Occident, naissance d’une dictature

par Gabriel
jeudi 29 octobre 2015

Avis aux lecteurs, ceci n’est qu’une fiction, une projection imaginaire sur écran noir issue d’une lassitude car, bien entendu, cela ne peut pas arriver dans une société humainement développée et évoluée comme la nôtre…

 

Schéma descriptif de la mise en place d’une dictature

Phase un : Je vous créerais des besoins par le biais des réseaux qui m’appartiennent (Télé, radio, journaux ect…)

Phase deux : Je vous prêterais de l’argent fictif pour assouvir ces besoins inutiles et, lorsque vous serez bien endettés, vous me serez redevable et ainsi je pourrais vous contrôler et faire de vous mes esclaves.

Phase trois : Je vous donnerais l’illusion d’une démocratie par le choix biaisé d’un vote sur une sélection de candidats que j’aurai fait en amont et qui, quoi qu’il en soit, appliqueront mes directives tout en vous proposant des solutions basées sur des mensonges. Pratique de la novlangue. 

Phase quatre : Je ferais voter les lois qui m’arrangent par les politiciens que mon argent aura fait élire (droite ou gauche confondues).

Phase cinq : Je vous ferais aimer l’argent et vous fabriquerais des héros à coup de millions afin que vous les enviez et les preniez comme modèle, comme but ultime à vos misérables existences. Dans vos têtes, l’argent deviendra un but alors qu’originellement il était censé n’être qu’un moyen.

Phase six : Je vous abrutirais avec des télés réalités, de fausses informations et du sport télévisuel et radiophonique hurlés par des journalistes aux QI de palourde afin d’exacerber le nationalisme imbécile et monopoliser vos attentions et vos réflexions sur ces futilités. Sachez qu’il existe un jeu de dupe entre les journalistes et le pouvoir. Le second laisse révéler de pseudo-scandales, en échange de quoi, les premiers ne touchent pas aux vrais sujets qui fâchent.

Phase sept : Je sectariserais la société en appuyant sur les différences et en déséquilibrant les droits des uns aux profits des autres afin de créer des conflits et des tensions entre les communautés. Pour cela, je défigurerais le principe de laïcité en laissant les intégristes dogmatiques pervertir les débats. 

Phase huit : J’instaurerais un climat de peur et de suspicion entre vous pour que vous réclamiez plus de sécurité aux sacrifices de vos propres libertés. Je fabriquerais des terroristes car la guerre, le meurtre de masse et la peur sont les meilleurs représentants pour mon industrie militaro-industrielle qui, à chaque déstabilisation me rapporte des millions. Avec cet argent entassé sur le dos de vos cadavres je pourrais financer les campagnes électorales de mes poulains qui, une fois élus, déclencherons d’autres conflits dans l’unique intérêt de mon sale business. 

Et si après tout cela, et au cas où ils vous viendraient, suite à des éclairs de lucidités, des velléités de révolte, je trouverais toujours un bouc émissaire à vous désigner afin que sur lui, vous déversiez vos colères et vos frustrations pendant que je continuerais à vous manipuler et à vous tondre. Ainsi agissent et règnent les faiseurs de monnaie, dictateurs et fossoyeurs de nos démocraties...

Concernant ces pilleurs d’humanité, l’erreur vient que leurs modes de pensée est uniquement déterminées par les marchés. Les gens qui ont de l’argent ne pensent qu’à l’argent qui leur manque, c’est terrifiant. Ils ne jouissent pas de posséder et d’amasser, ils savourent au contraire leur vanité. Ils achètent les biens les plus précieux uniquement pour en désamorcer le désir, en tuer l’illusion. L’Hyper-croissance est un rêve de mégalomane dangereux. Prenez conscience que les peuples veulent la paix mais, que pour gagner beaucoup d’argent les dirigeants et les fabricants ont besoin de guerre car ils fournissent le matériel pour détruire et le matériel pour construire. Il faut arrêter de croire que les gouvernants sont là pour régler les problèmes des citoyens, ils sont là pour leurs propres intérêts (Réélection, enrichissement personnel, carrière etc…) et pour garder et amplifier leurs acquis, ils mentent tellement qu’on ne peut même pas croire le contraire de ce qu’ils disent.

La plupart préfère nier cette réalité, par fainéantise ou par confort en accordant foi aux bègues qui ressassent leurs conneries et leurs mensonges à longueur de journée au travers de l’écran de leur télé. Nous vivons à l’heure du consensus mou et du politiquement correct. Personne ne croit plus en rien sauf aux causes qui ne coûtent pas un rond : l’écologie, l’alter-mondialisme le cul calé dans son fauteuil… C’est loin, c’est flou et pendant ce temps là, les salauds soldent le social et sacrifient l’humain afin de satisfaire leur névrose possessive basée sur l’unique cupidité qui les ronge. Prenez le temps d’analysez une telle attitude et vous comprendrez que leur place est dans un asile !...

Evidemment, il n’y a pas de système idéal ou plutôt il y a autant de système idéal qu’il y a d’individu. L’homme est corruptible et si on peut changer les lois on ne changera jamais le code génétique. Les problèmes accouchent d’un système lorsque celui-ci n’est pas régulé, maitrisé. Le capitaliste n’a qu’un but, l’enrichissement personnel et la confiscation du pouvoir afin d’amplifier cet enrichissement personnel jusqu’au délire. L’unique solution, l’unique sérum à ce cancer est la limite quantitative à cet enrichissement personnel car l’absence de limite confère à l’excès et génère automatique une injustice et un déséquilibre social et sociétal. Le pillage des richesses par un très petit nombre se fait toujours au détriment du plus grand nombre, donc de la communauté dans sa globalité et il détruit les valeurs et les relations humaines en corrompant les institutions grâce une puissance financière sans limite.

Aujourd’hui, les bases d’une dictature sont fixées. Ils ont mis en place l’internationale du pognon. Les premiers résultats sont concluants : des millions de nouveaux chômeurs et de travailleurs pauvres chaque mois. Des pays envahis et des populations massacrées afin d’en piller les richesses sous le fallacieux prétexte de démocratie. Une planète salie, saccagée. Des mers polluées, des forêts rasées, incendiées. Un air vicié chargé d’hydrocarbure et de rejets chimiques. Un climat fou qui se dérègle un peu partout. Des multinationales pharmaceutiques délivrant des poisons. Un complexe militaro-industriel en pleine expansion et allumant, avec la complicité des élus, des feux du Bengale un peu partout sur la planète mais tout cela n’a guère d’importance car, la coupe du monde de foot se profile à l’horizon. Dormez braves gens, on s’occupe de gérer les stocks. Soldes massives avant l’apocalypse climatique ou écologique éminente à moins que, impatient d’en découdre, des fous de Dieu chevauchant des missiles nucléaires achetés au rabais à la grande braderie des ex empires du marteau et de la faucille ne se transforment rapidement en docteur Folamour …

L’utopie c’est croire en l’autre, l’art de se projeter dans un avenir qu’on espère meilleur, c’est penser global et agir local mais, dans ce monde, on cloue les rêveurs sur des croix et on décapite ceux qui prononcent des inepties telle que : Equité, justice, fraternité. Cette époque n’est qu’une mauvaise fiction, un cauchemar rêve éveillé...

« La dictature parfaite aurait les apparences de la démocratie. Une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude. » A. Huxley 


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