Médiatisation des arrestations d’islamistes : les mauvaises critiques des adversaires de Sarkozy

par Ittah
samedi 7 avril 2012

Les récentes déclarations politiques critiquant la médiatisation de l’arrestation d’islamistes suite au meurtre de quatre juifs à l’école Ozar Hatorah de Toulouse le 19 mars prouvent à quel point la situation est devenue alarmante en France

Les critiques et autres accusations d’instrumentalisation politique des arrestations d’islamistes suite au meurtre de quatre juifs à l’école Ozar Hatorah de Toulouse le 19 mars par les candidats à la présidentielle sont hautement regrettables. Au lieu de présenter un front uni face à l’ idéologie islamo-fasciste, ces critiquent étouffent dans l’oeuf la réponse apportée par le gouvernement de Nicolas Sarkozy à un problème qui, il est vrai, ne date pas d’hier et pour lequel le président n’a pas assez agi. Pour autant, le caractère hors-du-commun et particulièrement barbare de ces évènements nécessite une réponse ferme.

“Forme de spectacle”

Honte donc à François Bayrou, candidat centriste à l’Elysée, pour avoir parlé ce mercredi 4 avril sur i-télé « de mise en scène » devant des caméras. « Des interventions policières de cet ordre, sous le contrôle de la justice, ne devraient pas se faire, me semble-t-il, sous forme publicitaire », a-t-il dit. Quand on sait à quel point la théorie du complot est à la mode dans certains milieux ce genre de propos est à éviter. D’ailleurs le PS par la voix de Martine Aubry première secrétaire ne fait pas mieux cette dernière jugeant que « ces arrestations représentent une forme de spectacle à deux semaines du premier tour ». La perle, revenant à Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, pour qui ces arrestations sont tout simplement « arbitraires ». Grandiose…

“Soumettre et corrompre les valeurs de la République”

Une fois de plus, il est navrant de constater qu’en France, au lieu de représenter un front uni face au premier problème du pays, à savoir l’islamisation rampante de la société, les candidats préfèrent l’immobilisme et le dénigrément. Pourtant ne pas agir laisse libre court aux islamistes. Qu’ils soient issu d’un mouvement nommé Forsanne Alizza sans lien direct avec Al-Qaïda ne change pas les données du problèmes. Leur idéologie reste la même. Soumettre et corrompre la République, la démocratie et ses valeurs en enlevant -et sûrement en tuant- un magistrat juif. Il est grand temps qu’en France des voix s’élèvent pour mettre un terme à l’ignominie.

Jonathan Ittah


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