Par étapes, du Pacs au transgenrisme
par georges jean
samedi 25 février 2023
Le législateur a créé le PACS, statut juridique permettant l'union d'un homme et d'une femme ou de deux femmes ou de deux hommes. Il a donc appliqué principe d'égalité entre homosexualité et hétérosexualité alors qu'il s'agit de comportement différents voire contraires. En effet l'homosexualité est la négation de l'altérité sexuelle alors que l'hétérosexualité l'a fait vivre. L'homosexuel ne peut faire d'enfants, l'hétérosexuel le peut. Il est donc anormal qu'une même structure juridique encadre ces deux réalités alors qu'on aurait pu créer des cadres juridiques adaptés à chaque situation particulière. Contrairement à ce qui a été décidé, le principe d'égalité ne trouve pas ici à s' appliquer.
Le législateur avec le PACS reconnaissait en droit le principe du confusionnisme sexuel : un homme est l'équivalent d'une femme puisque cette dernière peut s'unir légalement avec une femme ou un homme. De même la loi admet qu'un homme puisse s'unir soit avec un homme soit avec une femme. La loi sur le mariage pour tous qui suivra va conforter cette mise en œuvre du principe d'indifférenciation sexuelle.
Cette indifférenciation est complétée par la lutte contre les stéréotypes de genre. On ne veut plus que la différence homme-femme apparaisse dans la vie sociale.
Le pacs suivi du mariage pour tous a officialisé le confusionnisme sexuel lequel est renforcé par la lutte contre les stéréotypes de genre. Tout cela a facilité l'installation du transgenrisme, dernier avatar de cette politique d'indifférenciation sexuelle.
Le transgenrisme peut se définir ainsi : adoption des signes caractéristiques de l'autre sexe suite à des manipulations lourdes : prises d'hormones, opérations. Mais on ne peut changer le genre des chromosomes, on ne changer que l'apparence, c'est une sorte de travestissement mais sans retour en arrière possible.
Les enfants et adolescents sont les principales cibles des tenants de ce mirage. Ces derniers sèment la confusion dans l'esprit d'enfants qui ont besoin de repères.
Les enfants entrent à peine dans la puberté qu'on les déstabilise avec des cas très particuliers. Lors de la période floue de l’adolescence on constate l'existence de fragilités psychologiques. Un adolescent qui se sent mal dans sa peau, c'est-à-dire la grande majorité, peut, influencé par la propagande ambiante, se demander s'il ne devrait pas changer de sexe. Dans neuf cas sur dix, ce sera une très mauvaise idée.
La protection de l’enfant et la préservation de son intégrité physique et psychique obligent à être très prudent. En effet, les traitements médicaux, à savoir les bloqueurs de puberté, les injections d’hormones du sexe revendiqué, les mastectomies ou les ablations des testicules, sont réalisées sur des corps sains avec des conséquences à long terme sur les enfants devenus adultes.
Les jeunes qui s 'aventurent dans ce jeu dangereux peuvent changer d'avis et vouloir revenir à l'état initial. Ce n'est pas possible. Quand ils auront 50 ou 60 ans et qu'à ce moment là la mode transgenre aura disparu on ne verra qu'une chose : derrière leur apparence d'homme, la femme apparaîtra, derrière leur apparence de femme, l'homme apparaîtra.
Qui veut déstabiliser la société au point où les plus fragiles doutent de ce qu’ils sont, ne savent plus qui ils sont, et pensent retrouver la paix intérieure en changeant leur apparence ?