Loup, tour d’horizon

par ouragan
samedi 17 octobre 2015

Le retour du loup, et on peut le craindre, la réintroduction du loup, a soigneusement été caché par les associations et les responsables des parcs nationaux Français ou Italien

 

Italie :

En effet, dans les premières années les responsables du Projet adoptèrent une stratégie pour le moins discutable pour une initiative publique : tenir à l'écart la population et les autorités locales sur ce qui était en train de se faire dans les montagnes de la région de Cuneo pour faciliter la colonisation de la part des loups sur de vastes portions du territoire alpin. Il s'agissait de ne pas diffuser les données en leur possession, de minimiser le problème en cas de signalement fortuit, et pendant de nombreuses années de nier la responsabilité des loups dans les tueries de bétail qui étaient toujours attribuées aux chiens errants (même les vétérinaires de l'Asl n'étaient pas informés, et à cette époque il ne pouvait même pas venir à l'esprit qu'il pouvait s'agir de loups !). C'est seulement au bout de quelques années, avec les protestations croissantes des bergers, choqués par ce qui se passait dans leurs pâturages dans l' indifférence générale et face à l'incapacité de trouver des réponses et des solutions au drame qui était en train de se tramer, qu'on commença à reconnaître "que le loup était "revenu", qu'il y en avait quelques uns, pas beaucoup, des meutes dans presque toutes les vallées de la région de Cuneo, que le problème était géré, et que c'était possible de vivre ensemble."

http://www.alteterre.org/p/documenti.html

 

Espagne : 

5) - A partir des années 90 les loups envahirent tout le reste du versant asturien des Picos. Après une longue et stérile polémique entre bergers et Administration sur lévriers ou chien de chasse - et loups par ci, et chiens par là - on permit aux loups de continuer leur implacable travail et de s’organiser en meutes stables sur le versant océanique des Picos. Avec le consentement de l’Administration du Parc National - qui dans ses presque cent ans d’histoire n’eut jamais aucune estime pour les bergers - on finit par permettre tacitement aux loups de détruire en quelques années un complexe système pastoral adapté et bien réglé qu’il avait fallu des millénaires pour construire. Les loups passèrent ainsi 20 ans à se nourrir quasi exclusivement de bétail domestique. Par contre ce dont on n’a pas le chiffre, c’est la quantité de bergers qui ont jeté l’éponge devant l’impossibilité de maintenir brebis et chèvres dans les estives. Et c’est ainsi que furent vendus et disparurent des troupeaux qui étaient parfaitement adaptés à la montagne, aux cycles annuels de circulation entre estives et zones d’hivernage, et qui pendant des siècles avaient fabriqué fromage et paysage. Aucune organisation écologiste, aucune Administration ni régionale ni nationale n’alerta sur la tragédie écologique, humaine, écologique et culturelle qui nous tombait dessus avec la mort du pastoralisme et l’expansion du loup sur le versant océanique des Picos.

 6) - A partir des années 2000, après en avoir fini avec les brebis et chèvres des Picos, les loups s’attaquèrent aux massifs pré littoraux du Cuera et du Sueve. Ce n’est qu’alors, quand ils massacraient déjà les troupeaux juste à côté des plages de Llanes et Ribadedeva, que sonnèrent toutes les alarmes et que l’Administration voulut bien commencer à sortir les rustines. Trop tard. A ce moment là les loups, grâce à ceux qui leur avaient permis de se répandre sans limite et de se reproduire à leur aise, en avaient fini avec des millénaires de troupeaux fromagers ovins et caprins. L’embroussaillement gagna sans aucun frein et l’écosystème, qui jusque là était géré par la culture des bergers, entra définitivement en dérive. Comme une barque qui n’aurait plus ni capitaine ni équipage. Les loups n’ont rien à faire du territoire, simplement ils en usent en fonction de leur intérêt de grands prédateurs !

https://drive.google.com/file/d/0B9HT6mzNQ__VM2lsUmlrQ0NnT3c/view?usp=sharing

 

France :

De plus, comme le précise l'article dans Marianne du 28 septembre "ENQUÊTE ECOLOGIE" page 64, alors qu'un loup a déjà été tué par erreur au cours d'une battue en 1987," les gardiens du parc ne disent mot face aux éleveurs qui se plaignent d'attaques de chiens . L'administration se justifiera plus tard :" Nous avions pris la décision de ne pas officialiser cette présence de loups avant d'avoir définitivement écarté l'hypothèse qu'il s'agissait de chiens errants ensauvages" Donc pas de chiens errants à cette époque et pas plus maintenant, car tout le monde sait que le loup ne tolère pas de concurrence sur son territoire ! Pourtant c'est de là que vient la légende des attaques de chiens dans l'esprit des écologistes qui sautent sur l'aubaine et continuent encore aujourd'hui, malgré les résultats des études faites par des organisme d'état, a crier aux chiens. Et comble de la dérision, tout cela provient du fait que les éleveurs, tenus à l'écart de la réapparition du loup, par l'état et ces mêmes associations mettant en place la stratégie du chien errant afin de protéger le loup, les éleveurs, donc, sont les premiers qui ont crié aux chiens, ne pouvant imaginer la tromperie des responsables du parc et des associations !

 

Les loups attendent le troupeau en toute quiétude. Utiliser le zoom
 

Tous ceux qui affirment en nous prenant pour des idiots que les chiens font plus de dégâts que les loups ;

 Tous ceux qui affirment au mépris des populations qui subissent la prédation, qu'ailleurs la cohabitation est sereine ;

 Tous ceux qui ne subiront jamais l'ombre d'une contrainte et qui affirment que nous sommes les seuls responsables de l’impossible cohabitation....

 

 Tous ces évangélistes sont les complices de la main mise sur nos terres, de la disparition des derniers petits agriculteurs respectueux, de la fracture sociale entre ville et campagne...

Ils sont complices de divulguer une propagande mensongère à des fins idéologique. Une idéologie mise au service des puissances économiques qui les subventionnent et dont le dessein n'a rien à voir avec la protection de la nature !

 

Ils devront rendre des comptes aux générations futures de se prendre pour le peuple élu chargé de réparer les exactions de nos sociétés. Peuple élu, empreint par la culpabilité qui le rend aveugle et qui ne se pose jamais la véritable question : 

 

POURQUOI RÉINTRODUIRE DES PRÉDATEURS DANS LES ZONES LES PLUS RICHES EN BIODIVERSITÉ ?

 

POURQUOI ENSAUVAGER LES PAYS OU LA VIE RURALE EST CELLE QUI EST LA PLUS RESPECTUEUSE DE NOTRE PLANÈTE ? 

 

le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte.

 

« Alors que le monde devient de plus en plus mécanisé et industrialisé pour la poursuite du progrès, il est facile d'oublier qu'il y a beaucoup à apprendre des modes de vie traditionnels comme le pastoralisme »,
« En effet, un demi-milliard de pasteurs à travers le monde se battent pour maintenir un mode de vie qui est beaucoup plus compatible avec les objectifs de l'économie verte que beaucoup de nos méthodes modernes d'élevage du bétail. »

http://www.newspress.fr/Communique_FR_287183_3497.aspx

 

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