Message aux gilets jaunes : suivez l’exemple de la femen relaxée, tous à poils !

par Coeur de la Beauce
mercredi 12 décembre 2018

Le processus d’inversion des valeurs, sur fond de féminisme triomphant, continue à vive allure. L’ex-femen Iana Zhdanova, réfugiée politique en France (car dans son pays d’origine les furies psychotiques sont peu appréciées), a été jugée par la cour d’appel de Paris, suite à un renvoi de la cour de cassation, pour s’être exhibée en public au musée Grévin en saccageant la statue du président Poutine à coups de poignards. Rien que cela.

Elle était passible d’une peine de prison, elle aurait pu être poursuivie pour détention d’arme blanche voire pour attaque terroriste. Elle a dégradé une oeuvre artistique. Le tout pour nous expliquer qu’elle n’aime pas le chef d’état russe, trop conservateur et misogyne à son goût. Les juges de la cour d’appel de Paris l’ont entendue, elle a été relaxée(!)

Voilà une nouvelle jurisprudence qui va révolutionner les luttes sociales des années à venir. Si on suit nos juges, une femme peut désormais faire usage de son corps comme outil de revendication politique dans le cadre de la liberté d’expression. On lui demande juste d’avoir une aisance financière pour rembourser ses excès (en l’occurence, une amende réparatrice de 600 euros pour la dégradation de la réplique de Poutine, l’équivalent d’une prune majorée pour une signalisation grillée par un chauffard comparaissant devant un tribunal de police).

L’impunité de ces foldingues, violentes et égocentriques, qui militent pour leur confort et non pour le bien commun, est incroyable. En France, elles ne sont jamais condamnées. Mieux, quand elles le sont en Russie, elles peuvent se réfugier chez nous, au pays des droits de l’homme et de la femme exhibitionniste...

Dans les quelques articles relatant les faits, personne ne prend en compte l’effet de terreur sur les visiteurs du musée ce 5 juin 2014, ni les réactions de l’ambassade de Russie, où on doit se demander si la France n’est pas devenu un asile d’aliénés. Verrait-on un touriste dénudé décapiter la statue du général De Gaulle à Varsovie sans que cela ne suscite des réactions indignées de nos dirigeants ? Poutine, qui est ce qu’il est, n’est pas un despote mais un président élu, au moins aussi légitimement que certains autres, qui ne justifie pas que des folles se baladent armées dans nos rues pour massacrer ses effigies.

Enfin, puisque la loi est la loi, appliquons cette nouvelle pratique à nos amis les gilets jaunes. Pour protester contre la politique de Macron, tous à poils sur les rond-points ! Rendez-vous dans les mairies pour barbouiller les photos du président en tenue d’Adam et Eve. Imaginez le routier Eric Drouet et ses camarades investissant l’Elysées dans leur plus simple appareil... Du pur délire.

La justice de la république est là pour protéger les citoyens, appliquer les règles communes. En sortant de leur réserve, et en faisant passer leurs opinions avant la logique, nos magistrat(e)s ont dénaturé leur mission. Ils (ou plutôt elles) ne sont plus des juges mais des commissaires politiques, puisque les jugements rendus ne sont pas impartiaux. C’est l’impression que nous laisse cette affaire. Quatre mois de prison ferme pour un ouvrier gilet jaune qui a traversé une autoroute en chantant, une simple « prune » pour une furie armée qui attaque un musée : toute la logique inversée d’un système qui n’a plus ni queue ni tête...


Lire l'article complet, et les commentaires