Nouvelle Vague

par Piere CHALORY
vendredi 17 juillet 2020

Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas…

Enfin vingt ans c’est vite dit ; ce serait plus vers les soixante et davantage qu’il faut s’orienter pour re-découvrir la première nouvelle vague qui n’a, c’est sûr ; rien à voir avec celle dont on nous rebat les zoreilles à fond de puis quelque temps.

Là c’est pas de maladie mais de cinéma qu’il s’agit.

Le début des années soixante, quand les jeunots exaltés par la miniaturisation relative des caméras de deux tonnes réduites à quelques dizaines de kilos d’acier et de moteurs à balais et de bobine de pellicule cassante, se jetèrent dans les rues pour filmer tout et nain porte quoi.

Les Truffaut les Godard et toutes sortes de rebelles vrais ou faux tentèrent, avec plus ou moins de succès d’effacer des mémoires les Audiard les Borderie les Girault les Grangier les …

Si Truffaut dès le départ savait filmer et raconter proprement des histoires clairement nouvelles dans la forme et le style, d’autres que je ne citerai pas ont rarement dépassé la centaine de spectateurs dans les salles géantes de l’époque où la télé n’avait paz encore cloîtré le furtif à domicile, celui qui s’aventurait à la nuit tombée dans les lieux clos jadis ouverts au public, particulièrement les maisons closes.

Dans les années quatre vingt, une autre new wave irrupta à nos oreilles éblouies, enfin presque.

Par ce qu’il faut bien dire que le génie musical des années soixante, et dix aussi était si loin que les boîtes à rythme et les synthés primitifs à son de casseroles incapables de concurrencer la magie du mellotron & ses bandes magnétiques intégrées, additionnées de voix évaporées et de mélodies moisies ne décollèrent pas plus haut qu’un âne piqué par un frelon.

Les burlesques dépêche mode par exemple, qui à contrario des Cure ou Sister of Mercy qui eux malgré la colditude de leur songs possédaient un talent précis, se contentèrent de piailler des platitudes pesantes et grossières, meuh quand on pense qu’aujourd’hui encore des gens achètent du Maurick Truelle…

40 ans après cette nouvelle vague musicale mélange d’indie-rock et de variété-vermicelle, main tenant, celle qui s’annonce (de vague) ; ça promet. C’est le tsunami du rachis.

Pour vous les mougeons regardeurs du vingt heures où même des chaînes d’infos continues  ; après le pensage-pansage printemps, l’été, bien que températurement tardif, sera chaud.

Voici qu’à peine l’état d’urgence sanitaire terminé, vous serez obligé pour aller faire vos courses de vous masquer à la jihadiste, ce là même si par chez vous aucun malade n’a jamais été signalé lors de la première vague.

Le marteau du château a encore frappé, et son nouveau sbire radical zélé à patronyme de compagnie pétrolière devance ses désirs nocifs de quinze jours.

Las, vos dernières semaines de paix sont soldées c’est comme ça ; les furieux qui prétendirent -et sans doute à juste titre- que le masque ne sert à rien, et pour cause, ont changé d’avis ; désormais, hors chez-vous, interdit de respirer.

Savez-vous que sur certaines boîtes de ces masques hygiéniques tout juste bons à filtrer la sciure de votre scie sauteuse qu’on vous oblige déjà à acheter à l’entrée de certains magasins, il est même inscrit ‘’attention, ces masques ne protègent pas (du tout) des virus’’…

Et ne parlons des masques artisanaux à mailles proches d’une épuisette à goujon.

Hé oui, car ces saloperies de virus nanométriques auto-agrippants mesurent zéro virgule un (0,1) micron ; se jouant à l’aise du micron nécessaire à la respiration même ralentie du mammifère anéanti de bêtise qui pousse tous les jours par millions en ce monde, en plus des autres zombies pré-existants.

C’est pas tout ça, mais combien de mémés déjà bien aplaties par la canicule vont tomber par terre et mourir étouffées par leur masque mortuaire ? Et seront évidemment, même si c’est leur pauvre coeur qui a lâché, aussitôt comptabilisées victimes du CORONAVIRUS REVIVAL.

Enfin bref, je vais peut-être user du verger communal qui jouxte au loin ma baraque, acheter un couple de poules, un aquarium à moules, et commander tout le reste sur internet tant que c’est autorisé par la brigade sanitaire.

PC 2020

 

 


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