Pour que la France ne revive pas l’horreur du 14 juillet 2016…
par Hyacinthe Lavaudieu
lundi 26 mars 2018
Contrairement à ce que pense la majorité des français, il y a des solutions dont une solution radicale pour combattre l’islamisme radical en France. Cette solution consiste à combattre le communautarisme tout en étant fiers de la richesse et de la diversité culturelle qu’abrite notre pays. Nous devons concevoir cette diversité comme participante à une seule communauté, la communauté nationale, à l’opposé du travail de sape auquel des politiciens se sont livrés pour briser l’unité nationale, selon le principe de diviser pour mieux régner.
Dans une émission radiophonique du 14 mars 2017, sur Europe 1, Thomas Sotto [un mot pour dire qui est ce monsieur, journaliste, animateur, chroniqueur] a lancé une boutade en décrivait M. Asselineau comme « l’homme qui veut sortir ». Oui, nous sommes derrière l’homme qui veut sortir ! Qui veut sortir de l’UE, l’euro et de l’OTAN. Il est important de préciser ce dernier point car nous sommes souvent moqués par les médias qui nous qualifient de parti xénophobe et ringard, voulant la faillite de la France en prônant le retour au franc. Cet aspect de sortie de l’OTAN n’est pas un détail puisqu’il s’agit de recouvrer la souveraineté nationale de la France et de l’exercer aux plans militaire et géopolitique.
En effet, les terroristes ont pris pour cibles principalement des pays occidentaux, tous membres du Traité de l’Atlantique Nord, excepté la Russie – elle-même victime d’un attentat à Saint-Pétersbourg, le 4 avril dernier.
L’OTAN compte 28 pays membres. Etablie en 1949, elle comptait douze membres fondateurs : Belgique, Canada, Danemark, États-Unis, France, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni. D’autres pays sont devenus membres ultérieurement : Grèce et Turquie (1952), Allemagne (1955), Espagne (1982), République tchèque, Hongrie et Pologne (1999), Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Roumanie, Slovaquie, Slovénie (2004), Albanie et Croatie (2009).
Historiquement et pour faire bref, le projet de ce traité est né entre 1947 et 1949, l’Europe occidentale et les Etats d’Amérique du Nord se sont alliés afin de faire face à la menace militaire du bloc soviétique pendant la guerre froide. L’OTAN est donc une alliance conçue dans un but de persuasion militaire, or les menaces que faisait peser la guerre froide ont pris fin en 1991. Nous pouvons, à juste titre, nous poser la question suivante : l’OTAN est-elle encore légitime ? Évidemment, la réponse est non.
L’OTAN se présente aujourd’hui comme une alliance de justiciers invoquant la morale et comme l’organe parfait de régimes démocratiques. En fait, elle intervient militairement : « (…) Les membres de l’Organisation s’abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout Etat, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies (..) » extrait de l’article 10 du pacte, Le Pacte interdit les guerres d’agression.
Présence à durée indéterminée sur les théâtres de guerre comme le montre l’exemple de l’Afghanistan, où environ 12000 hommes stationnent, majoritairement des soldats américains, alors que la guerre est officiellement terminée depuis le 28 décembre 2014. Présence aussi en Irak alors que la guerre s’est terminée le 18 décembre 2011. Ne parlons pas de la présence au Kosovo, en Méditerranée et au large de la Corne de l’Afrique.
L’OTAN qui a déclenché une guerre en Syrie en déclarant s’attaquer au « régime de Bachar El-Assad » depuis 2011, qui a fabriqué l’Armée syrienne libre ainsi que des « rebelles » issus de 49 nationalités, entrés illégalement sur le territoire syrien. Rebelles et terroristes dont un des rôles est d’alimenter des sites internet dédiés à la propagande islamiste. Voilà comment se renforce le communautarisme et comment notre pays se retrouve avec environ 10 000 suspects, objets de surveillance par les services de renseignement comme l’a indiqué la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) dans son rapport d’activité 2015/2016.
Pour y mettre fin, il est essentiel de sortir de l’UE par l’article 50 et aussi de l’OTAN, par l’activation de l’article 13 du Traité de l’Atlantique Nord.
Hyacinthe Lavaudieu