Pieds et poings liés à l’Europe
par latortue
mercredi 2 novembre 2011
Toutes les Banques Centrales dans le monde font tourner la planche à billets pour renflouer un État sauf qui me direz vous ? : la BCE !!!!!!!!!! pourquoi ?
Ne venez pas me rabâcher cette fameuse Loi 1973 interdisant aux Etats d'emprunter sans intérêt à la Banque de France . A partir de cette loi , le gouvernement devra avoir recours à l'emprunt privé à des taux plus élevés que ceux de la Banque de France.
Cette loi a transféré le droit de création monétaire de l'État sur le système bancaire privé l'obligeant à emprunter sur les marchés financiers en payant des intérêts d'emprunts élevés qui constituent, depuis lors, une grande partie de la dette de la France et des autres pays .
Merci Mr Giscard en l'occurrence . Sans cette loi scélérate, la BCE se transformerait en banquier de toute l’Europe susceptible de renflouer indirectement les États en faillite et prêterait de l'argent à taux proche de 0 , donc endettement, ou plutôt intérêts de la dette, presque ou proche de 0, et pas de risque d'attaque des pays endettés .
Le Fond Monétaire International, ainsi que les États-Unis ou la Chine qui pressent la zone euro d’agir au plus vite, n’ont rien contre la normalisation du rôle de la BCE.
Nous préférons laisser les pays sous domination des banques , quitte à sacrifier une partie de la dette et à recapitaliser les banques mais aussi imposer aux pays des mesures anti-sociales drastiques supportées essentiellement par le peuple sous prétexte d'économies obligatoires. Pourquoi ? pour ne pas être attaqués par des spéculateurs dont font partie les banques qu'on recapitalise.
Tout ça est débile !!! Je me demande même si toute cette merde n'est pas voulue pour tirer les mesures sociales , les salaires et le niveau de vie des peuples vers le bas .
C'est le principe même de l'Europe : un effet de balance qui fait que les petits pays ne pouvant supporter financièrement d'être haussés à notre niveau , pour équilibrer, on baisse les pays à haut niveau, comme ça les deux plateaux imaginaires de la balance se rapprochent , Ils pourront uniformiser tout ça et en venir là où les politiques veulent aller mais au détriment des uns par rapport aux autres .Pour simplifier, NOUS SOMMES LES DINDONS DE L 'EUROPE . Pour certains, NOUS, l'Europe ne nous a apporté que des ennuis , pour d'autres, elle apporte prospérité, confort, argent, modernisme et sécurité. Je sais que la philosophie de cette idée est en soit certainement juste mais le montage que nous en avons fait, trop rapide , trop injuste , au lieu de valoriser l'idée , l'a détruite .
Nous sommes tous pro Européens mais sous une forme de valorisation des peuples pas de la paupérisation des uns au profit des autres.
A terme d'ailleurs, tous ces pays, à niveau beaucoup moins élevé que les membres fondateurs de l'Europe, s'endettent car ils sont obligés d'emprunter aussi pour se moderniser.
Et les autres ont une dette de plus en plus grosse comme dit plus haut. On en profite pour saigner leurs peuples en leur faisant croire que c'est une obligation pour diminuer la dette. Une très mauvaise chose en soi alors que nous devrions relancer notre économie et créer des emplois pour faire repartir la machine nous faisons le contraire.Tant qu'il y a de l'eau, la pompe produit mais quand il n'y a plus d'eau, la pompe se désamorce. C'est le principe de toute économie et c'est cela que nous faisons : nous sommes en train de tarir la source et la pompe va se désamorcer.
Plus de rentrées dans le portefeuille des ménages = consommation en chute libre, inquiétude, les ménages stockent des denrhées de première nécessité et ne consomment plus de biens courants. Les Entreprises ferment, le chômage monte, les Caisses Sociales fondent et le peuple se révolte comme en Grèce !!! Nous n'en sommes qu'au début. Le premier « sinistre » Grec Papandreou vient enfin de comprendre qu'il doit, et c'est un devoir, prendre l'avis de son peuple et organiser un référendum. Total : un vent de panique s'empare des marchés qui chutent sévèrement....
Ah !! ils en ont peur des Peuples : ils en ont une trouille bleue. Tout n'est pas perdu, il nous reste notre colère. Je ne parle pas d'indignation, le mot est trop faible, nous avons passé ce stade , nous en sommes maintenant au niveau de la colère et bientôt de l'action. Le peuple Grec a maintenant son avenir dans ses mains : s'il choisit d'accepter d'être le jouet de l'Europe au lieu d'en sortir, qu'il ne vienne pas pleurer après.... .