Pas de libertés pour les ennemis de la liberté !
par Christophe Bugeau
dimanche 11 janvier 2015
Les attaques menées contre Charlie Hebdo et les 20 morts que nous avons connus ces derniers jours au « nom » d’Allah par des exaltés relevant d’un phénomène sectaire très minoritaire ont frappé tout le pays. Mais ces attaques doivent-elles retomber sur tous les musulmans présents en France ? Devons-nous tomber dans un face à face qui n’a pas lieu d’être et qui au contraire arrange bien les salafistes qui souhaitent que les musulmans présents dans notre pays soient considérés comme des parias ? Non, nous devons au contraire frapper forts ceux qui sont à la tête de cette idéologie et en finir avec le wahhabisme et le salafisme une bonne fois pour toute.
L’Islam sunnite comporte 4 grandes écoles théologiques : le Malikisme, le Hanafisme, le Chaféisme et le Hanbalisme (5% des sunnites). Les 3 premiers courants se caractérisent par une interprétation de l’islam ouverte et tolérante, alors que le 4ème a été créé en réaction aux premiers et qu’il est à la base du wahhabisme séoudien et du salafisme djihadiste dont se réclament tous les terroristes, d’Al-Qaïda jusqu’à l’Etat Islamique au Moyen-Orient.
Les musulmans présents en France viennent pour 90 % du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest et pour 10 % de Turquie. Les premiers pratiquent le Malikisme et les seconds le Hanafisme. Les premiers ont vu les djihadistes détruire des tombeaux historiques de saints de l’Islam à Tombouctou au Mali en 2012, afin d’empêcher tout risque d’idolâtrie. Les seconds risquent forts d’être rapidement aux prises des exaltés du soi-disant Etat Islamique en Syrie.
Les musulmans présents en France n’ont donc rien à voir avec ce phénomène sectaire qui est la religion officielle de l’Arabie Saoudite et du Qatar. Ils sont victimes d’une propagande haineuse d’un courant sectaire qui cherche à embrigader le plus grand nombre sous sa bannière avec l’approbation tacite des Etats-Unis qui ont longtemps soutenu l’Arabie Séoudite pour assurer leur approvisionnement en pétrole.
C’est donc à cette mouvance qu’il convient de s‘attaquer pour contrer ce phénomène sectaire.
Tout d’abord sur le sol français : en utilisant la loi sur les sectes pour empêcher les prédicateurs salafistes de sévir en étant subventionnés par les pays du Golfe. Seuls les imams se réclamant du Malikisme ou du Hanafisme doivent être autorisés. Il convient aussi de dissoudre les organisations se réclamant de cette idéologie notamment l’UOIF qui n’est qu’un faux nez des frères musulmans. De même, aucune organisation cultuelle ne doit recevoir d’argent en provenance de ces pays hostiles à notre système de valeurs.
Sur internet, il convient de bloquer les sites et les chaînes faisant l’apologie du djihad, et d’organiser la traque des provocateurs sur les réseaux sociaux afin de démanteler les filières de recrutement. Un servie de la police doit y être dédié en liaison avec les services anti-terroristes et la mission de lutte contre les sectes.
A l’international ensuite : nous devons impérativement contribuer à stabiliser la situation militaire dans la zone du sahel. L’opération Serval doit être poursuivie. Quant à notre soutien aux résistants Kurdes, Syriens ou Irakiens face au soi-disant Etat islamique, il doit être fortement amplifié.
Enfin, se pose la question de notre politique face à deux Etats qui profitent de notre faiblesse pour lancer une vaste offensive idéologique pourtant rejeté par l’immense majorité des musulmans dans le monde. L’Arabie Séoudite et le Qatar doivent être châtiés. Nous devons déplacer nos importations de pétrole vers d’autres fournisseurs et placer ces pays sous embargo. Nous devons de même rappeler nos ambassadeurs et demander aux français présent dans ces pays de les quitter, tout comme les sujets de ces états doivent se voir interdit l’accès à notre territoire (y compris les El-Séoud et les El-Khalifa qui règnent sur ces deux pays).
Enfin des mesures de protection des monuments historiques de l’Islam doivent être prises par l’UNESCO à la demande de la France : l’Arabie Séoudite qui a détruit la maison de naissance de Mahomet à la Mecque, qui a détruit la Mosquée de Fatima sa fille, ainsi que les tombes de la mère et du père de Mahomet, ainsi que la maison de la Khadija sa première épouse (maison où Mahomet aurait reçu la plupart de ses révélations) envisage maintenant de détruire le dôme vert de la Mosquée du Prophète à Médine et « d’aplanir » la tombe de ce dernier qui est au centre de la Mosquée. L’on peut légitimement se demander si ce pays qui détruit des lieux saints afin qu’ils ne deviennent pas des lieux « d’idolâtrie », mérite vraiment d’être qualifié de gardien des lieux saints de l’islam.