Macron nous refait le coup des conseils de défense mais qui est donc responsable de la crise énergétique ?
par republicain
jeudi 8 septembre 2022
Macron nous refait le coup des conseils de défense pour l’énergie, il entend nous faire croire que Poutine porte la responsabilité de la crise énergétique, la Presse et les moutons suivent.
Mais ouvrez donc les yeux, avant Macron 80% de l’électricité était nucléaire, nous en exportions et nos entreprises bénéficiaient du kwh LE MOINS CHER D EUROPE
LES DISPOSITIONS QUI SONT A L'ORIGINE DE LA CRISE ONT ETE MISES EN PLACE PAR MACRON ET PERDURENT ENCORE
Nous fermerons les deux réacteurs de Fessenheim au premier semestre 2020. C’est clair, c’est net. #QAG pic.twitter.com/KTAX38ReAv
— Edouard Philippe (@EPhilippe_LH) November 27, 2018
LORS DES DEBATS DES PRESIDENTIELLES CETTE POLITIQUE IMBECILE A ENCORE ETE SERVIE AUX ELECTEURS par le pouvoir ( débat Zemmour Le Maire puis débat Macron Le Pen)
Au 5 juillet 2022, d’après les données transmises par EDF, seule la moitié des réacteurs français étaient disponibles à la production. Soit 28 sur 56. Visites décennales pour certains du fait de la prolongation du parc nucléaire au-delà de 30 ans et, pour d’autres, pour maintenance (problèmes de corrosion et risques de fissures), rechargement de combustible ou autres raisons techniques.
Les épisodes caniculaires obligent en outre les centrales à réduire ou arrêter leur activité.
En 2022, le nucléaire français est à son niveau historique le plus bas : les dernières estimations se situent actuellement entre 280 et 300 térawatt-heure (TWh) pour l’année.
Conséquence : jamais la France n’a acheté autant d’électricité à l’étranger.
Pourquoi ?
La France se détourne du gaz russe acheminé par gazoduc (qui n’est pas cher) pour se tourner vers du Gaz naturel liquéfié (plus cher).
Un tiers du gaz en France est utilisé pour produire de l’électricité, et cette part devrait augmenter cette année pour compenser le ralentissement du nucléaire.
L’une des principales mesures de la loi énergie climat 2019 :
Conformément aux engagements du président de la République, confirmés à l’occasion de la présentation de la Stratégie française pour l’énergie et le climat de novembre 2018, les deux réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim seront arrêtés d’ici l’été 2020. Le ministère de la Transition écologique et solidaire a par ailleurs signé un projet de territoire pour Fessenheim afin d’accompagner cette transition.
La diversification du mix-électrique, dans le cadre d’une stratégie de réduction lissée et pilotée des capacités nucléaires existantes, sera poursuivie pour atteindre 50 % de la production en 2035.
Ainsi, la loi énergie climat impose en 2019 la suppression des tarifs réglementés de gaz naturel. Cette mesure est décidée par le Conseil d’Etat, qui juge que les tarifs réglementés de gaz ne respectent pas les droits communautaires.
Pour les particuliers ayant souscrit une offre aux tarifs réglementés du gaz auprès du fournisseur historique de gaz naturel, Engie, leurs contrats restent valables jusqu’au 30 juin 2023.
Pour les clients professionnels, les contrats aux tarifs réglementés s’arrêtent dès le 1er décembre 2020. Ces consommateurs devront tous choisir une offre de marché d’ici là. Le projet de loi prévoit d’accompagner au maximum les consommateurs dans cette démarche. Un outil de comparaison des offres fiables sera notamment mis à disposition par les pouvoirs publics pour les consommateurs
Tous les fournisseurs d’électricité alternatifs ont le droit d’acheter à bas coût de l’électricité à EDF. La quantité comme le tarif de vente sont fixés par l’Etat.
Cela représentait jusqu’à présent 25 % de la production d’EDF (soit 100 TWh).
Et chaque mégawattheure était vendu par EDF 42 euros à ses concurrents. Suite à la récente décision gouvernementale, ce sont 30 % de la production d’EDF, soit 120 TWh, qu’EDF sera tenue de vendre à ses concurrents au tarif de 46,20 euros le mégawattheure.
« EDF va être obligée d’aller acheter de l’électricité à 400 euros le MWh pour la revendre à 46,20 euros à ses concurrents, qui la revendront à 400 euros ! »
L’entreprise chiffre sa perte à 8 milliards. Son PDG Jean-Bernard Lévy a estimé qu’il s’agissait d’un « véritable choc ».
EDF SERA NATIONALISEE ET LES CONTRIBUABLES PAIERONT : tout est dans cette vidéo
#LaRef22 Jean-Bernard Levy explique pourquoi la loi de fermeture des 14 réacteurs nucléaires, qui est toujours en vigueur, limite le nombre d'ingénieurs et de techniciens qu'EDF peut recruter pour préparer la construction de nouveaux réacteurs... puisqu'il s'agit d'en fermer ! pic.twitter.com/m7Uy1GtVHc
— Kâplan (@KaplanBen_Fr) August 29, 2022
EDF a fait savoir ce jeudi que plusieurs réacteurs nucléaires seront remis en service plus tard que prévu, ce qui entraînera un plus grand déficit d’approvisionnement en électricité pour octobre, novembre et décembre. L’annonce a immédiatement fait bondir les cours sur les marchés, qui atteignaient déjà des niveaux inédits au moment où la France s’inquiète d’un manque de production électrique cet hiver.
Beaucoup de centrales sont à bout de souffle, que ce qui a été définis pour une durée de vie de 40 ans ne peut pas être prolongé indéfiniment, qu’il y a souvent des incidents heureusement pour l’instant pas catastrophie, que nous avons perdu beaucoup de compétences depuis le démantèlement d’Aréva ou même avant (voir les EPR qui en plus ne sont en rien révolutionnaire) , etc, etc. Ceci étant vous avez raison faudrait faire tout ce qui est possible tout de suite pour entretenir ce qui peut lêtre et aussi investir massivement sur d’autres sources d’énergie. Mais avec ce gouvernement que de la com rien d’autre !!
JeanLouis 05 un lecteur du Blog
Nucléaire et perte de compétence :
« En 2006, le 1er ministre chinois considérait EDF comme le leader mondial dans le nucléaire »
« Le 1er exportateur de centrales aujourd’hui, c’est Rosatom, le Russe qui il y a 30 ans a connu Tchernobyl »
« La compétence reviendra »
P. Gadonneix
https://www.bfmtv.com/economie/nucleaire-et-perte-de-competence_VN-202109140435.html
Les compétences françaises liées au nucléaire sont comme les centrales : elles vieillissent. Tout au long de son intervention devant l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) de l’Assemblée Nationale, le 16 mai 2019, le président de l’Autorité de Sureté Nucléaire s’est inquiété de la perte de compétences industrielles de la filière nucléaire, en particulier dans les PME.
Imaginez des fabricants de téléphone obligés de ne plus fournir d’appareils à partir de 1999, ils ne reconnaîtraient plus rien en revenant dans le business aujourd’hui ! Tout a changé dans les techniques, le numérique a révolutionné le secteur nucléaire, ceux qui ont continué à construire, les Russes et les Chinois, ont pris une avance considérable ! Nous n’avons pas compris collectivement les exigences de l’activité industrielle : continuer la recherche, poursuivre la fabrication, se confronter au réel. Aucun dirigeant de notre pays n’avait de culture industrielle et ils ont cédé à l’idéologie anti-nucléaire très facilement pour bien se faire voir des électeurs, et quand ils ont pu expliquer au peuple que l’éolien et le solaire allaient résoudre tous leurs problèmes, ils ont sauté sur le concept « renouvelable » qui risque de nous envoyer dans le mur aujourd’hui. C’est un mix électrique qui va se développer et non une monoculture improprement appelée « verte » ou « propre ». Il fallait développer le solaire, mais considérer que cela allait suffire à la consommation des Français était un mensonge. On aurait pu aussi maintenir des compétences nucléaires françaises en installant des centrales à l’étranger, mais les gouvernements n’ont pas su non plus arrêter la stupide guerre des égos et confier le dossier à quelqu’un de loyal et compétent comme l’avait fait le Général de Gaulle.
NOUS PAYONS LA FACTURE DE LA BETISE ET DE LA DEMAGOGIE
Les gens n’ont aucune idée des ordres de grandeur. Golfe du lion 3750 milliards de m3 Débit du Rhône 1750 m3/s 0.15 milliards de m3 par jour Pour augmenter de 0.1° le Golfe il faudrait que le Rhône soit à 2500°. C’est chaud ou : +2° du Rhône = +0.00008° sur le Golfe
Evidement les calories d’une centrale dans le Rhône ont disparues dans le sol ou l’air à 5 km après la centrale et n’arrivent jamais en mer. L’eau rejetée ne doit pas dépasser de plus de 3° la T° du fleuve et représente qu’une petite partie du débit du fleuve
Je ne ferai pas le calcul mais je pense que les calories des pipis à 37° des 5 millions de Français qui vivent sur le Rhône représente un chiffre équivalentMarco Nius
🛑Jean-Luc Mélenchon raconte que l'eau qui sert à refroidir les centrales nucléaires réchauffent la mer Méditerranée 😳😳😳 mais Allo ! pic.twitter.com/BiIiJqWE3b
— Peau d'âne (@ClaireJardin1) August 28, 2022
Plusieurs pays d’Europe centrale et d’Europe de l’Est misent aussi sur l’énergie nucléaire. Ils veulent réduire leur dépendance vis-à-vis du charbon et des importations de gaz naturel ou remplacer leurs centrales nucléaires existantes par de nouvelles installations modernes. En Slovaquie, deux réacteurs de modèle russe sont ainsi en construction. La Roumanie a mis en service sa centrale nucléaire la plus récente en 2007 (Cernavoda 2, un réacteur canadien Candu à eau lourde). Le pays prévoit de construire deux autres unités du même type au cours des prochaines années avec l’aide chinoise.
La construction de nouvelles centrales nucléaires en Bulgarie, en République tchèque et en Lituanie est également sérieusement envisagée. La Hongrie aussi souhaite construire de nouvelles centrales nucléaires. En 2014, elle a donc conclu un accord avec la Russie pour la construction de deux tranches.
La Russie et l’Asie misent sur l’énergie nucléaire
La Chine est passée tardivement à l’énergie nucléaire. Le pays n’a mis sa première centrale nucléaire en service qu’au début des années 1990. Aujourd’hui, 49 centrales nucléaires approvisionnent le pays en électricité (situation : janvier 2021). Leur part dans le mix électrique chinois est de 4%. Cette proportion va fortement augmenter au cours des prochaines années : plus d’une douzaine de centrales nucléaires sont en construction et trois douzaines sont à un stade de planification avancé. Le Bangladesh et la Corée du Sud mènent eux aussi des activités de construction et les deux pays ont chacun lancé la construction de leurs deux premières centrales.
La Russie et l’Inde poursuivent également des projets de développement ambitieux. La Russie souhaite mettre en service deux nouvelles constructions par an afin de pouvoir exporter davantage de gaz naturel à bon prix en Europe de l’Ouest. Fin 2017, sept réacteurs étaient en construction, parmi lesquels la première centrale nucléaire flottante au monde dont les deux petits réacteurs permettront l’alimentation en électricité et en chauffage de l’Arctique russe. En Inde, six réacteurs étaient en construction fin 2017 et environ 20 installations supplémentaires étaient prévues. Le Pakistan ajoute deux nouveaux réacteurs aux quatre dont il dispose déjà.