Les photos du jour : premier mai à Paris

par Paul ORIOL
mercredi 3 mai 2017

Hommage à Brahim Bouarram

Comme tous les ans, le matin du 1er mai, un hommage est rendu à Brahim Bouarram, jeté dans la Seine, le 3 mai 1995, par 3 jeunes en marge d’une manifestation organisée par Jean-Marie Le Pen entre les 2 tours de l’élection présidentielle. A l’époque, le président Mitterrand était venu se recueillir au Pont du Carrousel.

Le rassemblement annuel était prévu à 11 heures. Cette année, sont passés, Emmanuel Macron accompagné de Bertrand Delanoë qui a fait poser une plaque commémorative en 2003, Anne Hidalgo et Jean-Luc Mélenchon.

La manifestation syndicale de l’après-midi

Le départ de la manifestation était prévue de la place de la République à 14 heures 30. Mais quand nous sommes arrivés, venant du pont du Carrousel, vers midi, la place était couverte de stands, de banderoles et de drapeaux d’organisations de travailleurs turcs.

Traditionnellement, les travailleurs turcs participent en rangs serrés à la manifestation du 1er mai. Cette année, tout se passait sur la place.

Mais le 1er mai est la fête internationale des travailleurs. Les Turcs n'étaient pas les seuls sur la place ou dans le défilé. Plusieurs nationalités étaient représentées, notamment les indépendantistes kabyles et les Rifains que je voyais pour la première fois et d’autres qui étaient sur la place ou dans le défilé.

L'actualité du jour était aussi présente.

Dans le défilé ou en bord de boulevard, les syndicat, les travailleurs, notamment les sans papiers bien sûr, mais aussi toute sorte de pancartes, d'associations différentes.

Certaines personnes avaient des mots d'ordre divers et contradictoires qui montraient bien la préoccupation du moment sans qu'il y ait semble-t-il de disputes ou d'affrontements.

Sur le boulevard de Beaumarchais, la manifestation a été arrêtée à un moment par une rangée de CRS tandis que derrière eux, d’autre CRS affrontaient des manifestants à l’aide grenades lacrymogènes contre des pétards et des cocktails Molotov. Le pantalon d’un CRS brulait, rapidement maîtrisé, tandis que nous étions obligé de reculer sous les gaz lacrymogènes qui étaient rabattus sur nous par le vent.

Quelques photos supplémentaires prises lors de cette retraite en remontant la manifestation vers la place de la République, notamment de solidarité.

Les organisations politiques étaient rares

Peinture murale sur le boulevard


Lire l'article complet, et les commentaires