Parti Socialiste... La Mort par Injection Létale ???

par Le421... Refuznik !!
jeudi 23 mars 2017

Proposée à la fin du 19ème Siècle par le "bon docteur Mount Bleyer", ce procédé, l'injection létale, consiste à administrer trois produits consécutifs à un condamné à mort.

Cette façon de procéder m'a inspiré une réflexion au sujet de l'état actuel du Parti Socialiste.

En effet, la première injection de pentobarbital destiné à anesthésier le condamné a été le départ de Jean-Luc Mélenchon en 2008. Le parti s'est séparé d'un trublion gênant, un poil à gratter bien utile qui retenait à la maison les sympathisants socialistes dont le cœur battait vraiment du côté gauche.

La deuxième dose, le curare, destiné à bloquer tous les muscles du patient a été procurée par le Docteur Hollande, lequel a verrouillé toutes les issues de secours en plongeant dans un programme on ne peut plus "TINA" indigne d'un gouvernement dit "de gauche".

La troisième dose, le chlorure de potassium, qui provoque l'arrêt cardiaque, sera plus que probablement cette échéance du 23 Avril qui ne verra, sauf miracle, pas de candidat Socialiste au second tour. Encore faut-il même définir le mot "socialiste", car, en définitive, on pourrait définir celui de Jean-Luc Mélenchon comme "réellement socialiste", tel que le concevaient les anciens du siècle dernier.

Quelle position peut encore tenir Benoit Hamon ? Il est l'avocat d'un type condamné à mort, installé devant la vitre qui le sépare d'un corps qui déjà ne bouge plus. Toute la famille quitte le triste spectacle pour rejoindre le cortège du jeune marié se rendant à la Mairie, lequel ignore si sa future femme ne pourrait pas au dernier moment lui dire un "non" retentissant !!

Pourtant, on l'avait prévenu ce cher Benoit. C'est pas faute d'avoir vu le tribunal, de cour d'appel en cassation condamner chaque fois plus sévèrement un escroc qui a trompé des millions de braves gens. Il aurait pu s'en douter. Sa nomination d'avocat commis presque d'office, aurait dû lui mettre la puce à l'oreille. Comment un parti aussi à droite pouvait choisir un type presque de gauche ? Bizarre, non ?

Perso, au vu de l'inversion des courbes des sondages - auxquels il ne faut pas se fier, mais... - le plaçant de façon quasi définitive derrière Jean-Luc Mélenchon, je ferais un spectaculaire bras d'honneur à tous ceux qui se sont enfui en courant et je quitterais ce triste spectacle.

Pour la suite, sur bien des points hormis certains comme l'UE, les visions d'avenir de Benoit Hamon sont si proches de La France Insoumise qu'il faut être un aficionado pour établir un distinguo pourtant bien réel, ne nous y trompons pas.

Alors, une sortie par le haut pour cet homme, serait de quitter cette campagne, permettre à Jean-Luc Mélenchon - ce qu'il risque fort de faire seul - d'accéder au second tour, tout en discutant d'une future participation dans un éventuel gouvernement, discussion qui deviendra quasiment impossible en cas d'accession du leader de La France Insoumise au poste. Personne ne comprendrait.

Les militants du Parti Socialiste, qui, pour un grand nombre, sont des gens vraiment de gauche, auraient dans ce cas-la à faire le choix entre la composante libérale parfaitement représentée par Emmanuel Macron et la composante progressiste de gauche de La France Insoumise.

Je sais que le parallèle entre la FI et le PS va en faire bondir certains, mais je leur poserais la question : Sommes-nous vraiment si éloignés de l'idéal socialiste du genre Jaurès ? Sommes-nous vraiment - comme l'étiquette donnée par les médias - des extrémistes de gauche - ou des réformateurs avec une vision d'avenir ? Avons-nous, oui ou non, pris en compte l'évolution de notre société ainsi que ses besoins actuels ou sommes-nous simplement restés sur une base simpliste de partage communiste à l'ancienne, telle que l'accusation vient parfois ?

Dans tous les cas de figure, je mesure aujourd'hui l'importance du choix de Jean-Luc Mélenchon de partir à la bataille sans tomber dans les magouilles et compromissions de la soupe électorale avec distribution de bons points à ceux qui mangent le mieux. Je suis persuadé - c'est le cas pour moi - que nous sommes là pour ses idées, pour nos idées, notre programme, sa détermination, nos convictions, avec la certitude des personnes bien renseignées sur le contenu et les orientations.

Je suis toujours surpris de la facilité sur le terrain d'aborder quasiment tous les thèmes avec des arguments concrets et solides pour défendre notre point de vue et notre vision de demain.

Et, comme je le dis encore, le véritable sondage sera le 23 Avril.

Le reste...

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