Patrick Bruel... mais pour qui se prend-il ?
par Maximilien R
samedi 12 avril 2014
Après les turpitudes d'Olivier Py et de Mourad Boudjellal, c'est désormais au tour de Patrick Bruel de s'ajouter à la liste des fossoyeurs de la démocratie.
Monsieur se refuse à chanter dans les villes FN, car il ne veut cautionner le "discours populiste" du Front National et de Marine le Pen, "Je ne veux pas me produire devant une institution dont je méprise l'idéologie" renchérit-il.
Enième caprice, énième chantage de la part d'un enfant gâté, pur produit d'SOS racisme, mais il ne fait que récidiver ce qu'il a déjà fait en 1995.
Sa mentalité n'a semble-t-il pas évolué depuis...
En boycottant les villes frontistes, il s'improvise "père fouettard" des bonnes consciences, et de la bonne morale. Mais au final, il discrimine par l'étiquette politique et dévoile au grand jour son mépris total envers ceux et celles qui ont apporté leurs voix au Front National, désireux d'un changement politique face au déclin en France de celui-ci.
La question ici n'est pas de savoir si le Front National apporte les bonnes solutions ou pas, on peut très bien critiquer son programme comme celui des autres formations politiques, c'est le jeu du débat et de la démocratie.
Le plus grave dans cette affaire, c'est qu'un certain nombre de personnalités en tous genres se permettent de s'élever au-dessus des autres, et piétiner ainsi la démocratie en n'acceptant pas le verdict des urnes.
Il se pose en homme moralisateur mais c'est là que le bât blesse...
Il est celui qui, en 2009, prit position en faveur de l'intervention Israélienne "plomb durci" causant des centaines de morts. Il est celui qui, depuis toujours est un fan inconditionnel du PSG, et de voir le Qatar prendre le rênes du club ne l'empêche nullement de se rendre régulièrement au Parc des Princes.
Le 24 janvier dernier, il écopa de 10000 euros d'amende pour "blessures involontaires" et "outrage" sur deux fonctionnaires de police en marge d'une manifestation de la manif pour tous.
Avant d'aller cracher son venin puisse-t-il balayer déjà devant sa porte.