Orwell et Huxley avaient prévenu

par Réflexions du Miroir
mardi 29 novembre 2022

Le Hors-Série de Point remet George Orwell dans l'actualité avec le sous-titre "Il nous avait prévenu".

Dans le titre de ce billet, j'ajoute Aldous Huxley qui par une toute autre voie écrit au sujet de l'évolution de nos sociétés démocratiques ou dictatoriales. 

En cela, ils deviennent tous deux des lanceurs d'alerte, des iconoclastes et même des anarchistes.

Éric Blair alias George Orwell

Longtemps, les romans de George Orwell ont été considérés et écrit par un fonctionnaire dépressif payé pour falsifier la vérité dans un pays en état de guerre permanent.

Éric Blair alias George Orwell, né le 25/6/1903 à Motihari pendant la période du Raj britannique et mort des suites d'une tuberculose, le 21 janvier 1950 à Londres.

Écrivain, essayiste et journaliste britannique.

Fils d'un fonctionnaire des Indes de l'Administration impériale.

La (relative) prospérité de la famille Blair est étroitement liée à l'impérialisme britannique. Son arrière-grand-père paternel a été propriétaire d'esclaves en Jamaïque. Son grand-père maternel a été marchand de teck en Birmanie.

Après des études à Eton dans une des meilleures écoles, Éric Blair endosse tout naturellement l'uniforme militaire. Il retourne aux Indes en 1922, devient sergent dans la police impériale en Birmanie.

Mais il veut exprimer ce qu'il ressent de situations autoritaires par les effets sur les autres comme en reflet, sur lui-même.

A travers sa vie de travailleur pauvre et de vagabond, il décrit dans son engagement de jeunesse, la misère à Paris et à Londres à la fin des années 1920 qui trouve ses sources pour une large part dans son expérience personnelle qui passe par l'impérialisme britannique. en représentant des forces de l'ordre colonial en Birmanie et vire vers la justice sociale et le socialisme.

Jardinier dans l’âme, solitaire et pourtant couvert d’amis, il est amoureux d'un esprit lucide qu’il faut écouter pour mieux y résister.

Ses lectures sont éclectiques et partagées entre SwiftDickensTwainGissingMaughamJoyce et Zamiatine.

Ancien combattant du Parti Ouvrier d’Unification Marxiste en Catalogne, Orwell a surtout été marqué par la violence et par la propagande du fascisme espagnole et du stalinisme en URSS.

En automne 1927, il explore les bas-fonds londoniens, enquêtant sur les conditions de vie des plus démunis. Il les suit sur les routes et dans les sinistres asiles de nuit. Il espère ainsi en tirer la matière d'un ouvrage sur les conditions de vie des pauvres. Il tente par-là d'exorciser la culpabilité qui le ronge d'avoir « été l'exécutant d'un système d'exploitation et d'oppression ».

Pas de dons particuliers pour l'écriture si l'on en croit le témoignage de ceux qu'il fréquente à l'époque mais il décide de travaille d'arrache-pied, écrit des poèmes, quelques nouvelles, et multiplie les ébauches de romans.

Dès la publication de son livre autobiographique paru en 1933 "Dans la dèche à Paris et à Londres" (Down and Out in Paris and London), Éric Blair prend le pseudo de George Orwell comme le ferait un jeune blogueur d'aujourd'hui sur le Web.

Entre 1930 et 1940, témoin de son époque, Orwell devient chroniqueur, critique littéraire et romancier avec une production d'œuvres variées au succès durable 

En 1945, il change de point de vue et publie "La Ferme des animaux", un roman court, découpé en dix chapitres, dans lequel il décrit une ferme dans laquelle les animaux se révoltent, prennent le pouvoir et chassent les hommes. Apologue écrit sous la forme d'une fable animalière et d'une dystopie qu'il transpose en une satire de la Révolution russe et une critique du stalinisme, et au-delà, des régimes autoritaires et du totalitarisme.

Le livre figure dans la liste des cent meilleurs romans de langue anglaise écrits entre 1923 et 2005 par le magazine Time.

« Ce qu'il y a de plus inquiétant dans la censure en Angleterre, c'est qu'elle est pour une bonne part volontaire. […] Quiconque a vécu quelque temps dans un pays étranger a pu constater que certaines informations, qui auraient normalement dû faire les gros titres, étaient passées sous silence par la presse anglaise, non en vertu d'une intervention du gouvernement, mais parce qu'il y a eu un accord tacite pour considérer qu'il ne fallait pas publier de tels faits. », écrit-il.

En ukrénien, préparée par Ihor Ševčenko, l'édition est destinée à des réfugiés ukrainiens vivant dans des camps pour personnes déplacées situés en Allemagne dans les zones d'occupation anglaise et américaine.

George Orwell a commencé à écrire une satire au sujet du "culte de la personnalité" avec la figure de Big Brother comme « Grand Frère ».

En 1949, il publie son roman le plus connu, "1984". C'est une satire qui génére en 1953 le film dystopique dans lequel le monde est dominé par trois grandes puissances, qui se livrent une guerre perpétuelle :

Cette dystopie dénonce ainsi la surveillance systématisée d’un régime totalitaire, sous l’œil terrifiant de "Big Brother" utilisé dans un État bureaucratique et répressif qui confisquerait la liberté de penser et de la mémoire.

Le film de "1984" est sorti cette année-là.

Quand George Orwell meurt le 21 janvier 1950, son fils, Richard Blair n'a que 5 ans. Avril Blair, sa tutrice légale, sœur de George Orwell avec son mari, Bill Dunn se chargent de lui.

S'il fréquente les collèges agricoles avant de travailler dans les ventes et le marketing, il reste hanté par la carrière et la vie de son père et depuis 2008, lui consacre son temps à préserver sa mémoire. Il publie son premier récit de sa vie avec son père et parle publiquement de son enfance. Il travaille avec un groupe d’universitaires passionnés d’Orwell, et crée la fondation de la "Société Orwell" apolitique dont il est à la fois mécène et administrateur.

Les principes d'Orwell poussent à privilégier l'humain, à être curieux de tout, à privilégier les faits avant l'idéologie, à lutter contre les préjugés, à se méfier des religions, à parler clair, à respecter l'autre et à cultiver le sens commun.

C'est dire que les sources du livre de George Orwell que pour s'adapter aux différentes situations dont on connait les sources mais pas les aboutissements, il y a beaucoup d'intermédiaires et d'étapes à mettre en place

Aldous Huxley 

Aldous Huxley est issu d’une famille nantie de scientifiques et frère d’un biologiste eugéniste

Son grand-père, Thomas Henry Huxley, est un des plus importants naturalistes du xixe siècle, surnommé le « Bouledogue de Darwin ». 

Aldous Huxley termine son premier roman (non publié) à l'âge de dix-sept ans et se tourne de façon décisive vers l'écriture de poèmes à l'âge de vingt ans. Journaliste, critique musical et critique d'art, il voyage et fréquente l'intelligentsia européenne de l'époque. Musicien, ami de Igor Stravinsky, il rencontre les surréalistes. Il écrit de nombreux essais littéraires sur ces thèmes. Profondément préoccupé par les bouleversements que connaît la civilisation occidentale, il écrit pendant les années 1930 de grands romans, sur les graves menaces que fait peser le mariage du pouvoir, du progrès technique et des dérives de la psychologie telles la théorie d'apprentissage, visant à conceptualiser ce qui se passe physiquement et cognitivement lorsqu'un individu apprend, appelée béhaviorisme. Contre la guerre et le nationalisme. Adepte, comme de nombreux intellectuels et artistes anglo-saxons, de la technique mise au point par Frederick Matthias Alexander,qu'il fait apparaître dans "La Paix des profondeurs".

En 1932, il écrit "Le meilleur des mondes" qui annonce une aliénation consentie au travers d’une civilisation hédoniste, consumériste et eugéniste dans un Londres futuriste.

Il redoute une dictature scientiste qui, en s’appuyant sur les biotechnologies, asservirait des individus programmés comme des monstres hybrides.

En 1917, Huxley et Orwell se croisent au collège chic d’Eton.

Huxley est un dandy de la haute société. Il y est professeur tandis que Éric Blair est un boursier, un peu égaré dans l’institution.

Quand "1984" de Orwell parait, il juge le livre "profondément important" sans partager sa vision sur l’avenir mais qui ne peut, selon lui, se réduire à "une botte dans un visage".

Après la Seconde Guerre mondiale, il demande la citoyenneté américaine, qui lui est refusée parce qu’il refuse d’envisager de prendre les armes pour défendre les États-Unis.

Par la suite, ses écrits sont fortement influencés par le mysticisme et par ses expériences hallucinatoires avec la mescaline, que lui fait connaître le psychiatre Humphry Osmond en 1953. Les expériences psychédéliques de Huxley sont racontées dans les essais comme "Les Portes de la perception" et "Le Ciel et l'Enfer", dont les titres s'inspirent directement de l’œuvre "Le Mariage du Ciel et de l'Enfer" du poète visionnaire William Blake,

En confrontant leurs versions hybrides ; Orwell par le côté "gauche" par la manipulation du langage et la falsification de l’histoire analysée par Orwell et par la côté "droite" avec les enjeux scientistes glaçants du monde étudiés par Huxley, on remarque la complémentarité des voies par l'éclaircissement analytique de critiques d’écrivains et de philosophes actuels, ils montrent leurs côtés visionnaires communs.

Tous deux ont imaginé alerter des potentielles dérives de nos sociétés démocratiques ou baignées dans l'autoritarisme, tout en ne vivant pas dans le même niveau de monde de la société.

Tous deux trouvent un écho extraordinaire dans nos sociétés d'aujourd'hui par les faits alternatifs, les fakenews, les ultra-surveillance généralisées, les bébés sur mesure opposées à l'éthique que les sciences et les technologies imaginent et qui sont utilisées par les autorités sous les yeux et les oreilles des populations souvent impuissantes. 

Ni Huxley mort en 1962 à cause d'un cancer de la gorge avancé, ni Orwell, mort en 1950 suite à une hémorragie cérébrale, ne verront l'aboutissement de leurs œuvres écrites pour vérifier l'exactitude ou l'inexactitudes de leurs prédictions.

Réflexions du Miroir

Samedi, ARTE tentait de répondre à la question "Qui a tué l'Empire romain ?" en mettant en exergue le rôle du changement climatique et des épidémies dans la « chute » de Rome considérée comme invincible.

Le S&V de ce mois de novembre lance l'alerte en pensant à la sixième extinction après l'implacable glaciation pendant l'Ordovicien, la privation de l'oxygène au Dévonien, l'hécatombe du vivant au Permien, la terrible retombée volcanique au Trias et la météore dévastatrice au Crétacé. 

"Soudain, tout s'emballe à notre époque" sont les premiers du préambule du dossier.

Les crises successives et qui se superposent réveillent les peurs et des prédicateurs entrevoient une extension massive de la vie sur Terre.

On parle d'un "grand tournant" d'une "grande démission", d'une "perte de sens".

Tout dépend du point de vue dans lequel l'individu ou le groupe d'individues se positionne.

Depuis 1900, le nombre d'individus par espèce a, en effet, globalement diminué de 20% dans la perte de la diversité à un rythme accéléré avec la perte d'abondance et les effets de la pollution et le rétrécissement des habitats. Mais on oublie qu'on découvre encore de nouvelles espèces inconnues.

La résilience des animaux est bien plus forte que celle des humains qui, en haut de la chaîne alimentaire du vivant, sont très dépendant de leur environnement et des milliers d'espèces sauvages pour leur survie.

Les animaux s'adaptent déjà par la réduction de taille.

Ils sont régulés en fonction des humains jusqu'à devenir torturer par eux jusqu'à monter leur vie naturel dans l'espace artificiel.

La terre sans les humains reviendrait à un naturel dont on a oublié l'existence. 

 

"L'effondrement du monde n'aura (probablement) pas lieu" écrit Antoine Boueno en tenant de court-circuité l'alarmisme.

Il y a comme une sorte de ligne politique avec gradation qui à gauche, présente l'autoritarisme des dictateurs, au centre, une sorte de démocrature alternative et à droite, la démocratie totale participative sans véritable leader suprême. 

A gauche toute, on peut trouver sur la Corée du Nord, la Russie, les pays limitrophes comme la Chine.

Au centre, des pays qui sont instables et qui pivotent, alternent, hésitant entre l'autocratie en fonction de ce que ceux de gauche ou de droite de l'échiquier leur offre, comme en Afrique et dans quelques pays asiatique.

A droite, les démocrates actuellement aux Etats Unis sous l'administration Biden, l'Europe de l'Ouest. 

Le billet "Comment un seul dictateur met en péril le monde entier" par des élections douteuses, est à mettre en exergue.

Les sociétés humaines démocratiques se font attaquer sur leurs bases fixées par la liberté d'expression tout en étant baignée dans un besoin de confort relatif.

En Chine, des caméras scannent les visages des employés et donnent le sésame.

La pandémie du Covid a permis de tester l'efficacité ou l'inefficacité des procédés de restrictions des libertés alors que les vaccins chinois pour y apporter une des solutions n'avait pas une efficacité suffisante. 

Aux dernières nouvelles, les Chinois se réveille contre l'absolutisme de leurs dirigeants au parti unique.

 L'internet chinois Baidu parvient à prédire tout rassemblement de foule trois heures à l'avance et est bien utile aux dirigents.

Toute infraction à l'ordre établi y est portée au débit social du contrevenant.

Par des investissements partout dans le monde qui est en perte de vitesse, Russie et Chine s'intègrent progressivement dans leurs affaires sous forme d'un nouveau colonialisme comme première étape comme autocratie autoritaire pour renforcer leur pouvoir interne avant de l'expatrier dans une personnification de la soif de pouvoir portée par une idéologie dominante.

Par crainte de représailles, la loi du silence et la soumission associées à l'illusion du bonheur sont imposées de fait avec ses usines à trolls.

En Iran, la religiosité du régime est mise question par des manifestations ininterrompues.

On y aspire au changement.

"Urgence climatique de George Orwell à Aldous Huxley" semble ignorée, considérée à l'époque comme pas encore à l'ordre du jour.

Dans les périodes de troubles, George Orwell refait surface dans les milieux gauchisants et Aldous Huxley, dans les milieux droitiers des scientifiques. 

En 2018, Jacques-Robert Simon écrit ‘1984' d'Orwell : 70 ans déjà' en parlant de l'influence de l'argent.

En 2021, Patrice Bravoécrit "1984 : 8 prédictions d'Orwell qui se sont réalisées".

En 2020, j'éctivais 'Du déluge aux collapsologues'.

En 2007, j'écrivais une fiction dystopique suite au changement de climat "Le bâton et plus beaucoup de carottes", en plaçant l'histoire en 2050 et j'imaginais un fils qui tombait sur un de mes écrits.

Quand on fait un planning des actions à prendre dans le futur, il y a à déterminer et à départager dans le temps ce qui est urgent de ce qui est important.

Certaines actions demandent une urgence et une importance qui vont ensemble. Mais c'est loin d'être toujours le cas.

Si on ne fait pas la différence, le stress et les blocages deviennent rédhibitoires avec la peur d'aujourd'hui projetée dans le futur qui enfonce les esprits les plus faibles.  

Dans nos régimes démocratiques, les informations reçues par les médias traduites en fonction de l'endroit et dans la langue dans laquelle, elles sont exprimées, arrivent en provenance du monde entier dans une vision globale sans qu'elles soient gradués en importance et en urgence, fait naître une fatigue informationnelle

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Parer à l'urgence est actuellement le besoin de se nourrir, de se mouvoir et de se loger dans nos pays.

Au niveau importance, le problème du climat vient faussement par après avec une date d'échéance que le cinéma aime se projeter dans des films catastrophes. 

Le réflexe naturel de survie impose par leur abondance de ne plus écouter les informations.

Dans un planning des actions à entreprendre dans le futur, il y a à déterminer et départager ce qui est urgent et ce qui est important.

Mais certaines actions demandent faussement une urgence particulière ou une importance qui ne l'est pas moins.

Cette vision entraîne un stress rédhibitoire. 

Actuellement, on ne parle plus que de foot et de Qatar devant l'écran de la télé....

Dans un mois, on n'en parlera plus. 

J'ai fait un podcast généralisant plusieurs événements de ce weekend "foot & Co" de ce lundi qui tous mènent à des problèmes politiques

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Le téléspectateurs prend de plus ses distances vis-à-vis de l'immédiateté des événements.

Il regarde ou écoute l'information dans ses temps libres dans une sorte d'informations en différé et sur demande.

C'est dire que les podcasts sont très intéressants pour ne pas se retrouver face à une information brute dans un rythme constant non désiré, alors que le consommateur n'est pas prêt à l'assumer en étant mal dans sa peau et pas prêt à assumer ce qu'il apprend dans l'actualité. Dénoncer une situation politique scabreuse fait partie des lanceurs d'alertes qui viennent après analyses globales en délégués pour surveiller une autorité supérieur.

Sans avoir toutes les cartes en main, le consommateur de l'info se sent impuissant et sans solutions pour y remédier.

En 1989 déjà, Stephan Echer chantait "Déjeuner en paix

Aujourd'hui les médias officiels avec leurs journaux télévisés ou diffusés en radio, ont beaucoup moins la cote suite à un manque de confiance envers les nouvelles qui viennent de partout sans discernement.

"Le mondialisme, souvent décrié, est une conception manichéenne en vue d'une politique globale couvrant la planète et proposant des solutions ayant trait à l'économie et au trafic interchangeable de biens matériels.... Sauf qu'une mondialisation de la pensée, de la réflexion libre de toute contrainte et relevant exclusivement de l'esprit, s'appelle plutôt universalisme".

Le mondialisme n'est qu'une des phases internes à l'universalisme. 

Et c'est le Web qui a pris la relève pour influence les citoyens du monde.

Le livre "La société du commentaire" écrit par Nicolas Truong, explique que les commentaires agissent en bruits de fond persistants et permanents dans une musique d'ambiance que l'on écoute d'une oreille non analytique et sans en connaître les notes de la partition comme je le disais dans mon billet sur Franz Schubert. C'est à la recherche d'une équivalence d'opinion pour se rassurer de son bon choix de société, porté par sa puissance despotique à dire "n'importe quoi" qui se mue souvent en une 
injonction à exposer ses pulsions, à fabriquer du faux et du clash dans un environnement de forum de discussions arrivé à un stade d’autonomisation 
pour informer une réalité modifiée par la perception de son auteur. L'utilisateur considère son info comme gratuite alors qu'elle rémunère le fournisseur d'accès, payé par la publicité.

Bref, les réseaux sociaux donnent le ton et les paroles de l'évangile selon Saint Internet influencent avec une portée universaliste sur les esprits et les cerveaux qui plus ils sont malades et en perte de sens, mieux cela fonctionne.

A ce niveau, les principes de Orwell, précisés ci-dessus, entrent à nouveau vraiment en lice dans une réflexion analytique.

Ce n'est plus ni de la fiction, ni de l'anticipation, ni de la dystopie.

Ce n'est plus une question de niveau d'études qui entre en jeu mais un retranchement sur soi-même après avoir consulté ce Web.

La question "Les réseaux sociaux vont-ils détruire la démocratie ?" est venue naturellement et posée aux philosophes.

 

 

Un peu d'humour grinçant ou chantant ?

En 2019, j'avais écrit L'esprit de compétition, privilège ou contrainte ?.

Article qui préfigurait mon maigre attrait pour le foot dont je ne connais même pas les règles du jeu avec ses termes spécifiques comme le hors-jeu ou le coup franc, alors que pour moi, il n'y a pas d'hors-jeu ou coups qui ne seraient pas francs.

Non je ne regarde pas le foot. 

Elevé par des femmes, c'était interdit de le regarder le foot à la télé dès mon enfance.

Le cactus remettait une couche supplémentaire

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Je lis un article récent avec le titre "Mylène Farmer pense déjà à sa fin" en promo pour son nouvel album "Emprise" dont on dit qu'il est profondément "farmerien" à l'ambiance un peu cistercienne. "Qu'on assiste ma fin de vie est ce que je souhaiterais. Je suis très sensible à ce sujet. Je refuse de me projeter , c'est une terrible source d'angoisse. Difficile de ne pas être sidéré par cette époque où l'on assiste à la fin du monde. Pendant longtemps, j'ai été incapable d'écrire un mot. Je pensais tout arrêter" écrit-elle. 

On a l'impression qu'elle demande "au secours".

Que son destin est fixé alors que les hasards de la vie sont tellement plus ouverts et imprévisibles. 

Je me souviens de Cantelou qui imitait Mylène Farmer. Je ne la connaissais pas vraiment à l'époque. Maintenant, je comprends.

Alors, j'espère lui apporter mon aide à tout jamais.

Esy-ce la fin du monde, la fin des hommes ou la fin d'un homme ou une femme en particulier ?

Notre Terre peut encore vivre 4 milliards d'années ?

L'homme peut pour y arriver devenir un homme augmenté et voyager comme le fait l'autre film d'anticipation, "Star Trek".

Les Plaisirs d'hiver ont commencé à Bruxelles.

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Allusion


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