Moi, la « réac homophobe » du FN

par Façon2Parler
mercredi 5 février 2014

Il est vrai que le tableau n’est pas beau à voir.. Qui aurait envie de fréquenter une telle personne ou même de pouvoir vivre dans cette peau ? Ah..C’est vrai.. C’est de moi dont il est question ! J’oubliais… Oui.. C’est ainsi que j’ai été « catégorisée » il y a quelques jours encore.. Le reflet dans le miroir fait mal aux yeux.. Me mentirait-il depuis toutes ces années ?. « Nul ne se connaît réellement », j’en étais déjà convaincue depuis longtemps et cela m’a été confirmé il y a quelques jours. 

Suite à un article piquant concernant la « théorie du Genre », j’ai découvert que j’étais « réac », « homophobe » et partisane du FN. Pourquoi ? Tout simplement parce que je suis contre le Gender et que j’affirme ma position, contre la masse. Le jugement facile et inévitable de certaines personnes, dénuées de réflexion personnelle, ne faisant que rapporter des bribes de phrases, entendues au journal de 20hrs, quelle tristesse… Sans compter qu’être accusée d’amalgame par un groupe de personnes ne faisant rien d’autre que de l’amalgame, cela me semble très peu crédible... Jusqu’à preuve du contraire, j’ai apporté des sources à mes dires, chose que mes détracteurs n’ont jamais fait :

·  « Tu dis n’importe quoi, c’est de la désinformation que tu fais, c’est une honte d’écrire un torchon pareil ! »

· « ah bon ? Mais pourquoi ? »

· « Ben parce que ! »

Hum.. c’est un peu léger comme argument. A noter que je ne suis pas contre le fait de changer d’avis sur la question (et d’ailleurs j’aimerais tellement me tromper, si vous saviez), mais il me faudrait plus que des « parce que » pour que je change mon fusil d’épaule quand même..

Avant toute chose, je tiens à préciser que je ne suis qu’une citoyenne lambda, que je ne perçois aucune rémunération pour ce que je fais, que je suis totalement libre et autonome sur mes points de vue et mes sujets et qu’ils ne sont, en aucun cas, subventionnés ou influencés par un quelconque parti politique.

Ce qui me rassure d’un certain côté, c’est qu’en fonction de mes articles, je passe d’une extrême à l’autre : j’ai été « bobo », puis « gaucho », « facho » et « collabo ». Moi qui prône ma plume libre, j’en suis récompensée : impossible de me ranger dans une case ! Et ça me convient.

Si j’assume mon côté « réac » parce que souvent à l’encontre de la majorité, j’estime ce terme ne me convient pas si bien que cela car un « réac » (pour ceux qui utilisent ce mot à tout va sans en connaître la définition exacte), s’oppose à la révolution et à la progression. Or moi, la révolution (non sanglante si possible), je ne suis clairement pas contre, tout autant que la progression. Je vous rappelle que j’utilise les réseaux sociaux, internet, ma voiture ainsi que les moyens de communication modernes auxquels je suis, comme bon nombre, très attachée et j’adore que l’eau m’arrive par mon robinet, par un simple geste du poignet. Alors la vie à la lumière de la bougie.. j’aurais du mal…

Maintenant concernant le fait que je sois homophobe, cela ne relève que de l’excuse facile, de ceux qui refusent de s’informer et de se poser certaines questions. Ce qui est dommage. « L’Etat dit que ceux qui sont contre le Gender sont homophobes et/ou d’extrême droite, alors on va lui dire la même chose ». Sauf qu’une fois de plus, c’est mal me connaître, car pour moi, si l’amour a un âge, il n’a pas de couleur, pas de religion et encore moins de sexe. L’amour est un sentiment qui se partage et qui permet à deux personnes de se faire confiance, de se sentir bien l’une avec l’autre et de construire quelque chose ensemble. Bien qu’à mon sens, il ne soit pas nécessaire de signer un papier pour affirmer son amour, je n’étais pas opposée au mariage gay. Hé oui.. Désolée pour ceux qui me voyaient déjà brandir des panneaux douteux dans les rues pour empêcher à l’amour d’exister… 

Enfin, sachez en toute franchise que je connais mon histoire (petite fille d’immigrés) et ayant des enfants métissés, il est clair que je ne partage pas du tout l’opinion de l’extrême droite (même si certains sèment la confusion en associant certains profils à ce parti). Pour moi, il y a de la place pour tout le monde dans l’hexagone, du moment qu’on apporte à la France autant qu’elle apporte à chacun. La seule chose envers laquelle je m’autoproclame raciste, est la connerie humaine, et, j’avoue que cela me met à dos pas mal de monde… mais j’assume une fois de plus.

Pour en finir avec ces accusations pathétiques, chers détracteurs, sachez que vous êtes dans l’erreur la plus totale. Je ne suis pas extrémiste dans quelque domaine que ce soit, sauf peut-être dans celui de la vérité. Et il est fort dommage que je sois obligée de devoir m’expliquer quant à ma position sur la théorie du Genre. Mais si cela peut allumer quelques lumières à quelques étages, alors….

Superbe transition, donc, pour aborder le sujet qui a tant fâché. Lorsque cette idéologie a commencé à faire du bruit, j’étais ni plus ni moins dépourvue de toute information sur le sujet (comme la plupart des citoyens). Alors, plutôt que d’écouter la TV ou la radio, j’ai utilisé le net pour m’aider à comprendre ce qu’il se cachait derrière ce terme angliciste. Bien sûr, il y a certains sites que j’ai écartés d’office, car ils manquaient d’objectivité (oui oui, même si cela peut paraître étrange à certains). C’est là que j’ai compris la supercherie de cette théorie. Mais pour cela, il faut malgré tout avoir un esprit assez ouvert, et lorsque je dis ouvert, il faut entendre « avide de culture ».

Personne ne pourrait aller contre le fait, que si les politiques étaient honnêtes, nul ne douterait de leurs dires et nul n’aurait besoin d’aller chercher une quelconque vérité ailleurs. Mais malheureusement, le franc parler et l’honnêteté, ne sont plus l’apanage de ces gens là, depuis bien longtemps. C’est d’ailleurs un peu à cause de ça, que la politique, je la laisse sur le bas côté de ma route. Le mensonge ne m’intéresse pas.

Je n’ai aucun intérêt à être pour ou contre cette théorie du genre, je recherche simplement la vérité et j’essaie de voir sur du long terme ce que cela pourrait entraîner (ou du moins, vers quoi ceux qui cherchent à la mettre en place, souhaitent arriver).

Je vais tenter de vous refaire le circuit que j’ai emprunté, afin d’aboutir à ma conclusion (qui a agacé bon nombre de personnes) sur le sujet. 

Pour commencer, croire que la théorie du genre n’existe pas, relève de l’ignorance pure. Son instigateur, le plus connu disons, n’est autre que le fameux John Money, un sexologue pédiatre très controversé. Il a contribué à faire penser que les enfants ne naissent pas garçons ou filles, mais le deviennent (cf son expérience sur un enfant de 22 mois pour prouver ses études sur la réattribution sexuelle et qui a conduit à un suicide collectif).

Cette théorie est donc bel et bien réelle, n’en déplaise à N. Belkacem et V. Peillon, qui tentent de faire croire le contraire. Lorsque la ministre des Droits de la Femme dit à l’antenne d’Europe 1, que l'orientation sexuelle ne sera jamais abordée en primaire, mais que, dans la pratique, un dessin animé nommé « Le baisé de la lune » est montré à des enfants de primaire (court métrage qui a été retransmis pour la première fois, il y a 3 ans, sur Pink TV, une chaine du câble payante et interdite aux moins de 18 ans), je me suis posée quelques questions…

Puis, je suis tombée également sur un document de l’académie de Grenoble, qui, bien que n’étant pas au programme officiel, encourage les instituteurs de grandes sections de maternelle et CP, de faire figurer comme ressource pédagogique prioritaire, la sexualité à l’école.

Ce document, ressemble, à s’y méprendre, au document co-écrit par l’OMS et qui, en sa page 38, propose un tableau similaire où il s’agit de permettre la masturbation précoce et encourager les enfants à exprimer par des mots, les sensations ressenties. Au secours...

A ce moment là, je me suis dit que ça allait un peu loin et que cela ne pouvait pas exister en l’état… Mais j'ai continué à chercher et voici un article du 20mins où N. Belkacem tentait d’expliquer et définir la théorie du genre, quelque temps avant d’affirmer que cette théorie n’existait pas et qu’elle n’en avait jamais entendu parler... Puis vient alors la vidéo de Laura Slimani (Jeunes Socialistes) qui elle, affirme que la théorie du genre existe et qu’elle serait enseignée dans les écoles. A ce moment je me suis dit que le PS se tirait lui-même une balle dans le pied… Tant d’efforts pour dire que cela n’existe pas balayés en quelques mots…



C’est alors que j’ai été jeter un œil vers une « source officielle », celle du Ministre de l’Education Nationale : V. Peillon. Lui, affirme que la Théorie du Genre n’est qu’une rumeur inventée de toute pièce par des négationnistes, antisémites d’extrême droite de la même trempe que Soral/Dieudonné (mes soi-disant copains donc !). Pour le coup, j’ai trouvé cela très facile de jeter le bébé avec l’eau du bain, vers l’homme le plus médiatisé du moment : Dieudonné. Car certes, il a des « amis » français, mais il a aussi bon nombre d’ennemis.. Et associer cette « rumeur » à ce monsieur a permis de faire décrocher certains wagons. Quelle ruse de bas étage…

Sauf que moi, je suis restée accrochée et j’ai continué de chercher à en savoir un peu plus. Et lorsque l’on s’en donne la peine, on tombe sur de réelles petites pépites, notamment dans le livre du Ministre écrit en 2008 « La révolution française n’est pas terminée ». Dans cet ouvrage, il déclare que « La révolution, il ne faut pas la faire uniquement dans la matière, il faut la faire dans les esprits ». Jusque là, rien d’alarmant.. Quoi que.. Puis il dit qu’il est important de « révolutionner les principes fondamentaux et naturels allant jusqu’à la négation de la différence sexuelle ».. Comprenne qui voudra. Enfin, pour enfoncer le clou, il déclare « L’école a un rôle fondamental pour dépouiller l’enfant de toutes ses attaches identitaires. L’école doit transformer la nature de l’enfant et l’école est une nouvelle église, qui, avec son nouveau clergé, produit une nouvelle liturgie et de nouvelles tables de la loi ».

Lorsque je me suis permis d’associer les religions à la théorie du genre, on m’a accusée d’amalgame et de désinformation.. Or, me semble-t-il, je n’ai fait que reprendre les propos de V. Peillon, qui fait de la laïcité, cet espace neutre, une « nouvelle église ». Cette affirmation corrobore les dires de C. Taubira qui, au cours de l’un de ses discours pour le mariage pour tous, a intelligemment glissé qu’il est temps de « changer de civilisation ». Tant de grands mots et de termes forts pour simplement expliquer le mot « tolérance » au final..

Puisque d’après ce que le gouvernement souhaite, c’est une égalité hommes/femmes et un respect de l’autre, quelque soit son attirance sexuelle, cela dans le but de réduire les lynchages envers les homosexuels et les suicides liés à cette attirance sexuelle.Quant à cette égalité hommes/femmes, parlons-en. Là où le bât blesse, c’est que cette égalité n’existe même pas au sein du gouvernement… Il y a plus d’hommes que de femmes, les salaires sont totalement inégaux pour un même poste. Et ces gens là s’adressent aux citoyens français lambda, afin d’intégrer l’égalité des sexes ?.... N’aurait-il pas été plus judicieux de commencer à donner l’exemple au sein même du gouvernement, du parlement, du sénat, des mairies ? Puis par la suite, faire passer une loi pour que cela s’étende aux sociétés afin de détruire cette inégalité qui perdurera même si cette « égalité » est enseignée dès la maternelle ? Bien sûr, il serait alors intéressant de se poser la question de savoir si cette théorie de l’égalité sera également appliquée à eux-mêmes, vu que ce n’est toujours pas le cas, et savoir quand, ils seront prêts à la mettre en pratique à leur niveau… Est-ce qu’une des personnes qui juge mon raisonnement s’est seulement penchée sur la question ? Visiblement pas.

Pour en revenir à ce qui est de l’école, la lecture de certains livres comme « Papa porte une robe » ou « Jean a deux mamans » ne me choque aucunement. On a franchi le pas avec le mariage pour tous, il faut assumer cela et expliquer aux enfants, qu’effectivement, deux monsieurs ou deux dames peuvent effectivement être amoureux. Cela dans le but de ne pas les choquer lorsqu’ils verront un couple mixte et qu’ils tolèrent cette vision, autrement que par des questions aux parents, qui parfois, n’auront pas forcément les mots pour répondre.

Maintenant, de là à déconstruire les stéréotypes de genre, là par contre, je ne suis pas d’accord et je le clame haut et fort. Un homme peut aimer un homme (idem avec une femme) mais ils n’en restent pas moins des hommes ou des femmes.
Pour ceux qui doutent de cette affirmation, voici un extrait du journal de 20hrs de D. Pujadas, où le sujet n’est autre que la destruction des stéréotypes dès le primaire.
D’où mon affirmation : la théorie du genre s’applique à démontrer qu’on ne naît pas garçon ou fille mais qu’on le devient. Peut-être que certains comprendront mieux maintenant (ou pas).

J’ai stoppé mes recherches pour me recentrer à ce moment. Et je me suis demandé comment un enfant, (de maternelle, entendons nous bien) dénué de tout rejet (couleur de peau, religion, sexe) arriverait à comprendre qu’on lui inculque une orientation dès le plus jeune âge ? Ce que je veux dire par là, c’est que bien souvent dans une école maternelle (et c’est d’ailleurs là que je me suis dit que les ministres devraient sortir plus souvent s’aérer dans la France d’en bas), on voit des petits garçons et des petites filles s’embrasser sur la bouche, indifféremment du sexe, parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font.. Pour eux, ce n’est qu’un petit bisou et ils le font de façon machinale. Ils jouent tous ensemble, aux voitures, aux poupons, à papa et maman même et parfois, se tripotent pendant la sieste ou se regardent faire pipi dans les toilettes mixtes et sans porte. Cela les aide à grandir et à comprendre qui ils sont… Alors pourquoi vouloir instaurer une éducation supplémentaire par le biais de l’école, sur quelque chose qui existe déjà par un comportement naturel chez l’enfant ? Et j’ai trouvé ma réponse dans la vidéo d’un cancérologue (Pr Joyeux) qui explique les enjeux de la mise en place de cette théorie.

C’est ensuite via un média mainstream (le Figaro) que j’ai trouvé un document, où V. Peillon se réfère à la « ligne azur » dans une lettre qu’il adresse à chaque recteur/trice en 2013, afin de mettre en place cette « théorie du genre ». Or, en cherchant un peu ce qu’était la ligne azur (parce que comme vous, je n’en savais rien), je me suis aperçue, qu’elle reprenait souvent les dires d’un psychiatre : Serge Hefez, auteur d’un livre intitulé « Nouvel Ordre Sexuel », militant entre autres, pour la théorie du genre (qui je le rappelle, n’est pas censée exister). Voici un extrait :

« S’interroger sur le genre dépasse amplement les revendications des communautés homosexuelles. C’est tout d’abord tenter de comprendre la manière dont chacun d’entre nous s’approprie sa masculinité et sa féminité, et tout simplement ce que ces mots peuvent bien signifier. Deux sexes, mais combien de genres ? Peut-on remettre en cause un ordre établi depuis si longtemps ?Il est temps d’admettre que nous sommes en train de construire un nouvel ordre sexuel, plus ouvert et plus fluide, dans lequel chacun aurait enfin sa place. Et quoi qu’en disent les oiseaux de mauvais augure, même si c’est parfois troublant ou déconcertant, il n y a aucune raison d’avoir peur. »

Une petite vidéo pour appuyer cela et la chronique d’E. Zemmour qui reprend point par point, le questionnaire proposé aux enfants de 11 ans. C’est édifiant et fait froid dans le dos. Je pense que j’ai déjà prouvé (à moins que certains soient de mauvaise foi manifeste) que mes dires n’étaient pas déplacés sur le sujet. Il serait donc temps, pour ceux qui m’ont jugée à travers mes propos, non pas de changer d’avis sur la chose, mais au moins de prendre en considération tout cela, afin d’avoir chacun, votre propre opinion, et non celle que l’on essaie de vous fourrer dans le crâne.

Bref, je continue donc mon analyse et étant donné que des expérimentations de cette théorie, sont menées dans quelques écoles pilotes, j’essaie donc de trouver des informations sur ce point. Et voici que je découvre le témoignage d’une professeure de SVT. Puis j’ai visionné une vidéo de Claude Timmerman (ingénieur agronome et journaliste, ancien collaborateur du Libre Journal de la France Courtoise) extrait de la Conférence sur la science anthropocentrée, qui explique preuves à l’appui, ce qu’est la Théorie du Genre (qui n’existe pas).

Je le dis et le répète, je ne suis pas contre l’homosexualité, mais l’éduquer comme bannière prioritaire sur l’hétérosexualité, il ne faut quand même pas exagérer. Une tolérance et une banalisation oui (de toutes façons, c’est déjà fait via le mariage pour tous), mais la supériorité d’une minorité actuelle, non. Cette vidéo est effrayante malgré tout. Les dérives sur du long terme sont à prévoir et à prévenir dès maintenant ! Certaines personnes qui poussent à l’intégration de la théorie du genre dans les écoles, ne le font pas dans l’intention d’une égalité, mais bel et bien dans l’intention d’amener les enfants à briser les codes non seulement du genre mais aussi du sexe ! Depuis quand parle t’on de sexe à des enfants de maternelle ou primaire ????

Par la suite, j’ai regardé une vidéo de V. Peillon et N. Belkacem, se rendant dans une école pilote. Leur approche, telle qu’elle est énoncée n’est pas choquante, mais lorsque ces ministres osent dire que des femmes s’interdisent certains métiers etc.. En fait, la réalité de la chose n’est pas véritablement celle-ci. Il est vrai et indéniable, qu’il y a des métiers où il y a très peu de femmes et d’autres très peu d’hommes. Pour reprendre l’exemple du maçon (cité dans la vidéo), si peu de femmes font ce métier, à mon sens, ce n’est pas parce qu’elles se l’interdisent, mais parce que c’est un métier difficile et fatiguant, qui use beaucoup et où il faut une force physique (en dépit de tout ce que l’on peu croire) et qui change le corps d’une femme (muscles, mains et visage abîmés par les matériaux et le climat etc..) et qui par conséquent, n’est pas forcément apprécié par elles. Autre exemple pour les hommes : sage femmes. Il y a quelques hommes sages femmes mais très peu. Pour avoir vécu la chose, j’ai vu des futures mamans refuser d’être auscultées par un homme sage femme, tout comme certaines refusent des hommes gynécologue ou généraliste. Il y a une certaine pudeur qui ne se contrôle pas et qui, théorie du genre ou pas, ne tombera jamais.

Si V. Peillon et N.Belkacem ont affirmé qu’aucune lecture tendancieuse serait distribuée aux enfants, comment alors expliquer que « Je porte la culotte » ou « Le jour du slip  » aient été distribués dans plusieurs classes de CE2 . Suite à cette parution, quelques parents ont retiré de l’école, l’espace d’une journée, leurs enfants, afin de montrer leur mécontentement. Ces gens là, ont été montrés du doigt comme des « fauteurs de trouble et de haine » et des gens « dénués d’éducation ».

Je me permets de rappeler que l’école n’est obligatoire qu’à partir de 6 ans en France… donc les parents d’élèves de maternelle ne devraient pas être montrés du doigt.. N’est ont pas libre en France ? L’école n’est-elle pas laïque ? Pourquoi imposer ce genre de lectures aux enfants ? La limite est franchie, il ne s’agit plus d’expliquer la tolérance de l’homosexualité aux enfants, mais bel et bien de briser les codes de genre, non pas en racontant une histoire où une petite fille se réveille garçon (et vice versa), mais en s’attardant sur des détails très portés sur l’aspect sexuel. Ces livres ressemblent à des « pornos pour enfants » et en tant que parent français, je devrais avoir le droit de refuser ou pas qu'ils soient présentés à mes enfants.

Corinne se réveille en étant Corentin et Corentin se réveille en étant Corinne, voici un extrait du livre :

« Pour enlever mon bas de pyjama, j’ai l’habitude de faire glisser mes mains entre l’élastique et la peau. Mais cette fois, ça accroche. Sous mes doigts, là où d’habitude il n’y a qu’une toute petite bosse de peau douce, maintenant, il y a… un zizi ! (…) Mais, assise à califourchon sur la lunette des W.-C., je comprends que je ne rêve pas. Je suis en train de m’arroser copieusement les cuisses et il y a une petite mare sur le carrelage. (…) Le pire, c’est que ça ne tient même pas tout seul ! Je croyais que c’était comme un parapluie, un zizi : on le sort et hop, on le déplie. Eh ben, en vrai, on est obligé de le tenir avec ses propres doigts ! (…) Je me penche pour me regarder dans le miroir. Horreur ! Là, en face de moi, à la place de mon reflet, je vois une fille ».

Sans parler de la diffusion du court métrage « Tom Boy  » dans certains établissements. Où est le rapport entre de telles lectures, de telles diffusions et le fait de pouvoir choisir son métier plus tard ?... Ce n'est plus là, inculquer la tolérance aux enfants, mais bel et bien du bourrage de crâne !
 Le rôle de l’école est d’enseigner et non d’éduquer. Certains ont tendance à oublier cette nuance. L’éducation se fait à la maison et l’enseignement à l’école (en règle générale).J’entends déjà certains scander à la désinformation car il manque ici une source : celle des établissements pilotes. Et c’est exact, cette source est manquante, pour la simple et bonne raison que l’état refuse de communiquer la liste des établissements concernés par l’ABCD égalité. Les parents sont exclus de ces programmes et même en posant certaines questions basiques, les enseignants sont tenus de ne pas y répondre formellement.

L’émission C dans l’air (France 5) avec l’intervention d’Yves Thréard (directeur adjoint du Figaro), a été très intéressante sur le sujet et les interventions de ce monsieur sont assez pertinentes. 

Brutalement, j’ai pris conscience des dérives de cette idéologie et cela s’est amplifié, lorsque par un tweet de N. Belkacem daté du 11/12/13, j’ai constaté qu’elle soutenait le rapport Estrela qui incite à la masturbation infantile.

Sans parler des déclarations de Laurence Rossignol (sénatrice PS) qui insinue que « Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents ». Bien qu’elle ait démenti ses propres paroles, l’extrait de la vidéo ci-jointe où elle était l’invitée de F. Taddeï prouve le contraire. Moi, en tant que femme (et maman de surcroît), je suis censée comprendre quoi ? Qu’en France, on met des enfants au monde puis ils deviennent la propriété de l’état ? Les mères françaises ne sont donc que des « moules » et la famille, un compte en banque pour subvenir aux besoin des « enfants de l’état » ? Le reste : éducation, amour, politesse, enseignement, etc.. Ne relève que du ressort de l’état français ?... A titre personnel, j’ai été choquée par ces propos.

La famille est un cocon protecteur et éducateur. L’école est un endroit où l’on étudie et apprend pour obtenir des diplômes, dans l’objectif d’avoir un emploi (qui tendrait à inverser la courbe du chômage, petit clin d’œil à Mr le Président). Un papa choqué par ces propos, a décidé de faire une vidéo et encourage tous les parents à en faire de même. .

Alors, si vous êtes arrivés jusqu’ici et campez sur vos positions, à savoir : « la théorie du genre n’existe pas » ou encore « la théorie du genre n’a pas pour but d’asexuer les enfants », je pense simplement que votre jugement relève de la mauvaise foi. Car si toutes ces preuves ne vous font pas changer d’avis sur la question, au moins, elles devraient vous permettre de vous interroger sur la véracité et les buts de cette théorie du genre.Il y a trop d’incohérences et trop de mensonges pour que cela soit réellement « sain ». D’autant que cette théorie franchit une barrière terrible : celle de la vie privée. Si le Président a lui, le droit de tromper ouvertement sa compagne, les français eux, ne devraient pas avoir le droit d’acheter des voitures à leurs garçons et des poupées à leurs filles ?

La chronique d’E. Zemmour (j’avoue que ce personnage figurait dans ma « black list », mais ses prises de positions sont courageuses et méritent d’être saluées) m’a permis de prendre du recul et de voir avec un autre œil, ce que la théorie du genre pouvait engendrer sur du long terme.

Alors je ne cacherai pas que bien entendu, mes recherches m’ont conduit au fameux complot judéo-maçonnique. Point sur lequel j’émets volontiers quelques réserves mais qui mérite malgré tout d’être exploité. Après tout, j’ai dit que je vous ferai part de mes recherches sur le sujet, je ne vous cacherai donc rien.V. Peillon a annoncé vouloir promouvoir les valeurs de la république et l’égalité des hommes et des femmes, tout en rejetant la théorie du genre. Une fois de plus, il n’a pas dû se concerter avec ses partenaires de parti, qui elles, affirment le contraire.

J’ai donc eu une phrase qui a agacé pas mal de monde. J’ai dit « « Tous ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous ! », tel est le credo de la République ». Cela en signifiant que le ministre avait accusé de « négationnistes et de groupuscules malsains » tous ceux qui s’opposaient à son projet. Diaboliser pour mieux régner, en somme. Mais lorsque l’on voit toutes les preuves contraires à leurs dires, comment ne pas se poser des questions et continuer de boire tranquillement leurs paroles ?

Du coup, une question me vient à l’esprit : Est ce donc le sort de ceux qui réfléchissent, s’informent et de ce fait, se découvrent une opinion différente de la masse, que d’être traités d’extrémistes ? Est-ce cela l’extrémisme ? Avoir une pensée différente de celle que l’état cherche à intégrer dans tous les esprits ? Dans ce cas, alors oui, j’admets volontiers être une extrémiste car je ne peux croire de tels mensonges. La pensé unique, très peu pour moi, désolée chers détracteurs ! Je préfère me poser des questions et trouver mes réponses que de croire aveuglément en des personnes qui n’ont de cesse de mentir en disant tout et son contraire et en ne s’appliquant pas leurs lois à eux-mêmes.

Nul n’est au dessus de la loi, pourtant il me semblerait difficile d’envisager que V. Peillon accepte de réduire son salaire au nom de l’égalité hommes/femmes au sein du gouvernement…Tout cela pour dire que d’après la théorie Judéo-maçonnique, qui s’inspire du Talmud (je vous laisse aller voir ce qu’est ce livre « sacré »), il y a trois grands axes à détruire, afin de régner en maître sur les populations asservies : 1 – la religion 2 – la société (politique etc..) et 3 – la famille. D’après cette même théorie, les deux premiers points sont déjà engagés et c’est donc maintenant au tour du troisième : la famille, de devoir céder.

Certains membres du gouvernement ont montré leur dévotion à une certaine catégorie de Juifs (ceux-là même qui s’inspireraient du Talmud), ce qui conduit à penser, que certains membres de l’état français, seraient des judéo-maçonniques et chercheraient à dominer le monde par les lois du Talmud.

Oui oui, je sais, cela semble terriblement conspirationiste, la théorie du complot, c’est du grand n’importe quoi etc… Il n’empêche, que je ne peux occulter le fait que je sois tombée sur ces informations lors de mes recherches. C’est à prendre ou à laisser (je vous avoue que j’en ai peu pris sur ce sujet là).

Enfin, je suis également tombée sur des vidéos de Farida Belghoul, une titulaire de l’éducation nationale, d’A. Soral etc.. mais je ne les ajouterai pas pour deux raisons :

1 – il me semble que les preuves fournies jusqu’ici (et relevant de diverses presses et médias, allant du mainstream à l’alternatif) sont largement conséquentes

2 – ces personnes faisant l’objet d’une diabolisation non camouflée, je préfère ne pas influencer le raisonnement de certains qui, simplement pour exulter leur peur, leur colère, leur mauvaise foi ou encore leur orgueil, ne retiendront que ces vidéos pour se permettre une fois de plus, de me discréditer.

A noter qu’effectivement, j’ai vu et lu des documents provenant de ces sources, mais ils n’ont fait que renforcer une opinion que j’avais déjà sur la théorie du genre.

 

Voilà donc pourquoi je tiens de tels propos sur cette idéologie et voilà pourquoi je suis accusée d’amalgame, de racisme et d’homophobie (en dehors du fait que, bien évidemment, étant donné que je ne suis pas pour l’instauration de cette théorie à l’école, je suis donc par défaut, partisane du FN).Oui c’est grave, dans un sens, comme dans l’autre ! Et faire les accusations que j’ai faites sont également graves, mais elles sont à la hauteur de cette abomination.Je finirais simplement par dire qu’après avoir vu votre soulèvement face à mon papier sur le sujet, je constate que la masse est bel et bien endormie et asservie. Je constate qu’il est possible, aujourd’hui en France, non seulement de laisser le gouvernement bafouer nos droits mais également, d’être la proie d’insultes, de critiques et de menaces si la pensée diffère de la masse. Pas étonnant que les coutumes des repas de famille s’éteignent peu à peu, pas étonnant que l’on se voit de moins en moins..

Moi, je vous ai exposé mon opinion après m’être renseignée, je vous ai fait part de mes recherches sur le sujet, mais vous chers détracteurs, à part me dire que j’ai « rien compris », que je fais de la « désinformation » et que mes propos sont « réacs », personne ne m’a apporté la preuve que je me trompe.Je tiens néanmoins à rappeler qu’il s’agit là de nos enfants, pas d’animaux de compagnie, mais bel et bien de nos enfants ! Le rôle d’un parent est de protéger son enfant, de l’élever suivant des valeurs, des coutumes et pourquoi pas, une religion qui sont propres au cercle familial, afin qu’il puisse, une fois plus grand, prendre son envol et quitter le nid, quitte à ce qu’il se détache de certaines valeurs pour d’autres. Parce que si les enfants n’appartiennent pas aux parents, et qu’ils doivent être libres de décider ce qu’ils veulent être et ce qu’ils veulent devenir, pourquoi continuer à les baptiser ? Pourquoi leur apprendre l’histoire à l’école s’ils veulent être professeurs de mathématiques ? Et pourquoi leur apprendre une autre langue s’ils ne quitteront jamais le territoire ?

 

Nos parents, ont décidé des choses pour nous, nous avons été élevés au sein d’une famille, avec des valeurs et nous avons de bons souvenirs (ou pas), aujourd’hui, nous sommes libres de donner l’éducation que nous souhaitons à nos enfants, mais nous ne devons pas cautionner que l’école leur inculque de telles absurdités. Un enfant n’est pas un jouet. Je le dis et le répète encore : « Avant d'être un parti politique, le citoyen est une personne à part entière, avec ses idées, ses ressentis et surtout, avec son devoir de protéger sa famille et sa république. Non, croire en la théorie du genre ne fait pas de tout un chacun un membre du FN, non y croire ne fait pas de tout un chacun un fou et un conspirationiste. Ce n'est pas être anti-républicain, que de vouloir protéger sa famille et ses droits ».

A bon entendeur, merci.

Article original ici

 


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