Nous récoltons ce que l’élite a semé
par Moi ex-adhérent
lundi 3 juillet 2023
Alors que je constatais un vide amer, j’ai réalisé que le bon sens avait repris quand même le dessus, grâce aux réflexions des gens ordinaires, en total désaccord avec les commentateurs mandatés.
Face aux événements de ces derniers jours, les réactions de beaucoup d’experts, le gotha du prêt-à-penser, sont à l’opposé de l’homme simple que je suis, mais plus seul.
Lorsque je voyais aux infos des voitures brûlées, des lance-roquettes de feux d’artifice à l’horizontale en direction des forces de l’ordre, ayant pour titre en bandeau DES TENSIONS AVEC LA POLICE, j’hallucinais.
Il aura fallu des immeubles en feu, des édifices publics dévastés, pour entendre la première fois aux infos le mot EMEUTES. La qualification d’insurrections n’a pas été encore évoquée …
Et en même temps, nos élites de plateau télé s’interrogeaient le plus sérieusement du monde, avec beaucoup d’insistance, sur les difficultés de Poutine en Russie, « aurait-il perdu la confiance de son peuple, et peut-il encore reprendre la main ? » je cauchemardais.
40 ans de bisounours ont conduit à l’aveuglement total.
La hiérarchisation des importances et des urgences ne semble pas toucher le traitement des infos, ni changer le focus des réalités de nos décideurs, faisant l’éducation du peuple, supposé dans l’ignorance des grands soucis de notre époque.
Les décalages, entre citoyens et l’Elite, sautent aux yeux. Le grand écart des préoccupations des français d’en bas avec ceux d’en haut, est encore plus alarmant qu’auparavant.
La société va mal, quand elle baigne dans le virtuel idéalisé.
Une société qui ne sait plus ce qu’elle veut, se condamne à l’anarchie. Pinot, simple flic, risquera bientôt de ne plus du tout courir après le fauteur de troubles. En effet pourquoi faire, si de toutes les façons il refusera de s’arrêter, ou si par malheur un accident routier survenait lors de sa fuite, ou pire encore, s’il se cachait dans un transformateur EDF et mourir électrocuté comme à Clichy-sous-bois en 2005 ? la faute aux flics ! (ils seront poursuivis pendant 10 ans pour non-assistance à personne en danger)
Ces faits déjà dramatiques ont conduit à la défiance des uns vis-à-vis des autres au mieux, à la rancune ou la haine au pire.
La plus grande catastrophe serait dans la résignation des forces de l’ordre, du type « que peut-on y faire ? » amènerait au chaos généralisé, à la loi du plus fort.
Bien sûr, le flic n’a pas le permis de tuer !
Mais alors, fallait-il rendre les conditions de l’usage du TASER (quasiment interdit) si difficiles pour ne servir à plus personne ?
Fallait-il interdire l’usage des LBD (balles de défense, non létales) lors des manifestations finissant en débordements ultra-violents, que nous voyons trop régulièrement aujourd’hui ?
L’abrogation de son usage était un signe de paix, comme si les casseurs étaient sensibles aux bonnes intentions. Les résultats au final, sont des morts bien inutiles, et surtout très jeunes.
Toutes les personnes en responsabilité devraient se consacrer au réel, abandonnant la facilité des fautes toujours rejetées sur le peuple, symbolisées aujourd’hui par les parents déficients.
( ALLO ! SOS ENFANCE EN DANGER ! ma maman m’a collé une tarte, j’ai vu qu’elle n’avait pas le droit, etc…).
L’Elite a sapé l’AUTORITE en général, et celle parentale en particulier, tout en refusant d’en assumer les conséquences. Hélas, la messe est dite pour combien de générations ???