Pourquoi pas le dimanche

par ZEN
jeudi 25 septembre 2014

Thérapie de choc
 Quand le petit livre jaune rivalise avec le petit livre rouge.
 Notre bon Docteur Gattaz, évoquant une thérapie de choc, ne manque pas d'audace sociale.
Il est vrai que, quand le malade tarde à guérir, il ne faut pas lésiner sur les moyens, même les plus douloureux. Il faut trancher dans le vif.

 Sur sa table d'opération, dans sa boîte à outils, il dispose de quantité de trucs et de machins pour créer un million d'emplois. Oui, un million !
 Une de ses dispositions est, dans le cadre d'une nouvelle fluidité du travail, la généralisation du travail du dimanche, qui, entre parenthèses, concerne déjà des millions de Français.


 Mein Gott ! Que vont dire les ayatollahs épiscopaux ?
 Mais il va plus loin : il prône un élagage à la tronçonneuse du code du travail, le bénévolat dans les entreprises, une flexibilité accrue (pour la précarité, c'est déjà bien avancé), une (grosse !) modération salariale ...à croire qu'il a dû faire un stage chez Goldman Sachs.
 Un révolutionnaire utopiste, on vous dit ! Dopé par les louanges hollandaises.
Certes, il n'est pas un saint, et, bien qu'émargeant à un smig par jour, il a toutes les qualités d'un sauveur et d'un visionnaire : Le modèle social français a vécu, annonce-t-il, tel un nouveau rédempteur, invitant chacun à voir les bons côtés de la vie. Faites pénitence, mes frères ! Le royaume des cieux de la consommation est à vous.
 Mais comment le faire si on nous supprime le dimanche pour faire ses dévotions ?

________Parlons du dimanche. Quelle idée de conserver cette vieillerie, digne du MA ?
 J'ai lu récemment un certain Contrarien un peu bougon qui défendait encore ce vieux principe. 
 Ce Contrarien, finalement contre tout, contre le progrès, me contrarie beaucoup, par sa défense nostalgique d'un passé révolu. Il n'a manifestement pas lu le petit livre jaune.
 Je vous rapporte ses propos passéistes, dessin à l'appui :



 Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !
Vous savez très bien qu’en fonction de la façon dont on pose une question, il est assez facile d’orienter la réponse. Par exemple, si je vous demande si vous seriez prêt à travailler le dimanche si c’est la seule possibilité pour vous de trouver un boulot… alors 90 % des sondés risquent fort de dire « oui » car nous avons tous besoin (et pas forcément envie) de travailler.Le débat sur le travail dominical en France est une escroquerie intellectuelle et une crétinerie économique qui confine évidemment à la fausse promesse.

Pourquoi vous reparler aujourd’hui du travail le dimanche ? Tout simplement parce que vous allez le constater très rapidement, ce sujet va refaire surface avec une belle offensive du Medef sur ce thème et une « réforme » phare pour le nouveau ministre de l’Économie Macron ainsi que la volonté de donner des gages de réformes dites « structurelles » à nos gentils amis du FMI et de la Commission européenne qui ne sont pas là pour veiller à l’intérêt des peuples mais à la rentabilité des grandes multinationales.......(à suivre)


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