Loup, Cap loup récidive persiste et signe

par ouragan
samedi 25 juin 2016

Cap loup est fier de nous annoncer son nouveau livret dont une analyse de la précédente version a déjà mis à jour les incohérences :

"LOUP, POUR EN FINIR AVEC LES CONTREVÉRITÉS SUR LE PASTORALISME"

Le fondement de la stratégie de communication de Cap loup consiste à prôner « l'inutilité du pastoralisme dans nos montagnes », sans toutefois pouvoir le démontrer :

"le pâturage enrichit la biodiversité des montagnes"  : FAUX, SELON CAP LOUP.

Aujourd’hui, nous analyserons uniquement ce chapitre. Libre aux lecteurs de se faire une idée sur le reste du document.

Voyons ce que dit le Plan des Nations Unies pour l'Environnement :

« le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte  »/…./

il constate que : « le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur. »

il ajoute : « qu'est important, l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé.  »publié le 9/03/2015

A ce stade, est il utile d'en dire plus ?

CERTAINEMENT, car voici EN AVANT PREMIÈRE la vidéo (7mn en version courte) de l’interview de M. Sylvain Plantureux, ingénieur agronome, docteur et professeur à ENSAIA* de Nancy, directeur adjoint de recherche à l'INRA Nancy Colmar, il étudie la biodiversité des prairies :

ICI une version plus élaborée (27 mn), complète et pédagogique pour ceux qui veulent approfondir le sujet. 

Tout aussi intriguant, voyons ce que cosigne la LPO, partenaire de Cap loup, dans ce livret : « Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique. »

Et maintenant voyons ce que dit cette même LPO, toujours partenaire de Cap loup, quand elle demande des subventions pour acheter des brebis sous prétexte d'entretenir la biodiversité :  « Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservation des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriale comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies. » ( Référentiel pour le redéploiement du pastoralisme LPO)

*ENSAIA - école nationale supérieure d'agronomie et des industries alimentaires, Nancy, France

 


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