Macron devrait annoncer le passage au stade trois et le report des municipales
par republicain
jeudi 12 mars 2020
Il n’a plus le choix, la maison brûle et retarder cette décision serait criminel. Les écoles et le métro sont des bouillons de culture, il faudrait vraiment s’inspirer de la Corée et de la Chine …
Notre modèle : l’Italie avec un retard d’une semaine
https://www.les-crises.fr/suivi-coronavirus/
Le retard à prendre cette décision s’explique par l’incapacité de la bureaucratie à faire confiance à la médecine de ville.
Ce qui inquiète les médecins, ce sont d’abord les 14% de formes sévères. Si l’épidémie prend de l’ampleur, comme on l’a vu en Italie avec plus d’une semaine d’avance sur la France, cela peut suffire à engorger les services d’urgences, ou plus grave encore, pour les 6% de formes critiques de la maladie, à déborder les capacités des services de réanimations et de soins intensifs.
L’afflux de patients commencera donc dans les cabinets médicaux, en première ligne. « J’ai une salle d’attente à part pour les patients suspects d’infection respiratoire, explique cette généraliste du Pas-de-Calais, pas besoin de réserver une plage horaire pour les cas suspects. »
Les généralistes testeront-ils les patients suspects pour le Covid-19, maintenant qu’un décret du ministre de la Santé va permettre leur utilisation et leur remboursement en ville ? « S’ils arrivent à la vitesse des masques FFP2, ça sera difficile d’en faire », ironise le Dr Emmanuel Bourdrez, médecin généraliste à Solesme, qui depuis une semaine consomme à vitesse accélérée masques chirurgicaux, lunettes de protection et gants. Rappelons que seuls les masques FFP2 protègent efficacement le médecin d’un patient sans masque. « L’idée de la DGS de se contenter d’un masque chirurgical pour le médecin et le patient est irréaliste en médecine générale, souligne le Dr Jérôme Marty, généraliste et président du syndicat l’UFML-S. Comment faites-vous pour examiner la gorge d’un patient qui porte un masque ? »
https://sante.lefigaro.fr/article/coronavirus-que-faire-en-cas-de-symptomes/
L’histoire retiendra que la France n’était pas prête face au coronavirus : ni masques ni tests en nombre suffisant. Les médecins ne disposent pas du matériel nécessaire.
La « com » se déploie pour dissimuler le manque de moyens. On nous explique que les masques, les tests ne servent à rien.
Après avoir enregistré une flambée de contaminations, la Corée du Sud est parvenue à réduire de façon significative le nombre de nouveaux cas de Covid-19 tout en gardant, apparemment, un taux de létalité relativement bas. Mercredi, Séoul totalisait 7.755 cas confirmés, ce qui fait d’elle le quatrième pays le plus touché. Mais le nombre de nouveaux cas s’est considérablement réduit, et seules 60 personnes sont mortes. Cela fait-il de la Corée du Sud un modèle à suivre dans la lutte contre l’épidémie ?
Mercredi, le nombre total de tests effectués s’élevait à 220.000. Le pays compte 500 cliniques habilitées pour les réaliser, dont une quarantaine de cliniques ambulantes, afin de minimiser les contacts entre malades potentiels et travailleurs de la santé. La Corée du Sud a en fait appris de ses propres erreurs