Macron le « surdoué » en économie, n’est resté qu’un banquier d’affaires au service de ses richissimes commanditaires

par Alain Alain
jeudi 24 mars 2022

En 2017 les milliardaires ont mobilisé leurs journaux, magazines et média audiovisuels pour imposer l’image d’un Emmanuel Macron génie de l’économie : « La bombe Macron », « L'homme de la situation ? », « Le phénomène Macron », « Les visions de Macron »... Ce sont les Unes de l’Observateur, L'Express, Challenges, Le Parisien, Paris Match, etc.
En réalité ce phénix de la finance, du budget et de la dette n’est qu’un épigone des Mandeville (début XVIIIème siècle), Adam Smith (fin XVIIIème), de leurs successeurs, Ricardo, Hayek, et autres. Il n’est donc ni innovant ni rénovant. C’est un ressasseur d’idées multiséculaires.
Confirmation par Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes : « Macron n'a pas rompu avec le passé. Il mène une politique très limpide, passéiste, très vieille politique. »

Macron le visionnaire myope.

Le président des ultra-riches, de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot.

- « À sa sortie de l'ENA, Emmanuel Macron participe en 2005 au rapport sur la dette, commandé à Michel Pébereau, alors président de BNP Paribas, par le ministre de l'Économie et des Finances du gouvernement Raffarin, Thierry Breton. Il est ensuite chargé de mission auprès du chef de service de l'Inspection générale des finances, Jean-Pierre Jouyet, en 2007 et 2008.
Repéré par Jacques Attali, Emmanuel Macron est propulsé rapporteur adjoint de la commission pour la "libération de la croissance".
Le rapport de cette commission Attali est remis à Nicolas Sarkozy en janvier 2008, en pleine crise financière.
Voici l'introduction rédigée par Emmanuel Macron : "Le monde est emporté par la plus forte vague de croissance économique de l'histoire, créatrice à la fois de richesses inconnues et d'inégalités extrêmes, de progrès et de gaspillages, à un rythme inédit. L'humanité en sera globalement bénéficiaire. La France doit en créer sa part." » -
En 2008, l’année d’une des plus périlleuses crises économiques mondiales, Emmanuel Macron visionnaire annonce une période extrêmement prolifique et prospère pour le monde et pour la France.

Emmanuel Macron est perçu comme le président des ultra-riches, avis confirmé par François Hollande, on s’en souvient.
Aurélien Pradié, député LR, explicite avec lucidité cette perception.

 Le traitre et le néant de Gérard Davet et Fabrice Lhomme.
« Emmanuel Macron est l'archétype du président de la République qui n'est pas libre, parce que, dans son parcours, il s'est soumis progressivement à des aliénations qui ne sont pas des fidélités personnelles, qui ne sont pas des fidélités humaines. Dans son parcours à la banque, il s'est soumis à des liens qui aujourd'hui le tiennent.
(…)
J'ai juste observé le fait que l'État se soit mis au service d'un intérêt privé. Moi, je n'ai ni d'intérêt avec Pinault ni d'intérêt avec Arnault. Juste cet élément-là est pour moi absolument révélateur de ce qu'est Emmanuel Macron et de l'idée qu'il se fait du pouvoir. Je pense que, notamment, son passage dans la banque d'affaires a créé ça. Il faut comprendre que c'est quand même un microcosme qui est, pardon pour le mot, à la limite de la consanguinité, fréquentent les mêmes restaurants, ils vont en vacances aux mêmes endroits, ils se cooptent de la même manière…" Et moi, j'ai un problème avec ça, j'ai toujours détesté les cercles. Et eux, ils ne fonctionnent que via ces cercles-là. Quand j'ai posé la question, j'ai dit aux collègues : comment ça se passe, dans un milieu comme ça ? Bernard Arnault appelle son ami Emmanuel en disant : "J'ai besoin qu'on me rende un service". »

Illustrations des propos de ce député.
Banquier chez Rothschild Macron s’occupait des fusions-acquisitions. Ministre de l’économie il a continué dans l’intérêt de la France. Pas sûr !
Il a autorisé la vente d’Alstom qui fabriquait les turbines de nos centrales nucléaires, de nos sous-marins nucléaires, de notre porte-avions nucléaire. D’une part cette démarche a été assez trouble : c’est l’objet du prochain paragraphe. D’autre part c’est devenu une catastrophe avec son rachat partiel aujourd’hui : explication dans le paragraphe suivant.

Le traitre et le néant de Gérard Davet et Fabrice Lhomme.
Les auteurs citent Olivier Marleix, député LR, rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur la vente d’Alstom à General Electric en 2014.

- « Il faut savoir que durant les seules deux années qu'Emmanuel Macron a passées à Bercy (août 2014- août 2016), c'est l'âge d'or des fusions-acquisitions en France, relance Marleix. Vous avez quatre boîtes du CAC 40 vendues, ce n'est pas rien : c'est 10 % du CAC 40 qui est vendu à ce moment-là !
Alstom à General Electric (GE) - Alcatel à Nokia, Lafarge à Holcim et Technip à FMC vente extrêmement douteuse là aussi, c'est la petite boîte qui rachète la grosse, et tout ça est tellement foireux que, d'ailleurs, trois ans après, on est en "défusion"(Scission issue d'une fusion récente). Les trois premières ventes, à l'évidence, sont des ventes qui n'ont pas pu se faire sans la signature d'Emmanuel Macron, ministre de l’Économie.
Si les opérations financières d'envergure potentiellement douteuses sont nombreuses aux yeux de Marleix, l'une d'elles concentre tous ses soupçons : la cession de la branche énergie d'Alstom au géant américain General Electric, en novembre 2014. "C'est juste la boîte qui fait les turbines de nos cinquante-six réacteurs nucléaires, ironise Marleix. Il n'y a pas de doute sur le fait qu'Alstom, pour être vendu, avait besoin de l'autorisation du ministre de l'Économie. Il y a les réacteurs nucléaires, et aussi évidemment toutes les turbines de propulsion de nos sous-marins nucléaires et du Charles de Gaulle... C'est cette nature stratégique qui impose la signature du ministre." 
Évoquant explicitement un possible pacte de corruption, Marleix écrit : "Le ministre de l'Économie en poste au moment de l'annonce de la vente d'Alstom Power - Arnaud Montebourg - semble avoir été court-circuité par la présidence de la République. Et-plus spécialement par le secrétaire général adjoint de l'Élysée, un certain Emmanuel Macron, devenu à son tour... ministre de l'Économie lors de la signature finale du rachat, le 4 novembre 2014.
Le 23 octobre 2012, (...) l'Agence des participations de l'État (APE), placée sous la tutelle de Bercy, diligente en toute discrétion une étude - y figure la mention Secret -, réclamée au cabinet de conseil en stratégie américain AT Kearney. Le tout dans le cadre d'une procédure d'urgence. La commande révèle le souhait du groupe Bouygues, actionnaire de référence, de céder sa participation au capital d'Alstom...


Et cette commande d'une étude qui vaut quand même 200 000 euros est passée directement par l'APE. C'est une incongruité ! Puisque l'État n'était plus actionnaire, il n'y avait aucune raison de demander ça à l'APE ...
La conclusion du député Marleix est limpide : "L'auteur de cette commande était le secrétaire général adjoint de la présidence de la République de l'époque (Emmanuel Macron), qui a joué un rôle personnel, actif et déterminant sur ce dossier. Cet affairisme dans le dos du ministre est quand même en soi déjà problématique, compte tenu notamment des enjeux."
Marleix martèle : "Macron est intervenu en amont dans cette vente, en sous-main, sans en informer le ministre de l'Économie, et ma conviction, c'est qu'il l'a fait tout seul, il n'en a même pas informé Hollande",...
Entendu le 11 mars 2015 devant la commission des affaires économiques, Macron, encore ministre, avait toutefois juré que "le gouvernement avait été mis devant le fait accompli et s'était trouvé face à un projet totalement ficelé." Pour Olivier Marleix, cette explication "relève de la fable".
S'appuyant sur les premières exploitations des MacronLeaks, cette fuite de données internes à la campagne de Macron en 2017, Marleix se dit "assez stupéfait de trouver dans la liste des donateurs et des premiers bénéficiaires des levées de fonds de la campagne, des organisateurs et des premiers donateurs des dîners de levées de fonds, des noms qui sont ceux que je trouve dans la colonne des gens ayant eu des success fees (honoraires en cas de succès) dans cette affaire Alstom/GE".
En effet, la consultation de la liste des principaux donateurs de la campagne présidentielle du fondateur d'En Marche, à laquelle nous avons eu accès, révèle des éléments dérangeants. Notamment l'omniprésence d'anciens comme actuels cadres ou associés-gérants de la banque d'affaires Rothschild & Co. Établissement grassement payé - aux côtés de la Bank of America - par Alstom pour l'opération de cession à GE, mais aussi ancien employeur l'Emmanuel Macron (entre 2008 et 2012).
Marleix résume : "Une banque d'affaires, elle n'est rémunérée qu'aux success fees (honoraires payés qu’en cas de succès). Si la vente ne s'était pas faite - en clair, s'il n'y avait pas eu la signature d'Emmanuel Macron pour avaliser cette vente, puisque au final c'est lui qui l'autorise -, la banque Rothschild n'aurait rien perçu. Sa signature, elle a une importance considérable. Et donc c'est assez problématique de retrouver dans la liste des principaux financeurs de sa campagne un certain nombre d'associés qui ont eu eux-mêmes intérêt à cette vente..."
De fait, à l'occasion de la cession d'Alstom Énergie à General Electric, l'entreprise française a versé la coquette somme de 265 millions d'euros (hors taxes) pour payer des intermédiaires ! "Et il est difficile d'imaginer que GE n'a pas mis au moins autant d'argent sur la table", affirme Olivier Marleix, désireux de connaître le montant total des commissions versées aux intermédiaires sur l'ensemble des opérations autorisées entre août 2014 et août 2016, lorsque Macron détenait le portefeuille clé de l'Économie.
Période de frénésie financière intense au cours de laquelle, outre les opérations Alcatel, Lafarge, Technip et donc Alstom déjà évoquées, Bercy a avalisé la cession de Safran Identity à l'américain Advent-Oberthur, STX-Chantiers navals à l'italien Fincantieri et même l'aéroport de Toulouse-Blagnac à la Chine. Au total plusieurs dizaines de milliards d'euros d'actifs d'entreprises stratégiques françaises. » -

Suite de l’histoire, le rachat d’une partie d’Alstom par EDF aujourd’hui.

Le Canard enchaîné, mercredi 16 février 2022. 
Sous le titre :
 "Le ruineux triomphe industriel de Macron.
 Coût du rachat des turbines nucléaires Arabelle vendues en 2015 à General Electric : 1,2 milliard, soit deux fois plus cher que le prix de vente... "
le journal révèle le coût réel de l’opération.

 - « Le 10 février, lors de la visite de Macron à l'usine de Belfort, "J'étais un collaborateur quand, ça s'est fait", (la vente d’Alstom à GE en 2015) a affirmé le Président aux ouvriers d'Alstom. Emouvant (Et encore une fois menteur éhonté). Ce collaborateur était tout de même ministre de l'Economie au moment de la vente (D’Alstom), à la fin de 2014. Et ce sous-fifre s'intéressait si peu à la chose que, deux ans plus tôt, secrétaire général adjoint de l'Elysée, il avait mandaté secrètement le cabinet américain A.T. Kearney pour déjà étudier la vente d'Alstom à GE. Tout ça dans le dos du ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, sans parler du président Hollande, pas plus informé.
EDF va débourser plus de 1 milliard d'euros dans l'opération, bien plus que les 240 millions évoqués dans la presse via certaines fuites bien intentionnées. À noter, ni EDF ni Alstom ni General Electric - et encore moins Bercy - n'ont laissé filtrer de chiffres sur le montant de l'opération. "Les conditions financières de la transaction n'ont pas été précisées", indique curieusement le communiqué conjoint EDF-GE du 10 janvier.
Pour tout arranger, EDF devra aussi reprendre une dette de 65 millions d'euros de GE. À l'arrivée, c'est bel et bien un chèque de 1,2 milliard de dollars (1 050 milliard d'euros) que l'électricien va signer pour racheter à GE ce qui lui avait été vendu 585 millions d'euros sept ans plus tôt. Près d'un demi-milliard de perte, donc.
La boîte que rachète EDF a été singulièrement rétrécie - d'environ un quart, selon les estimations - par rapport à celle qu'avait vendue Alstom.
En effet, GE a exigé de garder la construction des turbines Arabelle sur son continent : aux Etats-Unis, où les projets du nucléaires sont nombreux, mais aussi au Canada et en Amérique centrale et du Sud. GE conservera et dans le monde entier - la maintenance des turbines des centrales à charbon.
Racheter presque deux fois plus cher une boîte diminuée d'un quart : le patriotisme (électoral) est devenu hors de prix.
Le Parquet national financier (PNF) s'apprête à ouvrir une information judiciaire. Motif : la plainte pour corruption déposée il y a quatorze mois ! Par l'association Anticor.
Le PNF a également sur le feu depuis trois ans une enquête préliminaire pour corruption, trafic d'influence et prise illégale d'intérêts, à la suite du signalement du député (LR) Olivier Marleix. Le rapporteur de la commission d'enquête parlementaire qui s'est intéressée à la vente d'Alstom Energie s'interrogeait sur le rôle joué par Emmanuel Macron dans cette vente.
Une opération très profitable pour Bouygues, qui n'arrivait pas à se débarrasser des 28 % d'actions de la boîte qu'il possédait. » -

Autre détail sulfureux dans cette affaire rapporté dans le même livre.

« Hugh Bailey, conseiller en affaires industrielles au cabinet d’Emmanuel Macron ministre de l’Économie a supervisé l’attribution d’une aide de 70,3 millions à General Electric. Après quoi, environ deux ans plus tard, il a été mis en disponibilité en novembre 2017 pour devenir directeur des affaires institutionnelles puis directeur général en avril 2019 de … General Electric France. »
Mais ce n’est pas fini. Ce monsieur Hugh Bailey avant tout ça avait travaillé pour … Alstom !!!

Pour ce quinquennat Emmanuel Macron avait prévu la privatisation de la Française des jeux (FdJ), réalisée, et celle des aéroports de Paris (ADP). Il avait envisagé encore celle de certains barrages électriques. La pandémie de Covid a fait foirer ces foireuses opérations dont voici le projet ADP expliqué ci-dessous.

Le grand manipulateur - Marc Endeweld.

- « Mais le grand dossier que porte Augustin Romanet (PDG d'Aéroports de Paris - ADP), avec le gouvernement, est celui de la privatisation d'ADP, sous la houlette d'Alexis Kohler (actuel secrétaire général de l'Élysée). En a-t-il parlé au président élu lors de son rendez-vous avec lui avant l'investiture ? Sûrement. Cette décision est contestable car Aéroports de Paris est une machine à cash qui rapporte chaque année à l'État 170 millions d'euros de dividendes et 260 millions d'euros d'impôts sur les sociétés, comme le reconnaissait Augustin de Romanet cet été lors de son audition à l'Assemblée nationale. Dans ces conditions, pourquoi le gouvernement, Macron et Romanet veulent-ils absolument privatiser une telle pépite ? Ce projet, le président l’avait déjà en tête quand il était ministre. À deux reprises, il avait essayé de convaincre Hollande de s'y engager. Sans succès.
Cette privatisation est hors norme, et le schéma proposé par le gouvernement est d'une rare opacité. Dans le projet ADP, dont l'État actionnaire à 50,6 %, va être transformé en une concession de soixante-dix ans. Alors que la vente de l'entreprise est estimée à 8 milliards d'euros, le gouvernement prévoit de payer des indemnités jusqu'à 1 milliard d'euros aux actuels actionnaires ! Payer pour privatiser, drôle de manière de préserver l'intérêt général. Mais il y a une autre étrangeté, l'État prévoit aussi de racheter les actifs d'ADP au terme de la concession. Pour l'heureux bénéficiaire de l'opération de privatisation, le futur acheteur de la société d'aéroport, ce sera un double jackpot. Médiapart, 18 février 2019. » -

Voilà la dernière partie du portrait d’Emmanuel Macron dans lequel j’ai présenté une partie de ce que j’ai appris le concernant dans mes nombreuses lectures : traitre, menteur, vantard, ingrat, borderline (toujours à la limite) et pas particulièrement doué. Tout ce qui a été évoqué est incontestablement exact parce que jamais contesté par lui.
Et pourtant aujourd’hui le nombre de personnes déclarant envisager de voter pour lui est de 30 % dans les sondages.
Comment est-ce possible ? Qui sont-elles ?

Toutes les études analysant les résultats de l’élection présidentielle de 2017 caractérisent les électeurs de Macron du premier tour comme :

- appartenant aux catégories socioprofessionnelles favorisées à très favorisées ;

- doté d’un niveau d’étude plutôt élevé ;

- très majoritairement urbains ;

- plutôt satisfaits de leur condition ;

- confiants dans l’avenir.
Donc vous comprenez pourquoi ils votent pour lui et ils souhaitent que ça continue.

Eux sont bien informés, eux savent repérer où est leur intérêt, eux savent qu’en votant nombreux ils vont le préserver leur intérêt, eux sont contents de vous entendre réclamer « surtout pas de politique, tous pourris, je ne voterai pas ». Eux ne sont pas naïfs.

À toutes fins utiles, souvenez-vous qu’il y a des élections législatives après la présidentielle. En ne donnant pas une majorité absolue aux partis soutenant le président choisi, on rétablit un peu de démocratie et on empêche le souverain élu de tout gouverner tout seul, omnipotent, omniscient, jupitérien, prophète illuminé qu’il se croit être, surtout si c’est Macron, mais que par la force de la nature il ne peut pas être.

Sinon, avec ce genre d’énergumène archangélique, pas très loin de se croire investi d’un sacerdoce divin, le risque existe de tomber dans une « démocrature » ou une monarchie absolue. Si on y ajoute un brin de folie on découvre Bolsonaro, Trump ou Poutine.

Sur Emmanuel Macron, mes chroniques sur Agoravox :

Électeur que sais-tu de l’individu Emmanuel Macron ? Deuxième partie : Macron borderline

Électeur que sais-tu de l’individu Emmanuel Macron ? Première partie : le vantard, l’ingrat

SuperMacron nous protègera. Alléluia !

Nous sommes tellement nombreux à ne plus supporter Emmanuel Macron : attention danger !

Comme dans la chanson de Brassens, « tous derrière, tous derrière, lui devant » : Macron tout seul a failli sauver la paix du monde

Président cambrioleur, Corinne Lhaïk : « Emmanuel Macron est un diamant »

Macron 2017 : la révolution, la modernité, la probité, la moralisation ! Début 2020, confirmation ?


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