Les nouvelles applications Taxis vont-elles réussir à contrer les VTC ?

par Ariam
vendredi 17 juin 2016

Il y a quelques années, pour se déplacer dans Paris le soir, il n’y avait pas 36 solutions. On pouvait attendre à une borne taxi, lever la main dans la rue. Ou bien on pouvait appeler le numéro surtaxé de l’une des radios historiques parisiennes.

Mais Uber est arrivé et a changé la donne en mettant la priorité sur la satisfaction du client : seuls les meilleurs chauffeurs reçoivent des courses, et pour cela il faut des voitures propres et des chauffeurs serviables.

Les Centrales de réservation historiques ont alors essayé de se mettre à niveau en lançant leur application : notation du chauffeur, géolocalisation, etc. Mais peut-on vraiment dire que le service s'est amélioré ? Force est de constater que ce n’est pas le cas.

On peut bel et bien noter son chauffeur, mais la note a peu d'influence sur l’attribution des courses : les courses continuent d'être attribuées au taxi le plus ancien. Alors oui, noter son chauffeur, c’est bien. Mais que cette note serve à quelque chose, ce serait nettement mieux.

C’est alors que de nouvelles applications Taxis (Taxibeat, TaxisConnect, etc.) se sont lancées sur ce créneau : les chauffeurs qui ont les meilleures notes reçoivent les courses en priorité. Du coup, la qualité de service est directement perceptible par le client. Les meilleurs chauffeurs sont valorisés et récompensés.

Les Centrales historiques ont tout tenté pour empêcher l'émergence de ces applications en fixant des clauses d'exclusivité : il était interdit à leurs chauffeurs d'utiliser ces applications. La loi Thévenoud, en supprimant ces clauses, a alors permis à ces nouvelles applications de regrouper en un temps record des milliers de taxis égalant alors les centrales historiques en termes de disponibilité. A titre d’exemple TaxisConnect regrouperait plus de 7000 taxis actifs.

Ces nouvelles applications reprennent les avantages d’Uber, tout en conservant de la tarification réglementaire des taxis (absence de surfacturation aux heures de pointe). Moins d’intermédiaire, dit forcément un gain direct pour le consommateur.

Comment ces applications novatrices vont-elles continuer à faire évoluer le marche des taxis ? En instituant des prix forfaitaires pour les courses intramuros comme a Londres ? En proposant des courses moins chères aux heures creuses ?


Lire l'article complet, et les commentaires