Mai on y va…
par mollard lionel
mercredi 7 décembre 2016
On y va, mais où ? C’est bien la question, celle qui doit nous voir acter par bulletin, le nom du prochain à représenter les citoyens pour cinq années.
Faire le tour des quelques quarante prétendants, met le tournis, et donne comme une migraine. Et puis il va falloir séparer l’ivraie du grain, comment faire pour arriver à nos fins. Le plus simple sans avoir à étudier de long en large les différents programmes fastidieux à souhait, n’en retenir que les grandes lignes, celles voulu par le candidat face aux candides, mais aussi tenir compte de notre sensibilité.
En conclusion, savoir mettre en avant nos attentes, face à notre propre situation du moment. Par élimination certain ayant axé leur promesse avec un repoussement de l’âge de la retraite feront choux blanc, à mes yeux. Au jour présent et mes cinquante-huit ans révolus, on me la propose sous conditions à soixante ans, même si cela change dans les textes en catimini et bien trop souvent à mon goût, c’est un critère à retenir. De plus l’espoir à trouver l’emploi manquant et interdit, me pousse à ne pas souhaiter, le recul proposé.
Puis vient aussi, la promesse de mettre en place un dégrèvement des indemnités des chômeurs, ainsi qu’une durée plus courte, c’est déjà trop tard pour moi ayant franchi le délai à prétendre à un avenir salarié de deux ou trois ans pour en terminer, mais à gagner un RSA, un avenir qui ne me convient pas. Ne faudrait-il pas plutôt faire en sorte que notre économie redémarre et faire bénéficier aux gens en recherche d’emploi une porte de sortie honorable, plus que les affaiblir en créant un nouveau palier de pauvreté à chaque tremblement de l’économie. Ou bien un jeune à travailler pour un senior à retraiter, quelle idée, est-ce possible…
Pour les autres cas, voir la débauche de combines à se vendre, droite, centre, gauche me déconcerte, voilà ici des gens voués à l’échec de carriéristes s’ils ne trouvent pas alliances pour exister, c’est faire peu de cas de leurs contemporains et de leurs attentes, mais cela est entré dans les mœurs.
Il nous reste encore, tout extrémiste les flancs de droite coloré bleu marine, et de gauche rouge commun, à tout prendre c’est peut-être là, la solution à tenter, pour essayer de ne pas regretter cinq ans plus tardivement. Tout en bleu me fait un peur, un passé pas encore effacé, teinté d’extrêmes solutions, ne serait être l’avenir pour les libertés.
Concevoir pour conclure que de cinq on peut passer à six républiques, en tenant compte, entendant les discours, et voyant le peu de crédibilité des systèmes précédent à ne pas avoir pu contenter tout entier les habitants, depuis plus de trente ans, serait une manière de renverser la table, comme d’autre l’on dit, à défaut de l’avoir fait.
Au final, un Insoumis me fait la cour, me fait espérer, me laisse liberté, prend en compte les plus démunis, hausse le ton pour républicain avec une nouvelle à venir. Une aventure de cinq ans, à moins que cela change, vouloir la tenter n’est pas inaccessible. Donc à basculer, mon choix ce fait, au détriment d’une logique et passé à droite en effleurant la gauche, me voici à penser mettre bulletin tout à gauche bien rouge, juste pour voir un pouvoir nouveau. Est-ce la solution, doit-on la mettre en pratique ? Encore quelques questions à élucider, mais pour voir m’y attarder est ma priorité.
En concluant, avoir tâté de chaque couleurs, et vu le désastre soumis, mais aussi un cheminement bien personnel, brandir un bulletin plus rouge que rose, me convient.
Donc en Mai fait ce qu’il me plait…