Nucléaire : les ouvriers et la CGT contre les bobos écolos

par pietrovich
samedi 13 octobre 2012

Dans le cadre du grand mouvement lancé mardi 9 octobre par la CGT en faveur d’une mobilisation pour la défense de l’industrie, les ouvriers du secteur énergétique ont entamé une grève nationale de 24 heures le 8 octobre, afin de dénoncer la fermeture de leurs outils de travail. Un mouvement social qui relance l’opposition entre la gauche caviar bourgeoise d’EELV et les classes ouvrières.

Les ouvriers de plusieurs centrales à gaz à charbon et nucléaires ont donc fait la grève pendant 24 heures, pour dénoncer les fermetures, imposées par la France et l’Europe, de la centrale de Fessenheim ainsi que plusieurs centrales thermiques de l’entreprise E.ON.

« L'ensemble de la production thermique (gaz, charbon, fioul) sera a zéro et plusieurs sites nucléaires seront touchés », avait annoncé Laurent Langlard, porte-parole de la CGT énergie. Ce mouvement de contestation a fait échos aux appels de la CGT et de la Fédération Européenne de l’Industrie qui ont organisé une journée de mobilisation pour « la défense de l'emploi et de l'industrie ».

Alors que la problématique de l’industrialisation est l’une des plus complexes à résoudre pour les gouvernements actuels.

Alors que les dirigeants et les observateurs ne parviennent pas à trouver d’idée pour faire renaitre un bassin industriel digne de ce son nom dans notre pays.

Alors que le nombre de chômeurs a atteint le chiffre terrible de 3 millions.

Alors que le nouveau gouvernement a essayé de nous faire croire que la réindustrialisation serait l’une de ses priorités, à l’image de la création ambitieuse d’un « Ministère du redressement productif », confié à Arnaud Montebourg, les politiques décident de sacrifier notre filière d’excellence sur l’autel de quelques accords politicards passés avec EELV.

Un parti politique qui ne représente plus que 2% des français ! 2% de bobos citadins, qui ne connaissent pas plus l’usine que la campagne mais qui voudrait imposer aux 98% restant leur vision ultra idéologisée (et mensongère) sur ces deux sujets.

Dans cette période d’insécurité économique, la première priorité des Français, et qui devrait également être celle du gouvernement, est l’endiguement du chômage. Un chômage qui atteint désormais 3 millions de personnes.

Dans ce contexte, les dirigeants politiques n’ont-ils rien d’autre à faire que de clore arbitrairement, de forcer un employeur à supprimer des milliers d’emplois.

Les Allemands, pragmatiques, ont ralenti leur processus de sortie du nucléaire pour préserver leur compétitivité et sauver leur industrie. Même les japonais se sont remis à fabriquer des réacteurs nucléaires. Et il faudrait que la France, au nom de calculs politiciens, se fasse tondre la laine sur le dos et jette son parc industriel aux ordures ?
 


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