MACRON : Une politique économique nulle et dangereuse qui porte enfin ses fruits, pas de croissance et du chômage…

par republicain
jeudi 31 janvier 2019

 

MACRON : Une politique économique nulle et dangereuse qui porte enfin ses fruits, pas de croissance et du chômage…

 

Dominique Seux et autres plumassiers macronisés sont surpris par les mauvais résultats de la croissance. Il ne reste plus qu’à accuser… les gilets jaunes. Problème, les chiffres portent sur la période qui précède le mouvement. La politique de Macron est fondamentalement mauvaise, elle a tué la croissance en 2017/2018 en cassant le pouvoir d’achat.

Aujourd’hui les macroniens comptent sur la hausse du pouvoir d’achat, mesures qui ont laissé de côté 23 millions de personnes ( retraités, fonctionnaires)

Et Dominique Seux rabâche que les mesures infusent… Mais bordel lui a-t-on un jour appris l’économie.

La droite macronocompatible s’extasie devant les réformes mais lesquelles ?

La gauche macronocompatible ne voit pas de changement et pour cause Macron d’une façon ou d’une autre conduit l’économie de la France depuis maintenant sept ans 

Avec Macron, c’est simple, il réforme mais ses réformes sont crétines et contre productives, c’est même à ça qu’on les reconnait.

Dernière en date la hausse du seuil de revente à perte des produits alimentaires va conduire dès vendredi à une augmentation de leurs prix.

La note s’annonce salée pour les consommateurs. Les prix de nombreux produits alimentaires vont augmenter à partir de vendredi, en raison de l’entrée en vigueur de la loi Alimentation, révèle ce mercredi Le Parisien

A titre d’exemple, le prix du lait pour enfant de la marque Guigoz va bondir de 8,1% (16,48 euros contre 15,25), selon les données qu’un grand distributeur (qui a souhaité rester anonyme) a livrées au quotidien.

Cette hausse est la conséquence directe de la mise en application de la loi Alimentation, votée en octobre 2018, la grande distribution voit son seuil de revente à perte fixé à 10% sur les produits alimentaires ou la nourriture pour animaux. En clair, elle a l’obligation de faire 10% de marge sur de nombreux articles.

Cette hausse des prix concerne au final en majorité les produits sur lesquels les marges de la grande distribution étaient faibles. Selon Le Parisien, qui est entré en contact avec un grand distributeur, la hausse moyenne des prix est de 6,3% sur 24 produits très prisés des consommateurs. La bouteille de Coca-Cola enregistre ainsi une hausse de 5% (1,46 euro contre 1,39) et le prix du camembert bondit de 8,6% (1,51 euro contre 1,39 jusqu’ici).

Quel est le crétin qui peut me démontrer que ces augmentations profiteront aux agriculteurs ?

https://pgibertie.com/2017/10/11/alimentaire-emmanuel-macron-sinspire-du-modele-sovietique-de-fixation-des-prix/

Réforme idiote après une longue série :

 

Avant les gilets jaunes Macron obtenaient déjà des résultats, ils étaient catastrophiques :

 

Pour comprendre je vous renvoie à quelques lectures :

 

https://pgibertie.com/2018/02/12/france-isnt-back-la-politique-economique-decryptee/

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MASSACRE FISCAL :dans les pas de Hollande

La hausse de la CSG et les relèvements de taxes sur le tabac et les carburants vont fortement affecter les ménages. Les soi-disant compensations (baisse de la taxe d’habitation et des cotisations sociales, transformation de l’ISF…) auront un effet partiel et fragmenté.

Notre ministre de l’Économie l’a dit et répété la semaine dernière : il n’y aura pas de nouvel impôt pendant ce quinquennat ; en omettant cependant de préciser qu’avaient d’ores et déjà été instaurées pas moins de sept contributions et taxes en huit mois. À celles-ci s’ajoute une nouvelle taxe locale héritée du quinquennat Hollande. Des taxes portant sur les ventes de logements par les offices HLM, les industries du papier, l’exploration d’hydrocarbures et les sites géothermiques, deux contributions exceptionnelles sur l’impôt sur les sociétés, l’impôt sur la fortune immobilière (qui opère un prélèvement sur les “petits riches”, propriétaires de leur résidence principale et de leur résidence secondaire, alors que les vrais multimillionnaires ne paieront plus d’ISF), ou encore la nouvelle taxe “inondation” entrée en vigueur le 1er janvier, qui s’ajoute à la taxe d’habitation.

Dès le 1er janvier, la CSG augmente de 1,8 point. Si Macron a claironné la suppression des cotisations salariales chômage et maladie, cette diminution n’interviendra qu’en deux temps : une baisse de 2,2 points au 1er janvier puis de 0,95 point en octobre et, surtout, elle ne concerne pas des catégories importantes de la population : retraités, indépendants et fonctionnaires notamment. Pour ces derniers, les compensations promises sont encore nébuleuses.

 

Quant à la fiscalité des produits énergétiques, en particulier des carburants, elle été revue à la hausse au 1er janvier du fait de la montée en charge de la taxe carbone, tandis que les prélèvements sur le tabac vont augmenter en mars (après une première hausse en novembre dernier).

La politique de Macron va dégrader d’au moins 0,7 point le pouvoir d’achat des ménages au 1er trimestre 2018 selon l’Insee. Sur l’ensemble de l’année, les prélèvements obligatoires devraient augmenter de 4,5 milliards d’euros, soit une baisse de 0,3 point de pouvoir d’achat en moyenne annuelle.

Les média parlent pourtant d’une hausse de pouvoir d’achat au terme d’une démonstration ubuesque : l’État augmente les taxes sur le tabac et le gazole. Les Français baissent leur consommation de cigarettes et abandonnent leurs voitures diesel. En fumant moins et en roulant à l’essence, ils gagnent du pouvoir d’achat !

La hausse des impôts sera-t-elle compensée par les effets de la mesure phare :supprimer l’impôt sur la fortune, et le remplacer par un impôt sur la fortune immobilière (IFI) ajouté à un prélèvement forfaitaire unique (PFU) à 30% sur les revenus du capital. Inscrit dans le projet de loi de finances pour 2018, le texte a été voté par l’Assemblée nationale le 20 octobre dernier.

Mais après avoir demandé à Bercy des chiffres sur les répercussions d’une telle mesure, le constat du Sénat est sans appel. L’introduction de l’IFI et du PFU aurait « des effets très limités sur l’emploi et la croissance », peut-on lire dans le document transmis aux membres de la commission des Finances. « Ces deux mesures conduiraient à long terme à une augmentation du PIB de 0,5 point et à la création de 50.000 emplois ». Loin de rentabiliser le coût de la mise en place des deux nouvelles taxes, estimées à 4,5 milliards d’euros en 2018 et 5,1 milliards dès 2019.

L’article 16 de la loi TEPA du 21 août 2007 avait créé une réduction d’impôt de solidarité sur la fortune en cas d’investissement dans les PME non cotées

La transformation de l’ISF en IFI met fin aux réductions d’impôts sur la fortune pour l’investissement dans les PME. Indiscutablement, la disparition du dispositif est un coup dur pour les contribuables et l’industrie des fonds de défiscalisation.

les pme perdent un millard d’euros de financement avec la disparition de l’ISF PME

Pas la moindre mesure pour assainir l’économie

La croissance ne fait pas seulement reculer le chômage, elle est le meilleur moyen pour réduire les déficits publics car à impositions identique les recettes augmentent avec 1,1% de croissance le déficit est supérieur à 3%. En 2017 il tombe à 2,9% du pib, avec 1, 8% de croissance .Cocorrico !!! Non un simple effet mécanique …

Tout doit donc être fait pour soutenir la croissance.

Deux variables pourraient faire peser un risque sur la reprise : les taux d’intérêt tout d’abord. Une hausse trop rapide aux Etats-Unis pourrait, dans une certaine mesure, se traduire par une hausse des taux européens qui pourraient compromettre l’investissement. La seconde variable est la baisse du dollar, à laquelle on assiste depuis quelques mois et que visiblement rien ne vient interrompre. Elle pourrait heurter la compétitivité des produits européens et devenir un risque pour la Banque centrale européenne

Mais il est un autre phénomène mécanique à prendre à compte , le coût de la dette. Si l’Etat emprunte à 0% la dette publique n’est pas un problème mais si l’emprunt se fait à 30 ou 40% alors la dette nourrit le déficit et c’est le drame grec.

La France a largement profité de la période d’argent facile depuis 2012 grâce à Janet YELLEN de la FED et Mario DRAGHI de la bce, la charge des intérêts de la dette n’a cessé de se réduire, alors que parallèlement, l’endettement de la France était en hausse régulière. Grâce à une gestion habile, le Trésor a pu devancer parfois des échéances en profitant de la diminution régulière des taux. A l’automne 2016, le loyer de l’argent était tombé à zéro. Un an plus tard, il était seulement de 0,5%. Cette fois, il atteint le chiffre symbolique d’un pour cent. Celui-ci peut paraitre modeste. Mais il est seulement un point de départ à une nouvelle évolution qui sera plus lourde pour les finances publiques.

Car la période bénie que le pouvoir aurait pu utiliser pour amorcer la grande réforme, comme l’y invitait régulièrement la Cour des Comptes, est désormais terminée.

Et le pays risque d’être confronté dès maintenant à des échéances douloureuses. Car, les Etats-Unis, qui sont à l’origine du changement, ont déjà redressé la barre et s’apprêtent cette année à relever au moins à quatre reprises le montant de leurs taux, entraînant le monde entier dans leur sillage. Parallèlement, les banques centrales freinent leurs engagements, réduisent le robinet du crédit en resserrant leur politique monétaire.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/quand-hausse-taux-interet-risque-gonfler-dette-france-3297499.html#3deiAHmspd6pkpeY.99

Enfin, si la dette française constitue une cible de choix pour les spéculateurs, c’est aussi parce que le rendement offert par les emprunts d’Etat de l’Hexagone est trop bas, au vu de nos problèmes structurels (perte de compétitivité)..

 

Etait il opportun de perdre 5 milliards d’euro de recettes annuelles sans contrepartie avec la suppression de l’isf ?

 

A cela s’ajoute le coût dramatique de la suppression de la taxe d’habitation

La disparition de la taxe pour 80% des contribuables aurait été financée par la hausse de la csg sur les retraités. Soit. Mais il y a rupture de l’égalité devant l’impôt et ce n’est pas constitutionnel.

Le ministre de l’Action et des Comptes publics a confirmé que cela revenait à supprimer la taxe d’habitation pour 100 % des contribuables à partir de 2021. Cela pose la question de savoir qui va payer pour cette nouvelle baisse d’impôt. En effet, la suppression obligatoire de la taxe d’habitation pour les 20 % des contribuables restants coûterait au moins 8 milliards d’euros supplémentaires au budget de l’État.

Le gouvernement s’engage à compenser financièrement le coût pour les collectivités, il devra rembourser à l’euro près aux collectivités ce que le contribuable aurait dû payer.

L’Europe « refondée » annoncée par Emmanuel Macron va se résumer à ce qu’Angela Merkel lui concédera pour qu’il ne perde pas la face, tout en s’inscrivant dans la stricte continuité de sa politique. Il ne reste plus qu’à négocier l’ajustement et l’habillage.

Selon Gérald Darmanin, un point d’impôt national (CSG, TVA ou impôt sur le revenu) pourrait être dévolu aux communes. Mais on voit mal comment l’État pourrait assumer une telle perte de recettes sans aucune contrepartie… DONC UNE NOUVELLE AUGMENTATION DE LA CSG ou un nouvel impôt local

 

Une gestion de gribouille

Le gouvernement a sacrifié les Nantais et l’autorité de l’Etat en abandonnant le projet Notre Dame des Landes, on nous explique que cette décision permettra d’économiser le coût de730 millions d’euros. C’est le contraire…

Le gouvernement devra tout d’abord rembourser la société Aéroports du Grand Ouest (AGO), détenue à 85% par Vinci, et qui avait obtenu en 2010 la construction et l’exploitation de Notre-Dame-des-Landes. Une indemnisation à hauteur de 350 millions d’euros a régulièrement été évoquée.

Enfin la remise aux normes de l’aéroport Nantes Atlantique va obliger à moderniser la piste d’atterrissage, et donc à fermer temporairement l’aéroport durant les travaux. Deux facteurs, qui réunis, coûteraient entre 365 et 460 millions au contribuable.

L’association anticorruption Anticor a déposé mardi au parquet national financier une plainte du chef de « négligence par personne dépositaire de l’autorité publique » pour réclamer l’ouverture d’une enquête,

Dans cette plainte l’association reproche au gouvernement actuel d’avoir renoncé à son droit d’acheter 20% d’actions Alstom, détenues par Bouygues, au moment du mariage d’Alstom avec Siemens. « En renonçant à un accord qu’il avait lui-même conclu à son avantage, l’État s’est privé d’une bonne affaire en perdant un gain minimum à court terme de 350 millions d’euros » en dividendes, a déclaré à l’AFP le président d’Anticor.

Faites les comptes, par incompétence le ministre Le Maire a gaspillé un Millard d’euros…

Des chiffres déplorables avant les gilets jaunes

De septembre 2017 octobre 2018 le déficit public de la France s’est accentué en passant de 2,1 à 3,2 du Pib. Macron est Monsieur déficit qui fait pire que Hollande 

Les gilets jaunes n’y sont pour rien ….

https://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/9510429/2-21012019-BP-FR.pdf/7fe2a5f0-2fe8-4b4a-bfe1-9feb65c5b59b

la suppression de l’isf n’aura servi à rien : effondrement des investissements directs étrangers en France et hémorragie des investissements français vers l’étranger

 https://www.banque-france.fr/sites/default/files/media/2018/07/06/sid15-29_flux_pde-t12018.pdf

L’année 2017 fut exceptionnelle (sauf les deux trimestres macroniens).

Suppression de l’isf et beaux discours n’y ont rien fait les investissements étrangers en France s’effondrent de près de la moitié :

investissements directs étrangers en France au cours des 4 derniers trimestres : 24,1 mds d’Euros

de l’année précédente  : 43,3 mds

Investissements directs français à l’étranger au cours des 4 derniers trimestres : 69,1 mds d’euros

De l’année précédente  : 54 mds

Evolution du déficit : sous Macron 45 mds d’ euros

Sous Hollande 10,7 Milliards

La politique d’Emmanuel Macron porte enfin ses fruits… Une multiplication par 4 du déficit. Il faut dire que la fin 2016 et le début 2017 étaient très bons. Le début 2018 est catastrophique.

La France est le seul pays d’Europe où le chômage ne diminue pas

https://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/9350673/3-31102018-BP-FR.pdf/2ff340d6-4f70-46c1-be47-773cb3ceee37

De septembre 2017 à septembre 2018 le taux de chômage stagne autour de 9,3%. Dans l’ensemble de l’Union il recule de 7,5 à 6,7% . Seuls trois pays font plus mal que nous mais leur situation s’améliore : Italie (de 11 ,2 à 10,1), Grèce et Espagne.

En 2018 la France enregistre le plus gros déficit commercial d’Europe

https://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/9376937/6-15112018-AP-FR.pdf/98197403-2e56-44e1-84b3-d76a617956f8

Avec le départ des Britanniques, célèbres pour leur déficit commercial, personne ne peut contester à Emmanuel Macron le premier rang pour le déficit commercial : 61,5 milliards d’euros ( dont 75 avec nos partenaires de l’Union européenne, car nous sommes en excédent avec le reste du monde)

 

La France bat le record d’Europe du déficit pour les transferts personnels

https://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/9376922/2-15112018-BP-FR.pdf/d133cda9-3a2a-4ecd-850f-7aa1e147e5f2

En 2017, les sommes d’argent envoyées par les résidents de l’Union européenne (UE) dans les pays hors-UE, appelées transferts personnels, se sont élevées à 32,7 milliards d’euros, contre 31,8 mrds en 2016. Les flux entrants dans l’UE se sont quant à eux établis à 10,7 milliards d’euros, contre 10,1 mrds en 2016. Ainsi, il en a résulté un solde négatif (-22,0 mrds d’euros) pour l’UE avec le reste du monde. La majorité des transferts personnels se compose de flux d’argent envoyés par les migrants dans leur pays d’origine.

Les transferts personnels se composent de tous les transferts courants en espèces ou en nature réalisés entre ménages résidents et ménages non-résidents, quels que soient la source du revenu, les relations entre ces ménages et le but du transfert. Ainsi, le concept de transferts personnels est considéré comme étant plus large que les envois de fonds des travailleurs expatriés (rémunération des salariés).

https://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/9376922/2-15112018-BP-FR.pdf/d133cda9-3a2a-4ecd-850f-7aa1e147e5f2

Déficit public, une dégradation depuis un an et les plus mauvais résultats d’Europe avec le Portugal

Au deuxième trimestre 2018, le ratio du déficit public par rapport au PIB, corrigé des variations saisonnières, s’est établi à 0,1% dans la zone euro (ZE19), en France ce sera 2,4% et au Portugal, 2,7% . Depuis la rentrée de septembre le déficit est passé de 2,1 à 2,4%

https://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/9332943/2-23102018-BP-FR.pdf/32a886ad-2155-4fd6-b1d2-bc7b29251d0d


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