Police parallèle ou nervis ??

par Libertad14
jeudi 29 mars 2018

Qui sont ces personnages, tous habillés de la même façon, visage cagoulé pour mieux se dissimuler ??

 Ils se veulent effrayants, utilisant des armes contre des magasins, des voitures ou même contre des manifestants. L’exemple de la fac de Montpellier illustre parfaitement leur raison d’être. En pratiquant le coup de force contre des étudiants dans l’enceinte de la faculté ces nervis ou cette milice aux ordres entend bien assurer la défense de ceux qui les payent.

 Ces groupes clandestins sans identités, sans appartenance officielle à un parti politique, ne se manifestent que lors des grèves nationales. Ils veulent faire peur aux participants en tentant de les démobiliser. Ces groupuscules parfaitement organisés financés par on ne sait qui ont pour mission de saborder les mouvements revendicatifs en utilisant la violence par des débordements qui n’ont rien à voir avec les revendications.

 ex. : casser des vitrines, incendier des voitures ou tabasser des manifestants, chercher l’affrontement avec les forces de l’ordre et tenter d’entrainer dans la violence une partie de ce cortège loin de leurs revendications.

Quoi qu’il en soit, ces casseurs justifient, aux yeux de l’opinion publique, l’intervention de la police qui de ce fait tentent de casser le mouvement revendicatif. La preuve, jamais ces groupuscules ne se manifestent en dehors des grandes manifestations

 Autrement dit la police essaye d’intimider les manifestants et les casseurs tentent de briser le mouvement revendicatif. Ce sont des comportements similaires, depuis toujours les gouvernements capitalo patronaux ont eu recours à des bandes organisées le plus souvent d’extrême droite pour briser les luttes des travailleurs.

 Il est cependant curieux de constater avec quelle rapidité un militant syndicaliste peut être poursuivi par la justice quand ce dernier a porté atteinte à un patron ou à l’un de ses représentants, alors que ces nervis agissent en toute impunité sans jamais être inquiétés.

 Il est vrai que dans ce système, avec ces gouvernants capitalo-patronaux, il est toléré de porter atteinte aux règles démocratiques, mais surtout pas au capital financier.

 Autrement dit les patrons décident, punissent, matraquent, imposent. Le peuple lui devrait se soumettre, abdiquer, subir, surtout en aucun cas revendiquer.

 Mais il n’en n’est rien, il y aura toujours des combattants contre l’injustice et contre les inégalités, contre les atteintes répétées à la démocratie , à la liberté d’expression et aux droits de manifester pour faire entendre les revendications du peuple.

 28/03/2018


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