Nique la France, la provocation de trop !

par Mathieu Soliveres
mardi 7 décembre 2010

Nique la France. Voilà le titre du dernier torchon de Saïd Bouamama. Une énième provocation qui commence à bien faire et qui pousse à réagir.

Depuis quelques temps déjà, les provocations en tous genres se suivent et se ressemblent. A croire qu’insulter la France soit devenu à la mode, pour créer le buzz, faire vendre et faire parler de soi.

Pourtant, cette haine dépasse la seule sphère commercialo-médiatique. Au delà du titre et de la prose de cet agitateur en mal de notoriété, se pose clairement la question de la limite de la liberté d’expression et des atteintes au pacte républicain qui en découlent.

Jusqu’où ira-t-on dans l’insulte et la provocation ? Jusqu’où ira-t-on dans cette violence verbale à l’encontre de notre pays ? Combien de temps encore allons-nous attendre avant de réagir et de mettre le holà à ces attaques ?

Car ne nous y trompons pas, cette diatribe haineuse ne surgit pas de nulle part. Bien au contraire, elle s’inscrit dans un long processus qui vise petit à petit à nous plonger dans une espèce de repentance honteuse. Et tous les moyens sont bons pour y parvenir !

Qu’il s’agisse du cinéma où l’on en vient à glorifier les assassins de Français, du rap où l’on crie haut et fort que l’on "baise la France et les Français", de la photographie pour souiller le drapeau français ou encore par l’intermédiaire de ce torchon de Saïd Bouamama, il est grand temps de dire stop !

Stop à ces attaques répétées qui ne cherchent qu’à choquer et blesser. Stop à ces attaques d’une violence inouïe qui mettent à mal le vivre ensemble, pilier de notre pacte républicain. Stop enfin à ce laxisme qui voudrait que chacun puisse, dans un sentiment de toute impunité, tenter de ruiner par ces actes ignobles notre cohésion sociale en souhaitant opposer les Français entre eux.

Ces provocations aux relents communautaristes laissent à penser que nous ne formerions pas qu’un seul Peuple, uni et invisible, mais que la République distingueraient ses enfants selon leurs origines, fils d’immigrés ou non. Ces provocations ne peuvent plus, ne doivent plus être acceptées car elles nuisent gravement à notre pacte républicain.

Face à ces provocations visant à diviser, nous devons opposer la fraternité, face à ces provocations jouant sur la haine de l’autre, nous devons prôner l’universalisme.

Notre pacte républicain est en danger, réveillons-nous !

Mathieu SOLIVERES


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