Pas d’alternative à l’austérité !
par rosemar
samedi 4 mai 2013


"Pas d'alternative à l'austérité !" déclare la directrice du FMI, Christine Lagarde... Mais l'austérité pour qui ? Pour les pauvres, les miséreux, les chômeurs ? L'austérité pour le peuple ? Alors que les dirigeants et les banquiers s'enrichissent à n'en plus finir, alors que les écarts se creusent sans cesse entre les plus riches et les plus pauvres...
La directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, a réaffirmé, au lendemain des manifestations du 1er mai contre l'austérité, qu'il n'y avait "pas d'alternative à l'austérité", dans une interview à la télévision suisse-romande.
Mme Lagarde a ajouté que "la situation est difficile" et qu'il faut à la fois observer "une discipline budgétaire" et "favoriser les éléments de croissance", afin de promouvoir les "investissements et l'emploi". "Refaire des déficits" n'est pas une option envisageable, a-t-elle dit...
Interrogée sur l'Allemagne, la directrice du FMI a répondu que ce pays est en "train de récolter les fruits de sa politique".
Décidément, le modèle allemand a la cote : une fois de plus, il nous est montré en exemple par la directrice du FMI, l'Allemagne où règne la précarité, où les personnes âgées sont exportées dans d'autres pays d'Europe car les maisons de retraites sont trop chères pour les autochtones, l'Allemagne où le taux de natalité est au plus bas, où les entreprises sont contraintes de faire appel à de la main d'oeuvre étrangère pour survivre....
Est-ce là un modèle enviable ? Est-ce un exemple à suivre ? Un pays où certains retraités sont obligés de recommencer à travailler pour subsister ? Faut-il toujours sacrifier les plus faibles pour que vive l'économie ?
L'austérité ne vaudrait-elle que pour les plus pauvres, ne doit-elle atteindre que les plus humbles, les plus démunis ?
L'austérité est devenu un mot à la mode : ce terme évoque l'idée de sécheresse, d'âpreté, de dureté, c'est le régime sec pour les pauvres, c'est la regression sociale sans perspective d'avenir...
C'est ce vivent nombre d'allemands, des personnes âgées, des travailleurs pauvres, des retraités : jusqu'où devra aller le sacifice ? Jusqu'au désespoir et à la mort des peuples ?
L'économie a remplacé toute autre perpective : elle est en train d'anéantir les peuples, de les pousser au désarroi, à la désespérance : est-ce là l'avenir qu'on nous promet ?
Les terribles conditions de travail dans certains pays comme le Bangladesh sont indignes... L'esclavage existe encore mais, finalement, il est en train de s'étendre à des pays européens.