Pardon Monsieur le Président, je n’irai plus voter

par Dorzan
lundi 12 novembre 2018

Monsieur le Président,

Je suis l’un de ceux, que votre député, fonction récemment rebaptisée « personne intouchable et sacrée de la République » Monsieur Eric Alauzet a qualifiés de « privilégié. » C’est vrai, je suis de ceux qui n’ont jamais manqué de travail. Un de ceux qui ont commencé à travailler dès l’âge de 6 ou 7 ans. Attention pas de travaux très durs, non, il s’agissait juste de sortir la cendre du feu, de garder les vaches, de lier les flèches, d’épamprer la vigne (nous n’étions pas assez grands pour la ramer) de mener les attelages, de vendanger, d’aller chercher l’eau au puits, de… Une sorte d’apprentissage en quelque sorte, et une manière de nous occuper pour éviter les bêtises. Puis vers l’âge de 10 à 11 ans est venu le temps des travaux plus consistants. Tous les matins, avant de partir à pied pour l’école ( l’école du village se situait à presque quatre km de notre domicile) il fallait aider à faire l’étable, le soir après les cours nous rejoignions les grands aux champs. Je parle d’une époque, où les bêtes dormaient tous les soirs sur un bon matelas de paille. Elles étaient étrillées tous les matins et accompagnées aux pâturages dès les beaux jours venus. Les volailles vivaient en liberté et se nourrissaient du grain de la ferme. Le bien-être animal, c’était avant, il n’a pas été inventé aujourd’hui. Les jeudis, et suivant les saisons, nous allions, brûler les sarments, sarcler la vigne, le maïs, chasser les chardons dans les blés, faire les foins, ramer, épamprer, sulfater, soufrer, faire les moissons, dépiquer, faire les vendanges, fouler le raisin et piquer le marc. L’hiver, il y avait le bois de chauffage à faire. Les arbres à abattre, puis à scier au passe-partout, et à fendre avec le merlin et les coins. Les fossés à curer au pallon, les chemins, et les allées à nettoyer au croissant. Pas besoin de salle de muscu, parce que tous ces travaux se faisaient à la force des biceps. Pas le temps non plus de s’ennuyer et bien sûr, pas le temps de jouer sur nos Smartphones, ou avec notre Game Boy. Je pense que c’est d’ailleurs pour cette simple raison, que les inventeurs ne les avaient pas encore inventés.

Même si nous devions nous occuper des bêtes 7 jours sur 7, il nous restait quand même le dimanche. Puis vers 13 ou 14 ans, à la fin de longues études, nous savions lire, écrire et compter. Bien assez pour prendre notre envol, et les choses sérieuses pouvaient commencer. C’était le début de la vie active, le travail à la ferme était permanent, comme les adultes. Je n’étais pas un cas particulier, loin de là, des millions d’enfants, aujourd’hui, à la retraite, ou dans les cimetières, étaient logés à la même enseigne.

C’était notre quotidien, et je n’ai aucun regret, ni même de rancune, bien au contraire. Je suis né dans une maison au sol de terre battue, sans eau, ni électricité. J’ai passé une enfance et une adolescence fantastique au milieu de plein de frères et sœurs. Habitant la campagne, vivant et travaillant le plus souvent en plein air, j’estime avoir eu beaucoup, beaucoup de chance. D’autres en ont eu moins, ils travaillaient dans les usines, ou pire encore, dans les mines.

Vous allez me dire que ça, c’était avant, dans une époque aujourd’hui révolue. Tout à fait d’accord, Monsieur le Président, mais nous, à part bien sûr, ceux qui nous ont déjà quittés, nous sommes toujours là et un peu de considération pour ceux qui vous ont nourri et choyé, serait un minimum. Je précise quand même que les « trente glorieuses » sont à mettre au crédit de ces retraités privilégiés qui n’ont certes jamais manqué de travail, mais qui sont aujourd’hui tordus façon serpillière. Je tiens à préciser que la pension de retraite n’est pas une aide publique. Nous avons bossé dur, nous avons cotisé et aujourd’hui on conteste cet acquis. Se mettre à genoux pour quémander les quelques piécettes « balancées » par les seigneurs les jours de foire, c’était au Moyen Âge. Courber l’échine pour les ramasser, ce n’est pas notre truc, il nous reste encore un peu de fierté, un peu de dignité.

C’est à vous, gouvernants et générations d’aujourd’hui de prendre les choses en main, de retrousser vos manches et de faire le job, sans vous plaindre à tout bout de champs : c’est trop dur, ça ne correspond pas à ma qualification, j’ai fait un burn-out, je n’en peux plus, 35 heures par semaine c’est trop, vivement le WÉ, j’ai droit au chômage, au RSA, j’ai droit à… On paye les retraités à ne rien faire, ils nous coûtent trop cher, et patati et patata…

Et pour plus encore déresponsabilisés les citoyens, les impliquer plus encore dans la fainéantise, et mieux les manipuler, on parle de revenu universel. Mes cheveux blancs s’en quillent sur la tête, tout reste à réinventer, et certains responsables politiques, pour mieux manipuler ces courageux citoyens, les tenir par le fric, parlent de revenu universel, que l’on peut légitiment qualifié de revenu de fainéant. Imaginons simplement qu’au début du 20°, il y a tout juste un siècle, les citoyens qui sortaient de la plus sanglante guerre de tous les temps, aient réagi comme aujourd’hui, en baissant les bras, en reportant leur problème sur les autres « ce n’est pas nous, ce sont eux, c’est de leur faute . »

Et votre député, ou personne sacrée de la République, Monsieur Eric Alauzet ose parler de la situation privilégiée des retraités ! Pauvre Monsieur Eric Alauzet, pauvre France, encore un qui malgré ses longues, très longues études… enfin bref !

J’ai voté pour vous Monsieur le Président, parce que naïvement je pensais que vous trouveriez des solutions aux nombreux problèmes qui fissurent notre société. J’ai naïvement pensé que vous étiez l’homme de la situation. L’homme qui allait libérer les énergies. L’homme qui allait faire basculer la France, du Moyen Âge, avec ses lugubres forteresses sans fenêtre, édifiées pour faire la guerre et se défendre, vers une France de la Renaissance, et ses magnifiques châteaux aux couleurs éclatantes, agrémentés de multiples ouvertures, édifiés comme un gage de bien vivre pour tous. Je vous l’assure Monsieur le Président, j’y ai vraiment cru. Et vous n’avez trouvé d’autres solutions, que de taxer au plus vite et plus encore les citoyens ordinaires de ce pays. Les retraités « privilégiés » étant bien sûrs et une fois de plus dans l’œil du cyclone. J’ai d’abord pensé à une farce, un fake news, mais que nenni, c’était hélas la triste vérité. Vous avez dans votre équipe, des femmes et des hommes qui ont fait de longues, de très longues études, que mes semblables et moi-même, retraités privilégiés, avons financées, avec nos efforts d’une autre époque. Aider les petits à devenir de grands garçons et de grandes filles, cela nous semblait normal.

Mais une fois devenu grands, une fois installés aux commandes, c’est l’histoire du chien qui mord la main qui l’a nourri. La seule idée qui ait jailli du génial cerveau de ces élites, la seule reconnaissance aura été : on va faire payer les retraités qui sont des privilégiés, parce qu’ils ont commencé très jeunes, et qu’ils n’ont jamais manqué de travail. Un comble.

Dès votre élection, bien naïvement, j’ai logiquement pensé (incorrigible je suis, être encore aussi naïf à mon âge, me perdra) j’ai donc logiquement pensé, que l’une des premières mesures du nouveau Président serait de mettre le citoyen en confiance, en faisant par exemple un coup d’éclat. Un coup d’éclat, pour bien montrer au Français d’abord, et au Monde entier ensuite, que les descendants des irréductibles Gaulois avaient enfin trouvé un chef à la hauteur, un chef qui ne s’en laisserait pas conter. Tout le monde sait, que les nouveaux maîtres du Monde que sont Google, Facebook et tant d’autres, pillent la France sans vergogne, en ne payant qu’un minimum d’impôt dans l’hexagone. Ils nous narguent tous les jours : bisque, bisque, rage, on concurrence vos entreprises françaises, mais on vous laisse des miettes, et on va payer nos minuscules impôts ailleurs, dans les paradis fiscaux. Et oui petits Français râleurs, petits gaulois réfractaires, c’est comme ça, nous sommes les plus forts, nous sommes les maîtres du Monde. Et bisque, bisque, rage, on se fout pas mal de vos gouvernements élus démocratiquement. La nouvelle démocratie, c’est nous avec Internet et les moteurs de recherche.

Faire cracher au bassinet, ces profiteurs, aurait été un très bon coup d’éclat, Monsieur le Président. Après ça, c’était la gloire assurée, et la porte ouverte, à toutes les réformes (enfin presque). Mais non, c’était plus facile de faire payer les retraités privilégiés (enfin ceux qui sont encore là) qui ont construit la France de la 2e moitié du 20°.

Et ses voyous de golden-boys qui ont fraudé la France et l’Europe, comment allez-vous les punir ? Je rappelle quand même que la dernière arnaque de ces vauriens mise à jour par des journalistes, a coûté plus de 55 milliards aux nations Européennes. Ils vont sans doute s’en tirer avec une petite réprimande. Attention Messieurs, Mesdames, qu’on ne vous y reprenne plus ! On a même plus le droit de leur tirer les oreilles, c’est interdit. Ça vous a rapporté combien l’augmentation de la CSG sur les retraites ? Quatre, cinq milliards ! Sûrement moins ! Et les autres voyous nous barbotent 55 milliards.

Je ne voterai plus pour vous Monsieur le Président, ni pour aucun membre de votre parti, parce que lorsque vos disciples se manifestent, à la télé, sur les ondes, dans les journaux, c’est très souvent pour nous faire part d’une nouvelle idée pour taxer plus encore les citoyens de notre pays. Je ne suis pas né d’hier, pourtant, je n’avais jamais vu une telle équipe de dépeceurs à l’ouvrage. Très récemment vos disciples on émit l’idée de taxer les ventes des particuliers sur Leboncoin, de taxer les dépenses des CE. Je viens d’en entendre une bien belle, vos disciples de Bercy ont décidé d’espionner les citoyens Français sur les réseaux sociaux. Gare à ceux qui commettraient l’imprudence de se montrer dans un palace, ou sur une plage de rêve. Considérer le citoyen ordinaire comme un malfaiteur en puissance, ça frise l’inimaginable et pourtant c’est la vérité. Ça va très certainement l’encourager à faire plus d’efforts. Continuez comme ça, vous êtes sur la bonne voie !!!

Malgré vos promesses de campagne, vous n’avez pas trouvé la solution pour faire croître le gâteau, alors par ici le grisbi, on dépiaute même les os et la carcasse. Pauvre chien, il n’y a plus rien pour toi !

Je ne voterai plus pour vous Monsieur le Président, ni pour aucun membre de votre parti, parce que vous avez augmenté la SCG sur les retraites, pour soi-disant financer la baisse des charges sur les entreprises, et c’est de la pure propagande.

Je ne voterai plus pour vous Monsieur le Président, ni pour aucun membre de votre parti, parce que vous avez augmenté de façon inconsidérée les taxes carburants sur le Diesel, sans aucune considération pour les travailleurs et les retraités qui n’ont très souvent d’autres solutions que d’utiliser leur voiture Diesel. Je vous cite : je préfère taxer le Diesel, plutôt que le travail. Mais, vous avez fait les deux, Monsieur le Président. Cette augmentation pour soi-disant financer la transition énergétique, c’est encore de la propagande.

Le kérosène utilisé par les milliers d’avions qui volent tous les jours au-dessus de nos têtes, est bien plus polluant que notre diesel. Pour quelle raison ne sont-ils pas taxés, au moins, au même titre que nos carburants ??? Vous allez me répondre que c’est impossible, parce que le prix de ce carburant très polluant fait l’objet d’accords internationaux. Alors on se rabat sur la facilité, le menu fretin, et on ponctionne les retraités privilégiés. Encore un coup d’éclat manqué. Faire taxer les carburants pour les avions, à hauteur de ceux utilisés tous les jours par les gens ordinaires vous aurait valu la considération de tous, la consécration suprême. Mais c’est trop compliqué pour vos disciples à la tête bien pleine.

Monsieur le Président, je vous parie, que ma voiture Diesel, pollue moins, que la, ou les automobiles que vous utilisez pour vos déplacements. Mon dernier roman, si je perds (Rassurez-vous, vous ne serez pas obligé de le lire, vous pourrez toujours en faire cadeau à un ami que vous n’appréciez pas. Un Président de la République, a toujours plein d’amis obligés, parmi lesquels, certains qu’il n’apprécie guère. Vous pourrez lui offrir en lui soufflant que c’est best-seller, il se sentira obligé de le lire). Si je gagne, je souhaite une visite guidée de l’Élysée. C’est quand même un peu moi qui finance.

C’est une blague, Monsieur le Président, une simple blague ! Comme je l’ai mentionné plus avant, je dispose d’un véhicule Diesel, et je ne voudrais pas inutilement polluer en montant à Paris. Peut-être même, qu’avec ma voiture Diesel, l’entrée dans la capitale me serait interdite. Un comble, malgré mon statut de retraité privilégié, et ma bonne part d’impôts et de taxes que je paye, d’après les dernières rumeurs, mon véhicule presque neuf, mais Diesel, sera bientôt considéré comme « persona non grata » et ne pourra plus rentrer, ni même circuler dans ma capitale !!!

Au fait, et les avions très pollueurs, ont-ils le droit de survoler la capitale ? La banlieue, c’est certain, ils ont le droit de la polluer !

Je ne voterai plus pour vous Monsieur le Président, ni pour aucun membre de votre parti, parce que la suppression de la taxe d’habitation pour compenser les hausses d’impôts que vous nous avez infligée, n’est encore que propagande, que vos disciples distillent à tout bout de champ.

Je ne voterai plus pour vous, ni pour aucun membre de votre parti, parce qu’au lieu de libérer les énergies, vos mesures les ont au contraire refrénées. On ne sait pas trop de quoi demain sera fait, alors les irréductibles Gaulois réfractaires s’enferment dans leur coquille. Même les Romains seraient bien incapables de les en déloger.

Je ne voterai plus pour vous Monsieur le Président, ni pour aucun membre de votre parti parce que j’ai ouï-dire que Monsieur Benjamin Griveaux, porte-parole de votre gouvernement, a osé dire que Laurent Wauquiez était le candidat de "ceux qui clopent et roulent au diesel". Monsieur Laurent Wauquiez est le responsable d’un parti politique, avec lequel je ne partage pas grand-chose, sinon rien, mais ces propos dédaigneux, mesquins et arrogants sont d’une débilité absolue. Juste pour savoir Monsieur le Président, pour éviter que d’autres fassent les mêmes erreurs, vous les trouvez où, vos disciples ? J’espère pour vous, Monsieur le Président qu’ils ne sortent pas tous du même moule, ou alors… ou alors on est vraiment foutu.

Je ne voterai plus pour vous, ni pour aucun membre de votre parti, parce que très régulièrement, lors de vos discours, à l’étranger, vous avez une tendance à « chahuter » la France et les Français. Si ce n’est pas toi, c’est donc ton frère, ou ton père, ou ton grand-père, ou ton… À vos yeux la France, et les Français sont toujours coupables de quelque vilenie, toujours redevable de quelque chose. Je peux vous assurer que ça nous agace.

Pour moi, la France est le pays qui a accueilli mes parents et leur famille. C’est loin, très loin, dans les années vingt, et ça, Monsieur le Président, je ne l’oublie pas. Depuis cette époque et même avant, des millions de personnes ont trouvé refuge en France. La France a fait beaucoup plus que n’importe quel autre pays dans le monde (notre équipe de France de foot, championne du Monde en titre, est là pour en témoigner) alors il faut féliciter les Français, leur passer même un peu de pommade, les chouchouter et non les brocarder.

Je ne voterai plus pour vous, ni pour aucun membre de votre parti, parce que vous avez accepté un Selfi avec un repris de justice et son acolyte qui fait un doigt d’honneur à la République.

Je ne voterai plus pour vous, ni pour aucun membre de votre parti, parce que vous avez laissé un responsable de parti politique, un député, bafouer la police et la Justice. Celui-là même qui a rebaptisé la fonction de député, en « personne intouchable et sacrée de la République » s’est comporté de façon ignoble face à la police et a la justice, et ceci en toute impunité. Une police et une justice qui ne sont plus respectées, comme c’est le cas depuis bien longtemps dans notre pays, sont les signes d’une démocratie qui va à vau-l'eau. Ce même responsable avait, il est vrai, déjà, il y a quelques mois, suggéré de « purger » la police. Depuis, d'autres individus ont repris le concept à leur compte.

Je ne voterai plus pour vous, ni pour aucun membre de votre parti, parce que… je pourrai en remplir des pages, avec Monsieur Benalla, le maréchal Pétain, le…mais ça ne serait que polémique stérile, de la critique gratuite, de la mauvaise foi. Une opposition qui ne fait son job cela n’est pas très sain pour une démocratie, ça aide le pays à glisser plus vite encore dans le fossé.

Monsieur le Président, j’ai écrit ces quelques mots avec la franchise d’un citoyen qui ne croit plus à la résurrection de son pays. J’y ai pourtant vraiment cru, mais c’est terminé, il va falloir se résoudre à vivre autrement, en jouant des épaules, bombant le torse, se frayant un passage à la force de ses muscles, sans regarder les autres, se méfiant de tout le monde. La France a mis des siècles et des siècles à se civiliser. Ça n’aura malheureusement duré qu’un petit demi-siècle. J’aurai eu la chance de le vivre. La décivilisation est engagée, elle est en marche, et rien ni personne ne pourra l’arrêter. Bon Républicain que j’étais, enfin je crois, j’ai toujours payé mes impôts, mes taxes (parfois et même souvent en grommelant, faisant la grimace, mais j’ai raqué) et je n’ai jamais manqué un vote, depuis… J’ai toujours été poli « bonjour, s’il vous plaît, merci et au revoir, ou bonsoir » avec, bien entendu, les personnes qui l’étaient avec moi. Mais c’est terminé, la cassure est consommée, je sens monter en moi des velléités anarchiques et révolutionnaires. Vous aurez été le déclic Monsieur le Président. Je ne voterai plus pour vous, ni pour aucun membre de votre parti, tout simplement parce que je n’irai plus jamais voter. La raison en est simple, je ne veux pas être coresponsable de la tragédie à venir. Parce que malheureusement, vous avez raison sur un point, Monsieur le Président, le Monde ressemble à s’y méprendre à celui de la fin des années vingt et des années trente. Le chaos est là, tout proche. Comme le dit si bien le chant des partisans « le vol noir des corbeaux sur nos plaines » c’est pour bientôt ! Ils sont déjà là, prêts à fondre sur leurs proies !

Très sincèrement, Monsieur le Président, je vous souhaite beaucoup de courage, et plus encore, vous en aurez besoin.

Pour être honnête, je mets quand même un acquit à votre crédit, la France et les Français, sont pour un temps, presque débarrassés d’une relique datant de la Révolution. Les mots gauche et droite ne sont plus guère utilisés dans le vocabulaire politique. Un deuxième bon point pour vous, Monsieur le Président, enfin pour votre épouse, qui est une Première Dame remarquable. Vous avez de la chance.

Paradoxe : malgré mes velléités anarchiques et révolutionnaires, j’ai un profond respect pour la Démocratie et la République (on ne peut pas se refaire complètement).

Vous avez déjà beaucoup à subir Monsieur le Président, vos opposants sont pugnaces, parfois même… et j’espère ne pas avoir été trop dur avec vous, et avec vos disciples.

Je vous prie de croire Monsieur le Président, à mes sincères, mais amères salutations.

Un retraité privilégié

Michel ZORDAN 

 


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