Pourquoi ? Pourquoi pas ?

par alinea
mardi 14 septembre 2021

Pourquoi, plutôt crier « Liberté » comme si la liberté se quémandait, et à qui ? on faisait Liberté ; il faut arrêter d’être consommateurs et enfants gâtés, il faut commencer à réaliser qu’on décide de son sort.

Pourquoi ne pas mettre, sur vos pancartes : ON SAIT !

Ou : VOS MENSONGES VOUS RÉVÈLENT

ou : ON NE SE LAISSERA PAS FAIRE

enfin, vous voyez le genre, c’est pas une menace, c’est une information.

Vous ne le savez pas ? on vous le dit.

On ne pliera jamais, mais on attendra pas vos balles européennes réelles comme des cons dans la rue. On saura se manifester, vous emmerder, vous pourrir la vie, chaque jour, à chaque instant… parce que nous sommes nombreux.

Et plutôt qu’être un million le samedi, dehors tous ensemble, on sera trois millions répartis dans la semaine dans des sapes, des traces, des paroles, des courriers, des signes, des échanges, des conversations…

Il nous faut nous retrouver, pour nous réconforter, nous soulager, nous distraire, nous consoler mais il ne faut pas oublier que tout ça recule le moment où la limité a été dépassée, ou on ne peut plus accepter : le moment où on va obliger les ados à se vacciner, puis les enfants, tout en gardant le masque, le gel et les distances…

Réveillez-vous ! Et puis le passe est une atteinte gravissime à nos libertés, mais la roulette russe de la vaccination est une atteinte grave à nos vies.

Faut pas attendre que votre fils soit atteint pour réaliser que c’est possible, il faut juste comprendre que nos vies ne sont rien, même plus de la chair à canon.

Il ne faut plus demander, ils nous font lanterner, et parce que ceux qui demandent en criant « démission » « liberté » sont assez nantis pour rentrer chez eux et passer une bonne soirée, ça peut durer longtemps.

Il ne faut pas se mettre en danger.

Donc il faut réfléchir. La lutte n’est pas une demande d’attention, de soutien ou de récompense ! On sait pertinemment que cela, on ne nous le donnera pas. La lutte s’organise, se répand, elle n’est pas le lieu de la mise en vedette, de la détection de chefs, elle est la juste prise en compte du réel, la place, particulière, que chacun pense pouvoir tenir, l’action, le refus, la désobéissance, le boycott, la grève, bref chacun, mais ensemble, dans le but de saper le pouvoir et pouvoir respirer.

Ça va pas durer. Ils savent que ça va pas durer. Ils savent que nous ne sommes plus en 1870, nous avons des amuses gueules à la maison, des hochets, des passe-temps.

Que sommes-nous capables de faire ? Jusqu’où sommes-nous capables d’aller ?

Voter en 22 ?

Serait-il possible que vous n’ayez rien compris ?

On nous a fait fait croire que la détresse, l’abandon, la misère pouvaient se dépasser, tout en gardant un pouvoir de plus en plus puissant, de plus en plus anonyme ? Et on l’a cru. On a du mal à dessiller.

Moi j’ai du mal à voir ce qu’on peut faire : il faudrait que l’on soit au taquet, toujours en tête un signe à laisser traîner, un signal à donner, des petites choses, partout tout le temps, des grandes choses quand on peut, les rendre fous, omniprésents les rendre fous.

Vous vous rendez compte, demain, des médecins ne viendront pas dans leur cabinet ! Parce que, non seulement ils ne sont pas vaccinés mais ils ont soigné, sans masque, les atteints du virus ! Mais comment peut-on encaisser tant de choses sans penser à en parler à son voisin ? On le voit pas autour de nous ?

Et ça fait pas tilt dans les têtes ? Pourtant c’est de longue tradition que les médecins sont quasi sacrés, élite locale, pouvoir, absolu, sur les petites gens !

Et les petite gens, là, ils ne viennent pas faire un siège autour du local médical ?

Je crois qu’il est urgent d’ôter tous les relais de distractions abrutissantes ; il me semble qu’ils ont fait ça en Amérique du sud, pour quels résultats ? Je ne le sais pas.

On ne peut rien faire alors ? On est pris pour des fous si on s’excite ; pour des complotistes si on s’exprime ; pour des tarés si on critique ; pour des débiles si on doute… ?

Il faut faire un truc en urgence : OSER ! Tu penses à un truc là ? Fais-le, tout seul on fait pas gros, mais décider de faire ensemble prend des plombes, des semaines, des vies ! Et si on est des millions à faire tout seul, m’est avis que ça se verra, ça inquiétera, beaucoup plus que les manifs peace and love ; on ne met pas les pieds dans un marigot où grouillent des reptiles ! Il y en a qui ont peur des souris dans le lot, alors, on doit pouvoir faire peur.

Toutes les compétences doivent donner au pot commun ; discute avec ton voisin, tu verras, il est d’accord avec toi ! Il faut être à la campagne, un peu relié quand même, mais bon tous les citadins ne sont pas désincarnés !!

Un silence est plus menaçant que le bruit, en certaines situations.

L’inaction est plus inquiétante qu’une action convenue.

Un pétard fait peur à celui qui n’a pas bonne conscience.

Alors, faisons-les péter.


Lire l'article complet, et les commentaires