On ne change pas une équipe qui perd !!!
par Libertad14
samedi 15 novembre 2014
Dans sa prestation télévisée le 06/11/2014 pour marquer la moitié de son quinquennat présidentiel, F. Hollande avoue ses échecs. C’est ennuyeux quand un politique, par surcroit Président de la république, fait part de ses échecs. Que s’est-il passé ?
Mauvaise appréciation des difficultés ?
Sous estimations des forces de l’opposant ?
Ou tactique pour mieux encore tromper les gens ?
Quoi qu’il en soit la situation pour le peuple n’est pas de nature à faire naître un optimisme.
Concernant les difficultés : les moyens dont dispose le gouvernement de ce pays devraient lui permettre d’appréhender sans difficultés les enjeux. Nos élus seraient-ils mal informés ?? À quoi servent les ministres. Pourtant souvent ils vont sur le tas visiter tel ou tel site, s’entretiennent avec les gens. Il faut croire qu’ils sont sourds et aveugles.
Concernant l’opposant : Peut-être en effet que les membres du gouvernement et le Président ont sous estimé le but poursuivi par la droite, les banques et le MEDF. Il est clair que gouverner en privilégiant les nantis ne peut qu’aboutir à une dégradation de notre économie. Majoritaires à l’assemblée Nationale les élus socialistes auraient dû mettre en place les promesses faites pour sauvegarder l’emploi et le pouvoir d’achat. Il suffisait de voter des lois qui auraient mis à mal la politique du grand patronat et du Capital. Contrairement à cela le gouvernement et sa majorité socialiste ont tellement tergiversé que le bras de fer engagé par le MEDEF et ses complices a fini par soumettre les gouvernants.
Dès le début du quinquennat de F. Hollande, le patronat s’est lancé dans une liquidation de l’emploi, fermant les entreprises les unes après les autres, créant volontairement une situation de crise et de difficultés économiques pour le peuple.
Le but recherché par le MEDEF : créer un mécontentement voire un chaos social pour faire échec aux promesses faites lors de la campagne électorale. Le peuple soumis à un chômage en hausse, à des impôts de plus en plus lourds, à des difficultés financières devrait inéluctablement se retourner contre ce gouvernement qui n’a rien amené de concret. Spécialisé dans l’art du double langage le MEDEF tout en continuant son travail de sape et de liquidation, revendique encore plus de droits, plus d’aides pour ses entreprises pour mieux faire fructifier ses profits. Dans le même temps, les gens du Capital lançaient leurs troupes nationalistes pour faire croire aux petites gens que le sauveur providentiel serait M. Le Pen avec son F.N.
Tactique ou incompétence ??
Dans cette situation confuse, pour la grande majorité du peuple, le P.S avec ses élus, ses députés, ses ministres, son Président de la république portent une lourde responsabilité. En minaudant, en hésitant sur les mesures à prendre contre les forces du Capital, ce gouvernement Socialo-réformiste s’est fait complice de cette situation et favorise les jours sombres qui se profilent à l’horizon 2017.
Ce comportement politique face aux forces réactionnaires, de droite et du Capital ne peut pas être de l’incompétence. Il fallait imposer le respect du peuple en taxant les profits scandaleux, en sanctionnant les fuites de capitaux à l’étranger, en nationalisant les banques françaises et les entreprises privées en position de monopole. Aider les petites entreprises en difficultés en prenant des sanctions contre ces patrons voyous qui délocalisent, prendre des participations dans le capital chaque fois quand il est fait appel aux fonds publics et développer les pouvoirs des Comités d’Entreprises dans la gestion économique de ces dernières.
Mais voilà pour cela il faut choisir son camp et le réformisme n’a jamais remis en cause l’exploitation capitaliste, il se contente de pratiquer l’alternance qui perpétue ce système injuste. Alors quand Monsieur Hollande parle de ses échecs, il continue à tromper les « sans dents » pour mieux masquer les cadeaux déjà faits et qu’il fera encore au patronat. Son slogan : « Maintenir le cap » coûte que coûte qu’importe ce qu’en pensent ceux qui souffrent. L’important pour ces politiques étant de protéger leur carrière et leur portefeuille.
15/11/2014