Moins de sexisme à l’Assemblée ?

par rosemar
mardi 20 juin 2017

 223 femmes ont été élues députées, alors qu’elles n’étaient que 155 durant la précédente législature : un chiffre encourageant, même si on pouvait espérer mieux.
 
Malgré des progrès, le sexisme est présent partout dans nos sociétés et plus particulièrement dans le monde politique, domaine réservé traditionnellement aux hommes...
 
La femme fragile, incompétente, dénuée d'intelligence, dépendante, assimilée à une mineure : ces clichés ont la vie dure et il n'est pas facile de dépasser des siècles d'asservissement.

La femme faible, ridicule, infantile, mauvaise, légère, inculte : autant de clichés qui remontent à la nuit des temps.
 
Dans le monde politique, les propos machistes sont fréquents : souvent des plaisanteries graveleuses, voire injurieuses à l'égard des femmes.


 
Les femmes sont souvent jugées sur leur apparence, leur tenue, leur beauté, leur élégance et on a tendance à rabaisser leurs capacités intellectuelles, leurs compétences.

Il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine pour voir évoluer le statut des femmes.

Lors du précédent quinquennat, deux députés se sont signalés par leur comportement sexiste : Philippe Le Ray, député UMP du Morbihan avait imité des bruits et des caquètements de poule lors de la prise de parole de Véronique Massonneau, élue EE-LV. Son collègue LR Julien Aubert avait abusé du « Madame LE Président » à l’égard de Sandrine Mazetier, qui dirigeait la séance.
 Cécile Duflot avait été accueillie à l'assemblée par un tonnerre de huées et de sifflets en raison de sa tenue vestimentaire, une robe bleue à fleurs.
 
La femme, depuis longtemps, est celle qui s'occupe de sa maison, de son foyer, de ses enfants. Si elle se permet de faire de la politique, d'écrire des articles, de réfléchir, de s'impliquer dans son travail, voilà qu'elle se trouve livrée à la vindicte masculine.
 
Le problème est que les femmes elles-mêmes ont tendance à reproduire ces attitudes et ces schémas sexistes : nous sommes toutes influencées par un substrat de culture qui fait de la femme un être inférieur, voué à la soumission.
 
Dans la loi de moralisation portée par François Bayrou, le sexisme est singulièrement absent, alors que ce phénomène touche l'ensemble de la société.
 
Il est temps de faire évoluer les mentalités : avec plus de présence féminine à l'Assemblée, il faut espérer une évolution qui permette aux femmes d'être enfin acceptées et reconnues dans leurs compétences.
 
 
 
 Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2017/06/moins-de-sexisme-a-l-assemblee.html

 

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