Les Ressuscités
par ddacoudre
samedi 13 juillet 2019
L'on repart pour un tour de manège.
Tous pour un un pour tous, PRG, PCF, PS, Génération. S.
À croire que l'expérience ne sert à rien dans le monde politique.
Après avoir discrédité le socialisme, c'est à dire l'exploitation de l'homme par l'homme, avec l'échec de toutes les unions dites de Gauche.
Ceux qui ont échoué face à la difficulté historique de lutter contre l''asservissement, remettent le dîner de Cons. Je sais c'est pas sympa, mais putain ce que ça y ressemble.
La confusion autour du Socialisme qu'ils ont entretenue durant 35 ans, excusez du peu, ne semble pas leurs poser soucis.
Les PRG, le PS, le PCF, Génération.s veulent resservir du réchauffé, les restes d'un repas que les citoyens ont jetés à l'abstention, au blanc et au RN. à tort ou raison.
Ce n'est pas la Sincérité des uns est des autres, qui est à mettre en cause, ni le souci, de représentativité, ni celui d'intérêts financiers, car tous les partis en ont besoin pour exister.
Pas plus que le discrédit pour des malveillances ou négligences de certains de leurs membres, qui font la joie des irresponsables qui aiment l'Inquisition et la délation,
à qui le sectarisme, le radicalisme, la haine les poussent à jeter le bébé avec l'eau, détruire la démocratie et tracer la route aux dictatures, parce que ils ne savent pas faire le ménage.
Ils se plaignent des quatre sous qu'ils donnent à l'état, et Rachètent par billion leur travail aux capitalistes.
Entre nous, ils ne méritent rien d'autres qu'un dîner de Cons auquel ils sont invités tous les jours.
Tous ont joué aux incendiaires, ceux qui visent le pouvoir en jouant sur la peur, tous comme ceux qui y sont et qui pour se maintenir joue avec une surenchère de la peur, à qui protégera le mieux la population en la mettant en prison par des lois liberticides qui n'arrêtent pas de se succéder.
Le contrôle de la liberté d'expression, le contrôle de la mort, le contrôle de la sexualité, le contrôle de la vie privé, le contrôle de la santé.
Pris à leur propre piège la société va s'auto suicider.
25 ans d'union de la gauche pour en arriver là, et à droite ils ne sont pas mieux car ils ont pris leurs part en courant après le RN, leurs propres oeuvre.
Si définir des règles est nécessaire pour ne pas vivre dans un cloaque. Leurs acceptations ne peuvent plus être un sujet à punition autre que par l'éducation.
L'on ne peut supprimer la fessée pour les enfants pour cause de traumatismes et la donner aux adultes par une prison qui serait salutaire pour apaiser le besoin de vengeance de la victimisation de la société qui est une évidence.
Tous les choix de gestion humanistes ont été considérés comme laxistes, seule la répression a pignon sur rue, disons plutôt pignon télévisuelle pour entrer chez chacun.
Ces partis de banc de gauche ont failli économiquement en gérant le capitalisme et se réfugiant derrière la reconnaissance de la loi du Marché, et le libéralisme béat.
Ils s'étaient imaginés que restant au pouvoir y atténuerait les déboires Economiques du capitalisme.
Le goût du pouvoir l'a emporté sur l'analyse lucide.
Hollande à mis un terme au crédit du socialisme historique.
Et les voilà réparti dans ce marché de dupe aux voix.
L'on n'est pas Socialiste parce que l'on va nourrir, amuser, vêtir le salarié asservi, mais parce que l'on va le SOUSTRAIRE à son MAÎTRE.
Il n'est pas indécent de tenir compte de la réalité, de ce que les hommes ont accepté par mimétisme.
Mais il ne faut pas usurper par la confusion un idéal Socialiste qui s'identifier à la notion de Gauche.
Si les Sociaux démocrates s'approprient ce mot, qui n'est la propriété de personne, alors aux autres, à ceux qui d'identifient par la lutte contre l'exploitation de l'homme par l'homme de se trouver un autre déterminant politique.
Ce qui caractérise les relations économiques des hommes est, le maîtres et le serviteurs.
C'est la réalité socio économique millénaire, deux groupes, deux classes sociales.
Le fait d'appartenir à la même Nation, pays, culture, religions n'emporte pas aux uns le droit d'exploiter les autres ou vice versa.
Que la détermination des uns l'emporte sur la faiblesse des autres, ne doit plus être un moyen d'asservivssement.
Si l'interdépendance des moyens de production engagent les uns et les autres dans une collaboration, il convient au nom de l'égalité républicaine que chacun reçoive sa part de la richesse dégagée à hauteur de celle qu'il a engagé.
Faut-il être un génie pour comprendre cela.
Si nous pouvons admettre que la nature humaine recherche le moindre effort, cela ne justifie pas que la position du bien moins nanti à l'effort soit d'être asservi.
Ce n'est pas aux œuvres que se mesure l'humanisme, mais comment on les a réalisées pourqui ou quoi
Alors c'est bien autour de cela qu'il faut se reconnaître.
Quand le travail d'un homme lui est revendu à son double de ce qu'on l'a payé, et doit s'endetter pour se l'offrir. C'est qu'il y a une problématique humaine.
C'est le comble de l'exploitation.
Faire s'endetter un salarié pour acheter ce qu'il fait.
L'interrogation demeure comment, au nom de la liberté d'entreprendre et le droit à la propriété, pour que chacun puisse disposer d'une autonomie économique qui lui assure cette liberté en collaboration avec les autres pour ne pas dépendre d'un Maître comme par le passé, nous soyons arrivé à en accepter encore plus qu'avant.
À la fin de l'ancien régime la noblesse était estimée entre 80 000 et 360 000, qui employaient des gens en Servitudes.
L'équivalent aujourd'hui est de 1,8 million d'employeurs. La classe de la noblesse est devenue celle des entrepreneurs. Ne voyons en cela rien de péjoratifs. La noblesse inégalitaire gérait ses patrimoines et fréquentait la cour.
Ils étaient la classe économique, comme l'est aujourd'hui celle des entrepreneurs et rentiers aussi inégalement repartir.
Depuis 1789, nous n'avons fait que démocratiser la noblesse monarchique en noblesse républicaine en conservant la relation de Servitude qui unit le maître au Serviteur.
En renommant la servitude contrainte en servitude volontaire.
Il a fallu le code civil d'un dictateur napoléonien pour contraindre les nouveaux nobles dit Bourgeois à verser un salaire à ceux qu'ils employaient.
Le crouton de pain est devenu pièce de monnaie et après une lente métamorphose, un salaire incertain courant 19 siècle, pour finir en salaire garantie au 20 siècle avec le SMIC et le SMIG.
Les acteurs de cette évolution furent ceux qui allaient devenir les Socialistes.
L'on peut choisir de soutenir une monarchie ou une dictature auxquelles beaucoup de révolutions ont abouti.
Mais l'on ne peut pas détricoter l'histoire, même si beaucoup l'ont fait.
Une classe sociale en nourrissant une autre qui l'a soumise au fait du prince, durant plus d'un siècle, ne peut pas être une collaboration équitable.
Quand un PS favorise la formation du capital privé, c'est un acte contre nature. La décence veut que l'on ne garde pas le nom politique qui a défini tous ceux qui depuis 1878 combattent le capital.
Et les voilà qui se réunissent pour ressusciter ce qu'ils ont tué en 25 ans de démocratie sociale.
L'on sait que les municipales ne sont pas à proprement parler des élections politique, car les habitants des municipalité à l'exception de grandes villes restent attachés à la relation de proximité que lie les administrés à la personnalité des candidats.
Elles donneront au moins une indication sur l'ancrage du RN et permettront d'analyser comment des citoyens sont affectés par une information qu'ils ne vivent pas, l'insécurité ou l'immigration qui est territorialement ciblé.
Pour ceux qui vont se taper ce dîner d'union ils risquent de n'avoir que du bouillon. Ce sera la surprise car l'abstention et les blancs voteront.