Otage de la misère économique et sociale...

par jobsanter
vendredi 3 août 2007

L’installation à la campagne peut virer au drame par l’exclusion et la discrimination pour ceux qui croient naïvement au bonheur dans la nature. Certaines régions enclavées comme la Nièvre peuvent devenir des ghettos de misère pire que les banlieues des villes.

La misère des campagnes est pire que celle des banlieues mais on n’en parle pas... parce qu’elle se cache.

Après une vie heureuse, j’ai eu la naïveté de croire à ce bonheur dans la nature dont rêvent les citoyens des villes.

La nature peut se révéler dangereuse par l’isolement et la jungle des rapports inhumains qui risquent de détruire les candidats à l’émigration intérieure.


C’est une longue histoire de neuf années que mon témoignage d’un émigrant vers le désert intérieur des zones rurales.

La misère des zones rurales n’est pas une fatalité. Elle est d’abord fabriquée par les mentalités d’exclusions et de privilèges liés aux "droits du sol" contre les "pièces rapportées".

Pourtant, certaines zones rurales (comme le Morvan où je suis "prisonnier économique") recèlent de véritables trésors qui assureraient le développement économique local si l’intelligence et la solidarité gagnaient sur l’égoïsme et la bêtise.

otage de la misère économique et sociale du Morvan
la maison où je vis enfermé dans la solitude sans eau chaude (ni chauffage efficace durant l’hiver)

Je ne parlerais pas beaucoup pour ce premier article.

J’attends les témoignages de ceux qui rencontrent des difficultés dans des lieux isolés.

Est-il légitime de renoncer à vivre socialement et économiquement parce que l’on est relégué à une contrée de misère qui fabrique ses pauvres pour préserver ses riches ?

La campagne n’est pas rose...


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