ΕΥΧΑΡΙΣΤΟΥΜΕ ΕΛΛΆΔΑ ! Merci La Grèce !
par VICTOR Ayoli
mardi 30 décembre 2014
Photo X - Droits réservés
ILS TREMBLENT !
Ils en mouillent leur calbar de leur fiente fétide.
Ils tremblent devant le formidable espoir qui se lève en Grèce.
Qui ?
Les caciques de cette Europe ultralibérale qui a eu le cynisme de mettre à la tête de la Commission le « maitre-évadeur-fiscal » luxembourgois Juncker.
Merkel, la donneuse de leçon, grande prêtresse de l'austérité qui mène la Merkeleuropa à la misère.
Le FMI, la Banque mondiale, la BCE, bref cette troïka dictatoriale qui saigne la Grèce.
L'Allemand Wolfgang Schaüble, expert en égoïsme nationaliste.
Le rénégat Moscovici, carpette de cette commission européenne, ramassis de boutiquiers arrogants.
Et puis « les marchés » ! Ah ! Les marchés ! Ils ont magouillé et se sont gavés jusqu'à plus soif sur la misère des Grecs, ces buveurs de sang.
Ils tremblent tous devant cette bouffée d'espoir qui se lève en Grèce, pays saigné par les mêmes. En effet, hier les députés grecs, en ne pouvant pas élire un président de la république, ont signé la dissolution du Parlement, et donc lancé des élections législatives anticipées dans les semaines qui viennent. Élections qui ont toutes les chances d'être remporté par le parti de gauche véritable Syriza, farouchement opposé à la politique d'austérité imposé par la Merkeleuropa !
Ils tremblent mais le chef de Syriza, Alexis Tsipras, de son côté, jubile. « …/... Et avec la volonté de notre peuple, d'ici quelques jours, les mémorandums d'austérité feront aussi partie du passé. » Il sera bien obligé de composer à la marge Tsipas, de faire grincer quelques dents parmi les plus sectaires à gauche, mais tout de même, il ne lâchera pas sur l'essentiel : la dette.
Une des mesures essentielles de son programme est en effet de se dégager de la dette qui étrangle son pays. En refusant clairement de faire payer aux forces vives laborieuses des dettes illégitimes contractées par les gouvernements voyous, de droite comme de gauche, qui ont conduits ce pays dans le gouffre. Il n'est que d'entendre, dès ce matin, les "zexperts" nous asséner leurs vérité bidonnées : "C'est nous, ce sont les Italiens, les Allemands qui allons payer..."
C'est un grand espoir non seulement pour la Grèce, mais pour tous les peuples d'Europe. En effet, l'année qui vient, le Portugal, puis l'Espagne vont renouveler leurs parlements. Peu après le vote, l'Espagnol Pablos Iglesias, le leader de Podemos, a d'ailleurs envoyé un message d'encouragement à Alexis Tsipras via Twitter : « 2015 sera l'année du changement en Espagne et en Europe. On commence par la Grèce. En avant Alexis ! En avant Syriza ! » Il est certain qu'une victoire de Syriza le 25 janvier lancerait en Europe un mouvement d'espoir, une dynamique qui pourrait tout changer, et surtout les orientations des Junker-Merkel-boys !
Quant à notre président – qui a la qualité d'être pragmatique et de prendre le vent comme toute bonne girouette – il devra se souvenir que c'est le peuple de gauche qui l'a élu ! Et agir en conséquence. Idem pour Renzi en Italie.
L'ESPOIR est là, à portée de main.
Epharisto poli Ellada ! Merci beaucoup la Grèce !
* * * * * * * * *
Et, faites-vous un cadeau éclairant :
Savourez un sulfureux Voyage
Mieux encore :