Loup, Cap Loup à l’apogée du cynisme

par ouragan
samedi 9 juillet 2016

Comme toujours, les associations réunies dans Cap loup nous montrent-elles l'ignorance qu'elles ont du sujet ou l’enfermement dans une idéologie sectaire ? Aux lecteurs de choisir !

Cap loup : "C'est simplement une chasse aux loups. Comme au 19ème siècle."
Non : ce qui est comme au 19ème siècle, c'est la vie des bergers obligés de travailler 7 heures supplémentaires par jour, dont le tiers n'est reconnu ni socialement, ni financièrement !
Des bergers gratifiés de cabanes de 7 m² pour prendre leur repos, faire leur toilette, leur popote, recevoir leur famille....
Des bergers obligés de gérer le problème des chiens de protection avec les touristes.


Des bergers devenus les esclaves modernes servant à assouvir les fantasmes des écologistes fondamentalistes.

 Cap loup : "Pourtant, l'immense majorité des Français y est opposée" (ndlr : à la régulation des prédateurs).
La totalité des français qui sont pour le loup ne subissent aucune contrainte physique, morale, financière ou psychologique due à son retour.
Sans aller jusqu’à demander à ces Français de vivre ce que nous imposent les écologistes, demandons-leur simplement de faire 1/2 heure de travail supplémentaire par jour non reconnue socialement et financièrement, tous les jours, y compris le dimanche et jours fériés pour que la cohabitation puisse se faire. Ce jour-là, le loup aura bien du souci à se faire !

Cap loup : "Le massacre va donc recommencer. Ceci n'empêchera pas la prédation sur le bétail, car il n'y a pas d'amélioration de la protection des troupeaux"
Une attaque a eu lieu ces derniers jours sur la commune de Beuil. Un troupeau ovin, pourtant défendu par 10 chiens Patou, a été attaqué. Le berger n'a pu que constater que 2 brebis et l'un de ses chiens étaient morts (voir photo ci dessous). L'année dernière (11 chiens de protection), le berger avait déjà subi une attaque, qui avait manqué de le tuer : il avait failli sauter d'une falaise avec plusieurs de ses brebis pendant une attaque de jour.

 

"Les troupeaux ne sont plus attaqués uniquement en période d’estive. La proportion d’attaques au printemps et en automne, voire même en hiver est en constante augmentation. Ces dernières années, des constats ont été réalisés onze mois sur douze, que ce soit sur des troupeaux gérés collectivement ou individuellement."
 

Chien mort au combat à Beuil 06

"Les attaques se produisent de jour comme de nuit. La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection."

"Malgré des montants alloués à la protection des troupeaux, il est indéniable de constater que le nombre d’attaques augmente chaque année, même si l’on peut imaginer que les pertes d’animaux seraient encore pire sans les mesures de protection." Source DDT, ONCFS, DREAL Rhône-Alpes


Lire l'article complet, et les commentaires