Londres, OK, Paris KO

par Félicien Arcuel
jeudi 7 juillet 2005

C’est avec une belle gueule de bois que Paris va se réveiller après avoir rêvé de médailles, d’athlètes en folie et d’unité nationale. La perfide Albion n’aura jamais aussi bien porté son nom. Les jours qui viennent apporteront leur lot de révélations sur le scrutin, les manœuvres de dernière minute et le flegme apparemment perdu des britanniques au détriment d’un fighting spirit de bon aloi... Sébastian Coe, roi de la dernière ligne droite aura eu le dernier mot face à la force brute d’un David Douillet ou le fin tranchant de la lame de Jean-François Lamour. Jacques Chirac était, lui, déjà dans l’avion tandis que Tony Blair envoyait un « Well done ! » bien senti au peuple de Trafalgar (ironique non ?) qui venait de le réélire peu de temps avant. On reparlera donc de Chirac la poisse et de Blair le nez creux, champion toutes catégories des scrutins tendus. On se consolera en se disant que Paris aurait pu ne même pas être présente au dernier tour ou que les 5 millions d’euros de budget affectés au film tourné par Luc Besson pourront être amortis en salles. Ou que les 40 millions engloutis dans la candidature parisienne auront tout de même permis l’embauche de quelques personnes même si, triste fin, elles devront pointer à l’ANPE dès leur retour de Singapour.


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