Mélenchon en perte de vitesse ?
par Le421... Refuznik !!
vendredi 1er décembre 2017
L'émission politique de tous les dangers...
Ah ben oui, ma bonn'dame - comme je dis souvent - il y a un temps pour tout !! Un temps pour la campagne électorale, présidentielle ou autre, et un temps pour la vie réelle. D'ailleurs, notre cher Jupiter est en train de découvrir que sa mesure "phare" - encore faut-il qu'elle ait été réfléchie par des lumières - de suppression de la fameuse taxe d'habitation pose beaucoup plus de problèmes qu'il n'y paraissait.
Mais revenons à notre mouton, noir, bien sûr, image à conserver...
Invité de Léa Salamé, l'irremplaçable dame de présentation de "L'émission Politique" de France 2, ce bon vieux Jean-Luc Mélenchon s'est prêté au dézinguage médiatique télévisé dont il a l'habitude. Trouver un moment pour expliquer une vision de société telle que le fait L'Avenir en Commun a été, comme d'habitude, assez difficile. Mais bon, c'est le jeu "ma pauvre Lucette" !!
Le fameux coup de blues et constat d'échec décrit en long, en large et en travers, ne m'a pas sauté aux yeux. Le personnage s'en est parfaitement expliqué, notamment en mettant en cause des syndicats divisés, et pour ce qui est du flop des manifs, ce n'était que de la lucidité. Passons sur le caviardage effectué par les médias sur les paroles enregistrées, modifiant notamment le sens de ce qui a été dit. Des excuses ont été présentées, fait rarissime autant que je me souvienne.
Dire le contraire au sujet des manifestations aurait été alimenter la thèse du manque de réalisme du leader de LFI.
Les syndicats sont effectivement tombés dans le piège de la division, le petit entrefilet de Mailly à l'écran ne fera certainement pas oublier ses visites en loucedé au Palais de L'Elysée.
De ce côté, il faut reconnaître que l'adepte de Machiavel, chef du pays France, a parfaitement manœuvré. Quelques hochets de circonstance ont-ils été brandis à cette occasion ? Nul ne le saura rapidement.
Pour François Lenglet, la partie n'a pas été encore facile. Répéter en boucle que le contre budget est irréaliste sans vraiment pouvoir contrer les arguments, c'est un travail laborieux. D'autant plus que juger une façon de faire avec des paramètres et des règles d'une autre façon relève de l'exercice d'équilibre impossible ou tout simplement de la mauvaise foi.
L'inévitable séquence Obono ainsi que celle Vénézuela était à prévoir. Cela n'a pas été facile !!
Il va de soi qu'en tant que dictateur revêche, Mélenchon devrait mettre ses troupes "au garde à vous" et imposer une ligne de conduite stricte sans aucun débordement.
Caramba ! Raté.
Mélenchon, c'est Mélenchon, et Obono, Obono.
Et LFI est un mouvement avec des visions différentes qui se retrouvent sur un sujet commun qui est le programme. Les différences entre personnes existent et les expressions divergent. Je vis cela à chaque fois que je vais à une réunion de groupe local LFI. L'essentiel est de tomber d'accord sur un consensus commun en fin de débat.
Pour le cas Obono, admettons que dans un pays où, depuis Christiane Taubira, on apprend aux gamins à tendre des bananes et faire des cris de singes à chaque apparition d'une personne politique noire, il ne faut pas toujours s'attendre à des réactions modérées. L'être humain reste tel, et c'est tellement plus simple de critiquer que de se placer dans la construction... Bref.
Le Vénézuela !! Ah, ça faisait longtemps. Je croyais même que le sujet allait être zappé.
Il a été très cool, JLM, ses réponses, quand il a pu en placer une, ont négligé le fait que cette affreuse dictature ou "Tati fait la queue pendant trois jours pour deux rouleaux de PQ", vient de vivre un épisode électoral. Et devinez quoi ? Ces imbéciles de vénézuéliens ont reconduit le parti de l'affreux dictateur sanguinaire qui fait tirer ses troupes sur le bon et pauvre peuple.
Est-ce vraiment sérieux ?
J'ai bien aimé cette "cheffe" d'entreprise, avec ses 25 employés, qui a été morte de peur pendant des mois et des mois, tétanisée (cellule psychologique ??) par le fait de devoir passer au tribunal prudhommal suite à un licenciement. Et, encore caramba !!, le terrible jugement implacable est tombé. Rien à se reprocher. Donc, ce terrible service de justice bolchévique et anti-patrons aurait des règles qui feraient que l'ouvrier lambda n'a pas toujours raison ? Etonnant, non ??
Je me suis juste dit que la logique populaire servie comme soupe à tous les repas veut que personne ne doit craindre, et la police, et les caméras de "vidéo protection", et la surveillance de masse, dans la mesure où l'on n'a rien à se reprocher !!
Voilà que les patrons seraient terrifiés par le fait de ne pas pouvoir virer qui que ce soit de façon injustifiée, sans devoir s'en expliquer devant un service qui n'est autre qu'un organisme de justice.
Pourquoi pas autoriser le port d'arme et le tir à vue aussi ?
L'irremplaçable Castaner, le candidat unique élu par quelques membres, Grand Timonier de LREM, n'a pas du décevoir son monde. Dopé à la pile alcaline, il a débité une tirade impressionnante où tout se mélangeait, rendant son discours comparable à un salmigoulis d'affirmations toutes différentes les unes des autres. Impossible dans ce contexte de répondre de façon précise, d'autant plus que toute tentative déclenchait immédiatement un redémarrage de la machine à parole. Bien dressé, le Maire de Forcalquier !!
Pour conclure sans être trop abrupt, je n'ai pas eu le sentiment d'avoir une personne abattue et démoralisée. Certains moments où les agressions verbales devenaient un peu trop précises ont vu le représentant de La France Insoumise répondre de façon que je qualifierais de dynamique. Les opposants décrirons avec plaisir un politique "énervé et déstabilisé", opposants à qui je répondrais avec cette phrase de Henri Grouès :
Si nous sommes sans colère quand nous voyons les autres bafoués, exploités, humiliés, il est clair que nous ne les aimons pas...
Excusez l'absence de traditionnels renvois à un tas de liens... J'aime bien prendre la seule responsabilité de mes textes !!