Niet !

par StanislasB
mardi 20 juin 2023

Il est possible que les occidentaux rencontrent sur leur route quelqu’un pour leur dire non. Tout le monde connait le "yes" anglais, accompagné d'un beau sourrire un peu ironique et trompeur, on devrait se rappeler du « Niet » Russe. Pas du tout charmeur, et très sérieux.
 

Les gilets jaunes n’ont pas su s’imposer parce qu’ils n’avaient pas de chef.

Mais l’occident corrompu pourrait bientôt devoir revenir à la raison - ou s’effondrer s’il n’en est pas capable. 

Le principe de réalité qui s’exprime généralement en dernier recours par les armes pourrait s’imposer en Ukraine. 

Le barrage de Kakhovka qui en cédant a recélé son lot de cranes de soldats nazis nous rappelle où se situe le Rubicon à ne pas franchir. 

Le Dniepr, ce lieu de rencontre entre deux plaques tectoniques de l’Histoire sera-t-il le point de rupture d’une civilisation qui s’est cru tout permis ? C’est possible. 

Une chose est sûre, l’Histoire s’est remise en marche. Et quand elle marche, elle marche si rapidement qu’il est difficile de la suivre. 

Pourquoi nombreux sont ceux qui souhaitent secrètement la victoire de la Russie ? 

Elle n’est pas libérale, elle n’est plus communiste. Il n’y a pas de fans du modèle civilisationnel Russe. Mais une nation emportée par un chef qui dit NIET à l’outrance de l’occident suffit à emporter les cœurs de tous les moins lotis du monde entier qui ne peuvent plus supporter « l’empire du mensonge ». Le double standard prôné par les Américains depuis trop longtemps.

Si nous pouvions parler avec les forces immanentes de la Nature, on apprendrait sans doute qu'elle n’a rien trouvé de mieux pour faire avancer l’humanité que de faire des vainqueurs arrogants des perdants, et des perdants humiliés des vainqueurs. 

La Nature ne veut pas d’un monde égal, car dans l’égalité, en équilibre parfait, la roue de L’Histoire, n’avance pas. Elle est immobile. La Nature ne veut pas non plus d’un monde de permanence où le vainqueur siègerait indéfiniment sur un trône au Capitole. Elle favorise donc l'action en mettant en bas ce qui est en haut et en haut ce qui est en bas. Comme une roue. 

Les actions de l’occident ont entraîné une réaction de la Russie qui pourrait galvaniser de nombreuses nations prêtes à refuser les règles du jeu truquées imposées par l’occident ; précipitant ainsi la fin d’une civilisation qui n’est plus légitime parce qu’elle n’est plus un exemple de vertu. Tous les empires ont connu le même destin. Aussitôt qu’ils ont cessé de croire aux vertus qu’ils prônaient et imposaient aux autres ils se sont effondrés. 

Les Américains ont trahi toutes les valeurs qui ont fait leur grandeur : démocratie, droits de l’homme, méritocratie, libre échange… Leurs peuples, bien conscients de la trahison n’ont pas la force, la solidarité et le courage de se rebeller, mais un homme conscient de l’Histoire a eu cette force, dicté sans doute par la Nature. 

La Russie est pleine de défauts, elle n’est pas un modèle, mais elle représente une réaction légitime. C’est en ceci que réside sa force parce qu'elle est l'instrument du destin. Le fléau qui frappe l'épi pour que le grain tombe en terre et germe. 

Elle est un vecteur, comme Vladimir Poutine, vecteur d’une réaction plus grande que lui dont il n’est que le porte-parole.

Cette guerre n'est donc pas si inutile qu’elle en a l’air et propulsera le monde dans un autre temps. Tous les empires, comme les personnages importants dans les tragédies grecques, courent d’eux même à leur fin quand bien même ils entendent l'éviter. Tôt ou tard l’Histoire va changer de cheval parce qu’il en a toujours été ainsi. "Rien de nouveau sous le soleil" comme il est écrit dans l'Ancien Testament. 

 

Stanislas, votre serviteur. 

 


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