Pertes et profits de la covid

par Jean Keim
mardi 3 août 2021

Quand le monde est secoué par une crise économique plus ou moins mondiale, la France généralement ne s’en sort pas trop mal, ce n’est pas le résultat d’une bonne gestion, les technocrates énarques n’ont su que manager des dettes abyssales, du chômage, des inégalités criantes et finalement passer pour ce qu’ils sont : des bons à rien ou plutôt des profiteurs.

La richesse de notre pays et peut-être son exception sont ses TPE, PME, ses artisans, ses petits commerçants qui ont une capacité extraordinaire à rebondir et à s’adapter, seulement quand l’économie reprendra une marche normale, sans les aides artificielles mises en place et qui profitent même à ceux qui n’en ont pas besoin, combien plongeront et seront eux ou leur clientèle récupérés par les grosses boîtes du privé, dont certaines il n’y a pas si longtemps étaient encore des entreprises publiques.

Les milliards arrosant l’économie ne sortent pas du chapeau d’un illusionniste mais d’emprunts contractés auprès de marchés financiers, et comme le dit le dicton, une dette (même bidon*) doit être remboursée, certains se gaussent que les intérêts soient parfois négatifs, ça ne change pas la donne, il faudra quand même rembourser, et pour un particulier comme pour une entreprise, s’ils ne peuvent honorer leur contrat, alors on saisira leurs bijoux de famille, ainsi on voit ou on a vu partir vers le privé EDF, GDF, France Telecom, la SNCF, certains aéroports, ..., la liste est longue, la prévarication est un usage courant.

(*) Pourquoi bidon : et bien tout en haut de la pyramide financière, l’argent prêté est de la fausse monnaie, il n’existe que sous la forme d’ordres tapés sur un clavier d’ordi, seulement le remboursement ou les bijoux de famille sont bien réels, ils sont le fruit du labeur.

De là à penser que la covid est providentielle pour les prébendes des élites qui ne sont que les satellites de la finance, il n’y a qu’un pas que personnellement j’ai franchi dès les premiers jours du cirque, seulement le virus fera t-il mentir le dicton : à toute chose malheur est bon... ?

 


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