Michel Delpech, fan de toi

par fatizo
dimanche 3 janvier 2016

On aurait voulu que l’année 2016 soit différente, qu’elle parte sur de bonnes bases. Et puis non, elle débute à peine qu’elle tient absolument à nous rappeler à la dure réalité des choses en nous servant la mort de Michel Delpech. Quelle cruauté !

 Oh bien sur on se doutait que cela viendrait bientôt, mais bien que nous le sachions condamné depuis de longs mois, l’annonce de son décès est un moment qui ne peut qu’apporter de la tristesse à ceux qui ont grandi en écoutant ses mots et ses mélodies.

Si tout comme moi vous étiez déjà de ce monde dans les années 70, vous n’avez pu échapper à ses multiples tubes. Bien sur il faisait parti de ces chanteurs de « Variétés », ceux qui passaient chez Guy Lux et qui étaient boudés par le monde intelectuel.

S’il est certain qu’il y avait parmi ces chanteurs du « bas de gamme », n’est-il pas injuste d’avoir méprisé à ce point le travail et le succès des « Adamo, Johnny, et quelques autres », artistes par ailleurs que plus personne n’ose railler aujourd’hui.

Oui on peut aimer le Rock, le Jazz, le Blues et Michel Delpech. Il n’y a pas d’incompatibilité. Parce que Michel Delpech était humain, parce que ses chansons parlaient de nous, parcequ’elles racontaient des tranches de nos vies, parce qu’elles accompagnaient notre quotidien, parce que par exemple son premier succès c’était çà..

Toute une époque..

Bien sur il y aura « Pour un flirt », mais juste après …

 

Une chanson qui parlait à beaucoup dans les années 70

J’aime beaucoup..

Autre grand succès..

Et bien sur

Une chanson magnifique, et tellement d’actualité..

Un petit slow..

Ca vous dit de marcher dans la boue ?

Et un petit tour en avion ?

Il revient dans les années 80 avec ces superbes chansons..

 

On termine avec une chanson de 1997 que j’aime tout particulièrement.

En vérité je vous le dit

Je vais profiter de la vie

Malgré la météo

Qui nous promet quelques nuages

Poser mes valises quelque part

Marcher devant moi au hasard

Chanter incognito

Au coeur d’un opéra sauvage

Moi qui cassais tout

Avec l’égoïsme fou

D’un hippopotame

Qui cherchait surtout

Derrière les claques et les coups

Un supplément d’âme

Libre aujourd’hui, je suis enfin

N’importe qui, tellement quelqu’un

Je ne sais pas si vous savez

Mais rien ne vaut la liberté

Cessons tous ces soucis

Car il faut voyager léger

Comme un cerf aux aboies

Qui profite des sous-bois

Avant la vraie vie

Je vais chaque nuit

Goûter les gouttes de pluie

L’eau de l’au-delà

Libre aujourd’hui, je suis enfin

N’importe qui, tellement quelqu’un

Libre aujourd’hui, je suis enfin

N’importe qui mais tellement quelqu’un

N’importe qui mais tellement quelqu’un


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