Pas de dérogation dans l’Humanisme
par houakel
mardi 25 janvier 2022
Mesdames, Messieurs les incroyants,
Le seul combat auquel nous sommes invités à prendre part est celui contre les religions et non celui contre les croyants.
Est-il nécessaire de rappeler que les porte-parole des religions, je ne dirai pas qu’ils sont conscients ou non, parce que la conscience est l’ennemie de la foi. Donc, est-il indispensable de rappeler que les propagateurs n’ont aucune logique quand ils se mettent en branle. L’ingrédient de base d’un raisonnement logique est l’état de conscience. En aucun cas, une personne anesthésiée ou hypnotisée n’est en mesure de se comporter avec discernement. Elle est sous contrôle et perd toute notion de volonté propre. Telle une marionnette, le croyant est téléguidé et obéissant.
Que peut-on attendre de ces gens ? En réalité, pas grand-chose de positif. Par contre, il ne faut pas perdre de vue leur capacité de nuisance et de contagion. Faut-il alors les combattre ? Je ne le crois pas. Je pense même, qu’il faut leur venir en aide. Certains d’entre vous me diront qu’on ne peut pas obliger un âne à boire. C’est vrai. Mais est-ce une raison pour battre l’âne ? Eh ben non. Savez que l’humanité, à côté de toutes ses horreurs commises, a réalisé beaucoup de belles choses. Pour le sujet exposé, j’en prends l’exemple des hôpitaux et des urgences. Dans ces lieux on ne traite pas des personnes normales. Seules les personnes souffrantes d’un mal y sont admises. Elles sont, sauf cas marginal, toutes bien traitées et soignées. La grande majorité quitte ces lieux en bonne santé. D’autres, très peu nombreuses, dont les cas sont très avancés pour ne dire en phase terminale, passent dans des départements ou autres institutions pour accompagnement et soins palliatifs. Dans l’un comme dans l’autre cas, le maître mot est l’humanisme irréprochable avec lequel ces personnes sont prises en charge par le personnel représentatif de notre société.
Le modèle des soins des personnes souffrantes est applicable tel quel et sans exception à tous les croyants (comprenez malades). Y compris à ceux qui prétendent le faire par choix et en toute connaissance de cause, puisque nous savons d’avance que ce n’est absolument pas possible. Et même en imaginant qu’il est probable qu’ici et là, quelques cas peuvent échapper à la règle. Et si une personne décide sciemment de contracter une maladie ? Quel sera le devoir des services de santé ? Toujours l’obligation de soigner. Parce que cette personne peut être porteuse d’une maladie contagieuse, et le laisser dans son état par respect à ses convictions va à coup sûr à l’encontre de l’intérêt public. Donc, au nom de la protection de la collectivité, la liberté individuelle doit s’incliner si elle n’est pas compatible avec l’intérêt général.
Les incroyants, votre état est celui naturel, vous êtes nés libres et sains, vous n’avez pas le droit de maltraiter vos semblables parce qu’ils sont atteints d’un mal quelconque. Ne soyez pas durs avec eux. Ne soyez ni méprisants ni arrogants. Ne soyez pas haineux. Parce que c’est fatalement inhumain et contraire avec votre éthique. Ne tombez pas dans le pardon non plus. Les croyants ne vous font pas du mal consciemment. Ils n’ont pas de conscience. Ils sont pris en otage et épris de leurs maîtres. Leur venir au secours est une obligation humanitaire.
Hamda Ouakel