquemment sans paradoxe, dans la mesure où les classes moyennes s’appauvrissent de plus en plus dans les pays développés. Ce qui se confirme actuellement à vitesse grand V en France, grâce à la gestion sournoise de la crise. Comme aux USA, ainsi que nous venons de le voir, mais grâce à l’"Obama-Care". Je l’écris donc en toutes lettres au cas où certains n’auraient pas compris : il existe aujourd’hui une inflation extraordinaire du nombre de personnes "malades-mais-vivantes" ou, pour le dire autrement, "fragiles", donc susceptibles de mourir au premier germe venu. Doivent-ils se protéger au risque de se fragiliser encore plus, ou doivent-ils s’immuniser au risque de tomber très gravement malade ? La chèvre ou le choux ? C’est à eux d’en décider, avec leur humanité et leurs besoins humains, et sachant qu’un vaccin est susceptible d’exister un jour.

 

Beurk, donc. Car n’avez-vous pas comme moi cette impression nauséeuse, depuis la mi-mars, que la quasi totalité des adultes ont été changés en ados, avec du gras dans le cerveau ? Pour en revenir à nos Américains, est-il nécessaire de préciser que le taux d’obésité est largement plus élevé chez les Noirs et les Hispaniques ? En fait, chez tous ceux que nous nommons pudiquement, en France, les plus défavorisés… ? Parce qu’au risque de me répéter, dans l’hexagone comme dans tous les pays du monde, un nombre en constante augmentation de personnes âgées et de malades chroniques de tous âges meurent effectivement de la grippe chaque année. Quel que soit le germe. NON, CE VIRUS-LÀ N’EST PAS PLUS DANGEREUX QUE LES AUTRES CORONAVIRUS, CE SONT LES ÊTRES HUMAINS QUI SONT DE PLUS EN PLUS FRAGILES. PARCE QU’ILS VIVENT DE PLUS EN PLUS VIEUX ET DE PLUS EN PLUS MALADES, GRÂCE À DES TRAITEMENTS ET DES CHIRURGIES DE PLUS EN PLUS EFFICACES (CANCERS, SIDA, HTA, DIABÈTE, CARDIOPATHIES, OBÉSITÉ...)

Alors quoi ? Que se passe-t-il ?

Eh bien il se passe que l’année dernière il y a eu, aussi, une épidémie de grippe en Chine, en Italie, en France, en Allemagne, en Espagne, dans tous les pays du monde, avec comme chaque année finalement des morts par centaines, puis par milliers, puis par centaines de milliers, et qu’on aurait également pu parler de pandémie, en débusquant une quelconque progression du virus de tel pays à tel pays à tel pays, cheminant surtout au gré des chiffres glanés par les médias (il faut habituellement un an, au minimum, pour vérifier et réajuster les données collectées avant publication par les autorités sanitaires de chaque pays), au gré des seuls médias à vrai dire, avec des clusters plutôt que des foyers, soit-disant responsables d’une dissémination exponentielle de la grippe… L’année dernière, donc, les gens grippés n’ont pas perdu les pédales : ils ne se sont pas massivement précipités aux urgences, ils n’ont pas massivement appelé le 15 ou le 18. Et n’étant pas épouvantés, ils se sont soignés tranquillement et se sont reposés, ils n’ont pas fait nuits blanches sur nuits blanches, la peur au ventre, ruinant ainsi leur santé, détériorant leur système immunitaire, épuisant leurs organes vitaux, et ils ne se sont pas non plus mis en tête de sortir le "démon" de leur corps, en se mouchant et en toussant mille fois par jour, majorant ainsi le syndrome inflammatoire, jusqu’à le rendre totalement incontrôlable… Et donc, au-delà du fait que l’année dernière, les hôpitaux publics n’ont pas été plus sollicités que d’habitude, qu’il n’y a pas eu de "reportages-comme-à-Beyrouth" dans les réanimations pour montrer des zombies intubés-ventilés-sédatés (quand en réalité l’immense majorité des patients Covid+ étaient hospitalisés en HAD, en UPOG, en médecine interne, en pneumologie et en UHCD) – au-delà de tout ça, donc, nous savons tous que quelque chose ne va pas, mais que la fin du monde n’est pas pour demain, n’en déplaise aux ados. Nous savons tous, également, que cette propagande et que ces simagrées ne peuvent durer éternellement, sinon la France va mal finir.

 

Et au-delà du fait que chaque militant de chaque équipe brouille les cartes par le biais d’un média ou d’un autre, un axiome subsiste : la démarche de cesser de s’immuniser contre la totalité des microbes, uniquement pour se protéger d’un seul, est mathématiquement plus délétère que celle, physiologique, consistant à continuer de s’immuniser contre tous les microbes, en se contentant le cas échéant (contraction d’une infection) de repos, associé à un surcroît de vitamines et à un éventuel traitement prescrit par votre médecin. Il se trouve que dans le match Jean-François Delfraissy / Anders Tegnell, le premier guerroie contre un germe en se cachant au fond d’une impasse et en se défendant au lance-roquettes et grenades, se satisfaisant d’un bref répit entaché d’irréparables dommages collatéraux ; le second se contente d’apprivoiser le "faune" et ses semblables, pour une paix polyvalente, durable et générale (immunité croisée de toute une population, sans attente de deuxième vague). La différence entre ces deux démarches est astronomique, mais très exactement à l’aune de celle qui sépare le macaque de l’être humain : ce que l’un traite d’épidémie avec force gesticulations, cris et grimaces, n’est qu’immunisation contrôlée et immémoriale pour l’autre. Et comme je l’explique plus haut, s’il y a comparativement plus de morts en Suède, c’est-à-dire si les personnes âgées et atteintes de comorbidités y sont plus nombreuses, c’est plutôt parce qu’elles bénéficient de meilleurs soins qu’ailleurs.

Je ne cautionne pas non plus l’exposition volontaire massive, c’est-à-dire à charge virale élevée, car le risque de tomber malade est plus important, et parce que je lui préfère une exposition modérée mais quotidienne, ce qui pour moi signifie naturelle et polyvalente. À tout prendre néanmoins, je choisis l’insolence des Covid-partys américaines aux flaflas de précieuses ridicules des autres pays. C’est là un bon gros pied-de-nez à cette planète de singes qui me rappelle les Américains que j’admirais, petit, ceux qui sont venus libérer la France avec les Alliés, au péril de leur vie. Mais oui, certains en meurent, comme on meurt chaque année de la grippe. Comme on meurt chaque année d’un excès de vitesse, d’alcool, de drogue. Comme on meurt chaque année en décidant d’aller sauter à l’élastique ou en parachute, en tombant d’une montagne russe ou d’une vraie montagne enneigée. Certains sont jeunes ? D’autres sont médecins ? Oui, c’est possible. Rappelons quand même que dès lors où l’identité d’une victime est donnée en pâture au public, que ce soit en raison de son jeune âge ou de sa profession, eh bien le secret médical interdit fort commodément de divulguer ses éventuelles comorbidités. Nos amis les journalistes ont sans modération tiré parti de cette disposition pour terroriser les moins informés.

Dans le match Jérôme Salomon / Didier Raoult, l’un n’est qu’un haut fonctionnaire de plus, qui choisit de plonger sa population dans une impasse évolutive, inaugurant dès lors le suicide collectif et protectionniste d’une civilisation de fins de race, tandis que l’autre est un authentique acteur de terrain, qui en pleine panique générale parvient à proposer de vrais remèdes permettant de guérir sans tralalas, pour continuer à vivre en harmonie avec notre environnement.

L’équation est si simple, que les réponses gouvernementales apportées pour lutter contre ce coronavirus paraissent pour le moins louches. Un scénario de plus émerge donc, qui n’est sans doute ni plus réaliste, ni moins réaliste que nombre d’autres… Mais puisque nous en sommes réduits à ça. Il s’intitulerait ainsi :

 

Génocide larvé par immunodéficience imposée

 

Principe général : couper le système immunitaire de la multitude microbienne par le biais de règles hygiénistes, de manière à faire exploser la réponse inflammatoire dès leur franchissement par un germe, même bénin (découverte brevetée par le Parti Communiste Chinois, dont la politique de contrôle démographique précédente s’était soldée par un échec, en raison d’un autre génocide diffus : celui des filles, dès leur naissance).

Progressivement, pour les deuxièmes vagues et les pandémies suivantes, seules les personnes les plus à risques seraient invitées à respecter les mesures et gestes-barrière. Résultat : ceux qui coûtent le plus cher à la Sécurité Sociale – c'est-à-dire les vieux, les obèses, les hypertendus, les diabétiques, les cardiaques, les cancéreux – seront rayés de la carte ! Ingénieux, non ?

La 1ère phase de ce plan, vous la connaissez : faire peur aux populations en inventant une grippe gravissime, dont on meurt d'autant plus facilement qu'on est âgé et/ou atteint de comorbidités. Complices conscients et inconscients : chefs d'États, journalistes, médecins du monde entier. Mais comment faire preuve de bonne foi ? En perdant des milliards par le biais d'un confinement. Les pertes seront de toute façon vite rentabilisées par la suite, grâce à la disparition de ceux qui coûtent le plus cher à nos sociétés. Entre autres. Mais comment imposer le port du masque et la friction hydroalcoolique ? En créant une demande pressante : des pénuries de masques et de gels ! (Quitte à interdire aux pharmaciens d’acheter et de vendre des masques). On a bien réussi, à une lointaine époque, à faire bouffer des patates au peuple de la même manière !

Et plus il y aura de morts, plus on dira que c'est par manque de respect des gestes-barrière, ayant l’air toujours plus préoccupés par la santé de nos faibles, tout en faisant toujours plus de morts. Avec partage des gains liés aux ventes de masques, de gels, de tests et de vaccins au passage ! Une sacrée boucle vertueuse !

Le seul hic : les enfants. Comment ne pas les tuer, eux qui meurent plus facilement sans apprentissage immunitaire ? Les déconfiner en premier, et sans masques. Puis les déclarer immunisés, mais non contaminants, et seulement susceptibles de contracter une forme bénigne, le plus souvent asymptomatique, de la maladie. C'est énorme, comme couleuvre, mais il faut que ça passe : ils continueront ainsi à câliner leurs grands parents et leurs malades…

Petite précision : dans ce scénario, il n’y aurait plus de chiffres, ni de reportages en réanimations. Les décès devront passer inaperçus. la pandémie d’immunodéficience sera de toute façon diffuse, non nommée (et pour cause : des vieux et des malades !), avec des morts de-ci, de-là, à travers le monde entier, et toute l’année, sans discontinuer.

Alors si vous faites partie de ceux qui se soucient de la santé des plus faibles, c’est à vous d’agir maintenant. Rassurez-vous, il n’y a pas grand-chose à faire dans un premier temps. Juste repérer autour de vous les personnes âgées portant un masque 24h/24h et 7 jours sur 7, et bien les distinguer des personnes âgées qui ne portent pas de masque. Si vous constatez que les porteurs de masques sont plus nombreux à disparaître (hospitalisation, invalidité, décès) que celles qui ne portent pas de masques, alors inquiétez-vous, posez des questions, cherchez à savoir, parlez-en à vos amis, comparez vos chiffres… Pour rappel, il ne semble pas que le masque empêche quoi que ce soit en Chine – ni contaminations, ni décès – alors qu'ils le portent 24h sur 24. Bien au contraire.

 

Dur à avaler ? Alors autre hypothèse :

L'idiot du Village aurait vraiment été conseillé par plus idiots que lui. Désormais proches du pouvoir, qui plus est, ces derniers ont bien l'intention de squatter la place pour profiter d'une ouverture… À vous d’imaginer la suite. 

 

Quoiqu’il en soit, par principe, méfions-nous des appareils d’État qui jouent de la propagande multimodale. Méfions-nous d’un Conseil Scientiflic qui ne représente qu’une seule discipline, quand les décisions prises touchent tous les domaines de la société. Par simple réflexe, méfions-nous des gouvernements qui imitent la plus puissante dictature du monde, et méfions-nous des sous-hommes qui suivent et obéissent à ces gens-là. De la même manière, méfions-nous de ceux qui répondent √9 pour dire 3, ou qui énoncent des orages cytokiniques et des CIVD, pour parler de réactions inflammatoires incontrôlées. Ces gens-là s'écoutent parler, ils ne cherchent pas à vous protéger, ils cherchent la lumière des projecteurs et le devant de la scène. Ils ont toujours raison, quitte à en faire des décrets de loi.

Macron ne nous aime pas, il déteste le peuple. Il nous dit que le soleil tourne autour de la terre et que la terre est plate en nous regardant droit dans les yeux, en suçant ses mots. Il nous prend pour des cons. C’est à nous qu’il a déclaré la guerre. Une vraie guerre, qui a réellement laissé des centaines de milliers d’entre nous sur le carreau. Une guerre qui a physiquement blessé et tué, une guerre qui a psychologiquement détruit un grand nombre d’entre nous. C’est lui, qui a fait durer le confinement aussi longtemps. C’est lui, qui a imposé des règles de sortie aussi liberticides. Et c’est en France, que le déconfinement a été aussi gradué, aussi sévère. C’est encore chez nous, que des milliers de petits kapos ont été autorisé à nous interdire de vivre, d’aller nous baigner ou de nous asseoir au soleil, de profiter des jardins et des parcs, de bavarder ou de rigoler entre amis. Il nous hait, il prend plaisir à nous détruire et à nous humilier à chaque fois un peu plus. On les voit aujourd’hui, les conditionnés par la propagande : des zombies hagards, avec leur masque très ajusté sur la figure, en voiture, dans la rue, dans les boutiques, aux terrasses des cafés (oui, ils abaissent le masque pour boire !). On les voit se précipiter sur les distributeurs gratuits de gel hydroalcoolique, aller de l’un à l’autre en se frictionnant les mains sans discontinuer…

Par principe, quand l’opposition, quand les syndicats ne font que surenchérir, allant dans le même sens que le pouvoir en place, quand l’opposition, quand les syndicats demandent encore plus de masques, plus de gels, plus de gesticulations-barrière – méfions-nous. Méfions-nous de n’avoir pas entendu les artistes se rebeller. Ni les chanteurs, les humoristes, les acteurs, et ce qu’il reste de vrais journalistes. Ni les avocats, les juges, les associations. Méfions-nous de n’avoir jamais entendu parler de l’étude américaine du docteur Blaylock sur le port des masques, étude très antérieure à cette crise. Méfions-nous de ne pas entendre les voix japonaises de Yasufumi Miyake et de Noriyuki Koibuchi. Méfions-nous quand des médecins affirment que « presque tout l’air respiré s’échappe du masque, donc vous ne respirez pas votre propre CO2 ». C’est par ce presque que vos poumons, petit à petit, oxygéneront moins vos cellules, et que vos cellules, petit à petit, vieilliront plus vite et tomberont plus facilement malades. C’est en "sur-respirant" vos propres miasmes, que votre système immunitaire cherchera naturellement à se protéger de vous-même (Si vous tenez à porter un masque, au moins changez-le toutes les 4 heures). Et c’est en "sous-respirant" les miasmes d’autrui, que votre système immunitaire oubliera comment s’en défendre.

Par principe, plus que d’habitude, usons de notre bon sens : si l’air que j’inspire est si chaud, c’est qu’une grande partie provient inévitablement de mes propres voies respiratoires. Si j’ai l’impression d’étouffer, c’est au minimum parce que je respire moins bien. Et si ma peau aussi respire mal, elle me le dit avec ses propres "maux" à elle. Si mes mains piquent, c’est que l’alcool les brûle. Si j’ai mal de ne pouvoir faire un câlin à grand-mère, de ne pouvoir serrer la main de mes amis, de ne pouvoir prendre dans mes bras ceux qui me sont chers, c’est parce que personne au monde ne devrait avoir le droit de m’interdire cela. Il faut supprimer ce totalitarisme-là de notre Constitution, définitivement. Sauf à accepter que la France soit une dictature macroniste.

C’est parce plus de tests sont réalisés aujourd’hui, que l’on trouve plus de contaminés. Et s’il y a beaucoup de nouveaux contaminés, alors nous augmentons sérieusement nos chances d’atteindre la si précieuse immunité collective. Mais est-ce vraiment ce que le Conseil Scientiflic et le gouvernement souhaitent ? De toute évidence, ils semblent plutôt faire le maximum pour que l’immunité collective n’advienne jamais, alors que justement les voyants sont au vert côté hôpitaux, et que les équipes soignantes admettent volontiers qu’aujourd’hui, elles parviendraient certainement à de bien meilleurs résultats avec moins de débauche de moyens… Alors, pourquoi fuir l’immunité collective ?

 

Sinon, porter le masque par solidarité envers les plus faibles, c’est joliment formulé, mais depuis quand vous intéressez-vous aux plus faibles ? Oui, vous tous, là ? Et à leur santé tout particulièrement, pas à leur qualité de vie, ni à leur accès à l’éducation, ni à leurs conditions de travail ? Depuis quand les gens fragiles ne doivent-ils pas apprendre à se gérer eux-mêmes ? À avoir une alimentation plus équilibrée, plus modérée ? À fumer moins et à boire moins ? À faire plus de marche à pieds et moins de canapé-chips ? depuis quand s’empêcher de vivre simplement équivaut à les aider ? Faudrait-il aussi remercier les gentils "aides-fragiles" de jeter leur masque dans la rue, sur les plages, dans la mer ou les cours d’eau ?…

Non, monsieur, mon métier ne consiste pas à protéger tous les fragiles de la Terre. Non, monsieur, j’ai déjà un métier, et ce n’est pas en m’empêchant de respirer et en m’interdisant de m’immuniser que je parviendrai à l’exercer correctement. Faites votre travail, ne me demandez pas de le faire à votre place. D’ailleurs ce n’est certainement pas le port du masque qui protégera les plus faibles (sauf chimio en cours), bien au contraire ! À ce propos, et bis repetita, le masque n’empêche ni contaminations ni décès en Chine, alors qu’ils le portent 24h sur 24… Bien au contraire.

Porter le masque dans les lieux clos, une obligation ? Mais pour qui, cette obligation ? Pour les hommes politiques, les journalistes, et l’opposition aussi ? Pour les artistes ? Pour les chanteurs, les humoristes, les acteurs et les musiciens également ? Sur les plateaux télévisés, pendant les tournages des films et sur les scènes des théâtres ? À l’opéra, dans les salles de concert, au restaurant ? Et dans les tribunaux, pour les avocats, les juges, les représentants des associations ? Ou exclusivement pour les petites gens, parce qu’ils sont trop nombreux ? Et parmi les petites gens, surtout ceux qui coûtent cher ?

Alors les commerçants vont continuer à prendre cher. Et la culture également. Et la population. La France entière, en fait. Merci bien, monsieur l’ado mal dégrossi ! Ça fait plaisir, de voir ses suggestions suivies d’effets immédiats ? De paniquer les Français et tous les pays qui imitent les Français ? D’humilier les gens sans réfléchir ? De supprimer le libre arbitre ? Alors supprimons aussi l’alcool et le tabac, les grosses cylindrées, l’alpinisme et la varappe, le saut à l’élastique et les montagnes russes… Tout, en réalité. Y compris l’humanité, puisque chaque individu est porteur de mille germes.

 

Gardons à l’esprit que nous finirons tous, un jour ou l’autre et d’une façon ou d’une autre, par rentrer dans la catégorie des personnes fragiles, celles qui coûtent cher – ne serait-ce que par l’âge. Suivrons-nous alors les joueurs de flûte jusqu’à la noyade ? Adopterons-nous des attitudes qui ne feront qu’accélérer notre fin de vie ? Et serons-nous satisfaits de voir nos jeunes respirer moins bien et s’affaiblir toujours plus en simagrées-barrière, au fallacieux prétexte de nous protéger ?

« Nous sommes en 2020 après Jésus-Christ. Toute la Terre est occupée par les Crétins… Toute ? Non. Une région peuplée d’irréductibles Humains résiste encore et toujours à l’envahisseur… »

La Suède distribue les Nobels. les Pays-Bas hébergent la cour de justice européenne, c’est sans doute un heureux hasard, toujours est-il qu’il n’y a pas à hésiter : portons plainte par collectifs interposés, mouillons nos magistrats comme ont su se mouiller, le 13 juillet, les magistrats Catalans. Car c’est bien à Den Haag qu’ont été jugé les pires criminels de l’Histoire.

Documents joints à cet article


Lire l'article complet, et les commentaires