Mais jusqu’oł ira le citizen DRAHI ?...

par ZEN
vendredi 21 octobre 2016

 ...Dans son irrésistible ascension médiatico-financière ?
                                        Il est (très) riche, il est discret, il est cosmopolite, il aime les affaires, en France ou à l'étranger, il veut agrandir sans cesse ses acquisitions
 Parti de rien, ce self-made man boulimique est un grand dégraisseur, ce qui fait plaisir aux banques, qui lui ouvre leurs coffres sans hésiter, même avec 50 milliards de dette.
 Il ne dédaigne pas les paradis fiscaux, habitant lui-même le paradis helvète. Pour des raisons qu'on devine.
 Il a appris les leçons de la crise financière : avec un peu d'audace, les banques peuvent être tenues par les c... Quand on contracte un petit emprunt, la banque nous tient, mais s’il s’agit d’un gros emprunt, c’est nous qui tenons la banque, parce qu'elle ne peut pas risquer de perdre une somme importante. 
  Too big to fall, comme on dit à Wall Street.


 A cheval sur l'écrit et le numérique, il rachète tout ce qu'il peut, même s'il ne connaît rien au métier de la presse, mais il peut ainsi imposer discrètement une censure efficace, surtout indirecte, car il détient le nerf de la guerre, comme le rappelle le journaliste Laurent Mauduit, qui a officié à Libération et au Monde, faisant le bilan de la concentration rapide et inquiétante et de la dépendance galopante de la plupart des grands medias, devenus marchandises.
 Pas forcément toujours très rentables, mais constituant un bon retour sur investissement, ne serait-ce qu'en terme d'image et d'influences...comme son partenaire V. Bolloré...et les autres. Une poignée de magnats se disputent la presse, sur les ruines de l'empire Hersant.
 Il bénéficie des aides de l'Etat et l'indépendance de la presse semble assez secondaire à notre docteur honoris causa de l'université hébraïque de Jérusalem, mais businessman d'abord.
 Des méchants le considèrent comme une poulpe médiatique à l'appétit sans limite.
Sa gourmandise semble ne pas avoir de limites, un peut comme JM Messier à une époque. Mais l'opacité est sa passion.
 Il a une vision très particulière de la gestion des ressources humaines, du rapport au pouvoir politique .. ; et des lois de la gravitation : 
    Auditionné en mai 2015 en tant que président-directeur général du groupe Altice par la commission des Affaires économiques de l'Assemblée Nationale, il défend implicitement pour la France une réduction du nombre de semaines de congés payés et une augmentation du temps de travail au nom de la compétitivité. « Les Chinois travaillent 24 heures sur 24 et les Américains ne prennent que deux semaines de vacances… », « C'est là, le problème pour nous… », affirme-t-il avant d'ajouter « Mon modèle, ce n’est pas les deux semaines de congés payés, mais par rapport à ceux qui travaillent plus, on avance moins vite : ce sont les lois de la gravitation, si vous le permettez… »
 On l'a décrit comme un magnat compulsif, qui semble faire du montage à la Ponzi.
 Tant que les banques font confiance !...Plus il emprunte, plus on lui prète..On ne prête qu'aux riches.
 Mais jusqu'où ira-t-il, notre financier aux montages financiers risqués ?
 Les arbres, même géants, ne montent pas jusqu'au ciel.
 Tout empire est mortel, surtout s'il est bâti sur du sable ?
 La voracité de l'appétit, la fuite en avant de Mister Drahi en inquiètent plus d'un, abstraction faite des blitzkriegs mortels sur les organes d'information.

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