Mots clés : Virus ; Prétexte ; Délire

par alinea
samedi 18 juillet 2020

 

Il est des temps comme celui que nous vivons, qui sont détonateurs, explicites, éclairants, utiles…

J’ai essayé de comprendre pourquoi, au début, tant de mots.

J’ai déduit que l’Homme ( le Chinois, le Français ?) se sentait merdeux.

J’ai acté, que quand on se sent merdeux en Chine, on fait le maximum, dans une voie, pour limiter les dégâts.

Mais quand on est merdeux en France, on est merdeux. Et rien ne va.

Je ne vous fais pas le panorama sur le passé, tout le monde le connaît par cœur à en être écœuré.

Parlons d’avenir :

L’épidémie est terminée, médicalement parlant, depuis la mi-mai. Mais, le gouvernement, tel l’ogre pas rassasié (!), n’en a pas assez : en août, il vous faudra remettre vos masques étouffants car si serrés qu’ils ne laissent même pas passer un virus ! Alors l’air !!

 

Vous qui me lisez, je ne sais pas qui me lit, avez dans vos rangs ceux qui sont convaincus qu’un gouvernement est là pour protéger son peuple ( on comprend mieux pourquoi on ne sort pas facilement de l’ancien régime), qu’il dit la vérité, que le virus fut affreusement mortel, et qu’il reviendra. Ceux-ci pensent qu’il faudra toujours mettre un masque, se laver les mains à l’alcool, ne pas faire la bise à Mamé, en tout cas tant que le gouvernement qui nous veut du bien ne nous l’aura pas commandé.

Et puis il y a ceux qui mettent en doute l’honnêteté gouvernementale, mais qui, parce que cela touche l’intime, la vie, en remettent en cause leurs engagements politiques : et si, là, le gouvernement avait raison, mettrais-je ma vie en danger, celle de ceux que j’aime, à ne pas porter le masque, à partir du 1er août ?

L’infantilisation de la société ne date pas d’hier ; je ne suis pas historienne, mais je le daterais du début de la civilisation. Mais nous avons aujourd’hui, les uns et les autres, des atouts pour nous réveiller.

Nous savons depuis longtemps déjà que le pouvoir politique si mêlé au pouvoir économique, n’a strictement rien à faire de nous depuis que l’ouvrier de base est bengali ou robot, depuis que leur richesse est virtuelle, spéculation et dette.

Alors juste : il faut dessiller !

Nous sommes grands, vous savez ; on sait qu’on n’a pas envie de tomber malade, même pas envie d’attraper un rhume ! Quand on nous dit que ce rhume est méchant avec nos aînés, nos malades, nos obèses, on fait attention. Pas besoin de nous paniquer pour ça.

Mais on nous panique ; alors, on se pose la question de savoir pourquoi.

Plusieurs réponses, puisqu’ils ne répondent pas eux-mêmes :

Ils sont complètement incompétents, ils sont complètement débordés, ils font n’importe quoi.

Ils savent très bien ce qu’ils font, et depuis le début : ils veulent notre peau, notre obéissance, notre servitude via notre peur.

Ils sont eux-mêmes complètement pris de panique.

J’exclue la version : ils font tout ce qu’ils peuvent pour notre bien, et tout ce qu’ils font est bien.

Si vous en avez une autre, je suis preneuse.

Personnellement, quelle que soit la vérité, que nous ne saurons sûrement jamais, je l’extrais, je l’exclue, et je peux vous dire que, même le faisant, on s’en prend plein la gueule.

Aussi, faut-il faire un retour sur soi-même, honnête et se demander : suis-je pris dans un délire ?

Est-ce que je crois que le virus est autant ou pire que la peste noire, qu’il tue tout ce qu’il rencontre ? Que moi et les miens risquons le pire et que l’autre, celui qui passe, est le porteur possible de ma mort ? Ou bien, et, je dois obéir à ceux qui savent, ceux qui m’ obligent à passer par des chicanes pour rendre un livre, qu’ils mettront en quarantaine, tandis que j’emporte un objet que j’ai choisi en rayons, en en touchant des dizaines ? Qu’il me faut mettre un masque qui ne me protégerait pas de l’odeur de la fumée ? ( Ceci dit, j’en ai un , offert par la communautés de communes, fabriqué par Éminence, et qui bouche l’air, carrément).

Vous savez, quand l’arbitraire, l’absurdité, la connerie, se posent en pouvoir, cela tue toute intelligence, littéralement.

À côté de notre quotidien absurde et étouffant, nous avons les politiques, et les médias.

Comment expliquez-vous que pas un seul ne remette en cause cette folie, ces décisions arbitraires, cette navigation à vue aux dépends des mêmes, ce délire non convenu qui se fait croire à je ne sais quelle raison ? Certes, certains médias, rouges chez decodex, laissent la parole à d'autres qu'inquiets, mais je n'ai pas rencontré de journaliste, de politique, de publication en doutes.

De ma fenêtre calme et respectueuse, je vois une panique. Bel et bien.

Ceux qui ont du pouvoir font tout et n’importe quoi, n’importe comment.

Il faut dire que nous vivons depuis un moment dans une société où le citoyen est pris pour un délinquant, un abruti, un irresponsable, un con. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de raison, que quelques-uns le sont, mais je pense que la cause est en amont. En tout cas rien n’est fait pour changer la donne : chaque petit personnel de chaque petite institution doit se sentir flatté, au point de prendre, en face de lui, le quidam pour un con à mater. C’est pas comme ça qu’on s’y prend pour « éduquer » le peuple !!

La panique : un ordre, aussi incongru et stupide que possible, des obéissants. Et le tour est joué.

Je vous dis pas l’ambiance.

Le délire est patent mais concerne tellement d’acteurs qu’il n’est guère possible de le dénoncer, le dénouer.
Je vais vous faire part d’une vision très personnelle de la scission, organisée ou non mais de fait, de notre société :

 

Pendant très longtemps, du temps où il y avait une conscience de classe, il y avait les prolétaires et les dominants ; les exploités et les exploitants. Je ne parlerai pas du temps des seigneurs et serfs, parce qu’il est de la même essence.

La domination était physique, les dominés étaient ignorants et faibles, sauf de la violence physique du nombre quand les dominants étaient allés trop loin. Aujourd’hui c’est très différent, tout le monde en a conscience.

Donc au départ ; société divisée en deux : exploiteurs/ exploités. Les syndicats comme médium tentaient, en mentant, d’accommoder les uns, et les autres, on va dire.

Aujourd’hui on en est loin !

Il s’est déjà produit un virage « sociétal » qui a séduit tous les bien-pensants, probablement assez naïfs mais pas assez nuisibles pour accompagner le mouvement en connaissance, de causes mais aussi d’effets.

Donc chacun s’est mis à la défense des pauvres femmes bafouées depuis des millénaires, plus aujourd’hui qu’hier comme chacun le sent, les immigrés, créatures improbables et malléables qu’il se doit de protéger, les homosexuels si longtemps conspués. Toujours en vain.

Mais les anarchistes, les communistes étaient eux assez grands pour assumer leur destin. On ne défend que les faibles n’est-ce pas ?

Et ceux-là qui défendaient les faibles, défendaient Charlie contre leurs assassins, n’hésitant pas à s’allier avec les pires dominants de la planète, s’adressant à je-ne-sais qui en criant : liberté d’expression… pendant que le premier ministre faisait œuvre extraordinaire en interdisant, soi-même, un spectacle de mauvais goût.

Donc notre petit monde hexagonal se divisa entre Charlie/pas Charlie. Rien à voir avec droite/gauche, rien à voir avec la réalité, rien à voir avec la politique.

Puis les Gilets Jaunes advinrent ; qui ne plurent pas aux Charlies. Mais qui plurent à d’autres. La société ainsi fut à nouveau divisée, indépendamment des engagements politiques.

Enfin, advient un virus, couillon de service bien innocent des effets qu’il provoque, moitié domestiqué, moitié sauvage, on ne sait trop.

Et lui, avec l’aide de quelques-uns, scinde notre belle société politique française, dans un autre « deux » qui ne recouvre ni Charlie, ni GJ !

Nous en sommes à la troisième coupure en travers de notre société, ce qui laisse, finalement, peu de majorité nulle part !

L’irrationnel, normalement, n’est pas en politique ; la politique sert rationnellement les intérêts de chacun, sauf qu’aujourd’hui, c’est le contraire ; nous sommes rendus bien plus loin que ne le furent jamais les peuples anciens.

L’irrationnel de cette épidémie a secouru nos politiques, irrationnels depuis des lustres, il a joint une population apeurée à ces directives hallucinées !

Je vous conjure de voir, de prendre conscience de cet irrationnel, que le pouvoir utilise pour mieux nous asservir ; je veux bien croire qu’ils sont assez cons pour ne pas savoir, mais pas assez cependant pour ne pas voir où sont leurs intérêts.

Si notre désobéissance ne prend pas le pas, nous serons rendus en dictature. Et si vous ne le sentez pas, si vous ne le voulez ou ne le pouvez pas, votre responsabilité sera grandement engagée.

Car bientôt, nous aurons droit aux vaccins obligatoires enrichis pour notre bien de nanoparticules, qui aidera nos gouvernants à nous suivre et nous sauver quand nous serons en danger ; au bord du précipice, seul, quand vous penserez mourir, Big Pharma ou Brother viendra tel Zorro vous sortir du pétrin.

Elle est pas belle la vie moderne ? Il est pas beau le progrès ? Il est pas beau le père Noël ?

Je sais pas vous, mais je sens que je vais craquer… et me démettre.

 


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