Marin-Courroye : les procureurs de la Ré-Élysée

par Allain Jules
vendredi 8 octobre 2010

Dans le jeu du Monopoly transposé en vraie vie, Nicolas Sarkozy passera-t-il de la rue du Faubourg Saint-Honoré à la case prison dans une cellule VIP de la maison d’arrêt de la Santé après que son immunité de président de la République se soit volatilisée ? Ah, quel slogan révélateur : « Ensemble tout est possible ». Une grande première qui risque malheureusement d’arriver au voltigeur des affaires frauduleuses élyséen, plus que jamais au cœur d’une magouille abyssale et tentaculaire. Malgré tous les subterfuges, par devers-lui, nonobstant l’appui et le zèle des procureurs Jean-Paul Marin et Philippe Courroye.

Etranges similitudes entre cette affaire Karachi et celle qui secoue encore la République, à savoir, l’intrigue Woerth-Bettencourt-Sarkozy. Le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, a refusé de ses dessaisir du dossier en faveur de la juge Isabelle Prévost-Desprez. Lui, dans son élément, ne veut pas voir son ami Nicolas Sarkozy mis en difficulté. D’un autre côté, c’est au tour du procureur de Paris, Jean-Paul Marin, proche lui aussi de l’Elysée, qui tente de bloquer l’ordonnance, en dessous, sur la recevabilité de la constitution de parties civiles dans l’affaire Karachi du juge Renaud Van Ryumbeke que Le Nouvelobs.com a mis en ligne, hier.
 
L’ordonnance sur la recevabilité de la constitution de parties civiles dans l’affaire Karachi

Attentat de Karachi : les parties civiles accusent
envoyé par Nouvelobs. - L'actualité du moment en vidéo.


Lire l'article complet, et les commentaires