Présidentielle 2022 : La France sauvera-t-elle les derniers Amérindiens de Guyane !

par Pierre Sarramagnan-Souchier
vendredi 4 février 2022

Bonjour à vous chers internautes !

J’écrivais en 2010 un article faisant la comparaison entre les gens du voyage, les Roms et les Amérindiens Wayana.

Cet article faisait suite à une pétition présidentielle lancée cette même année pour demander à ce que la France ratifie la législation internationale sur les peuples indigènes (la Convention 169 de l’Organisation Internationale du Travail) comme le recommandent à nouveau les Nations Unies.

Force est de constater en 2022 que rien n’a changé dans ce domaine.

Je vous mets donc l’article de 2010 et ensuite un texte à envoyer au Président Français pour qu’il prenne en considération cette situation et permette aux Amérindiens de Guyane française de pouvoir choisir librement leur destin…

Bien à vous et courtoisement !
Votre serviteur ‘Amérindeuropéen’ de service,
Pierre Sarramagnan-Souchier, le 4 février 2022.

A Kayodé, Élisabeth, Makinao et Kaïna enfants Amérindiens Wayana de Guyane française, jouant dans le hamac. Extrait de l’excellent livre pédagogique « Kayodé ». © Patrice Olivier.

 

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Le paradoxe français en matière de citoyenneté… Le cas des gens du voyage, des Roms et des Amérindiens Wayana de Guyane

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Chers amis internautes,

Mesdames, Messieurs les Français et Européens !

En cette fin d’année 2010, je vous l’avoue, j’ai honte ! Comme citoyen Français et donc par extension Européen, je tiens à vous dire que je ne suis pas fier de mon pays et de ce continent.

J’avais naïvement compris que nous étions Européens et donc que cette communauté humaine de 500 millions d’individus avait le droit de circuler librement en Europe…

Je m’étais fait une montagne de rêves en imaginant un monde moins stupide où les possibles referaient surface et où l’horizon redessinerait un imaginaire plus radieux et plus lumineux pour l’espèce humaine…

Bien mal m’en a pris quand mes certitudes se sont écroulées cet été en apprenant que nous étions bien 500 millions de citoyens Européens mais que mes frères les Rroms de ce continent n’en faisaient pas partie et que la situation des gens du voyage Français n’était pas plus enviables (Tsiganes, Manouches, Gitans, etc.) !

J’en suis resté comme deux ronds de flan ! Ebahi le citoyen de base !

J’avais tout simplement oublié que les politiques sont de continuels roublards qui ne s’encombrent pas du bonheur des peuples. Faire de la politique, c’est gérer les peuples avec ou sans leurs consentements. Pas les aider à se développer librement pour devenir lumineux. Qu’ils se débrouillent seuls pour cela !

Pour la circulation des citoyens dit Européens, c’est un constat douloureux donc. Le cas des Rroms m’a édifié sur l’énormité de ma naïve confiance donnée aux politiques qui nous gouvernent.

En fait, pour simplifier, seuls les seigneurs des quatre continents sont libres de circuler d’un endroit à l’autre de cette planète. Les autres ne sont que piétailles que l’on foule et rejette quand cela dérange.

Et le pire c’est que les sédentaires de ce continent européen qui forment la majorité dite silencieuse, se sont réveillés cette fois pour approuver fortement ces expulsions et reconduites à la frontière de ces "voleurs de poules"… Une droite bien dure, aux instincts sombres et sûrs de leurs droits et vérités…

Et puis… et puis la tempête s’est calmée, les 500 campements de Rroms ayant été manu militari détruits et nettoyés de ce territoire de l’Hexagone, tout est rentré dans l’ordre comme d’habitude, malgré deux ou trois protestations de députés européens et d’une commissaires chargée de ce sujet et de quelques citoyens naïfs et humanistes sans grands danger pour la stabilité des pouvoirs en place. La politique des puissants a encore été efficace une fois de plus. La routine en somme.

Ouf ! Enfin chez nous, entre nous, entre possédants heureux d’être protégés par les pouvoirs en place. Ah ! C’est beau quand même la sécurité quand ça fonctionne… Vivement la retraite pépère…

Pourtant, mes amis…

Pourtant, dans cette vie pépère de bons citoyens à la française (et Européen par extension), j’y ai trouvé un paradoxe !

Oui, un paradoxe !

Un truc genre grain de sable…

Oh ! Rassurez-vous, un minuscule grain de sable. Insignifiant d’ailleurs. Si infime que je me demande si cela vaut la peine d’en parler… Mais c’est tellement rien en soit que s’en est anecdotique et amusant que je vais prendre plaisir à vous en mentionner ce paradoxe anecdotique !

Figurez-vous que si aucun pays de l’UE ne veut des Rroms qui sont pourtant Européens par définition puisque venant de ces pays, on est "tristement amusé" d’apprendre comment la France, ce si beau pays des Droits de l’Homme, a obligé les Amérindiens Wayana de Guyane à être des Français et prendre cette nationalité contre leur gré.

Des "individus" qui ne sont même pas sur le continent européen et que l’on a forcé à devenir Français alors que des Rroms nés (pour certains d’entres eux) dans l’Hexagone et en Europe et qui possèdent donc un passeport européen, sont eux, expulsés avec force de loi et de manière peu civilisée !

Je me suis demandé (encore naïvement) : Mais comment cela pouvait être possible ?

En fait d’explication, j’en ai déduis que cela permet ainsi à la France de s’approprier le territoire de Guyane sur lequel vivent depuis des millénaires les Amérindiens.

Oui, vous avez bien lu, depuis des millénaires. Avant même que la Gaule n’existe, les Amérindiens vivaient sur le territoire aujourd’hui appelé la Guyane.

Il se trouve que depuis 2005 la France aidée des multinationales qui se sont servies des satellites "européens" (de Kourou en Guyane !) pour leurs prospections aériennes et y ont découvert que le sol de Guyane était une véritable mine d’or (au sens propre et au figuré !). (voir un exemple emblématique avec : La "Montagne d'or" de St Laurent du Maroni en Guyane française).

Pour cela on n’hésite pas à outrepasser le désir des Amérindiens (dont le nombre de suicide ne cesse depuis d’augmenter dramatiquement comme l’a constaté récemment le rapport rendu public du comité de pilotage COPIL du programme de prévention communautaire du suicide de l’ADER-Guyane à Cayenne le 7 octobre 2010) et à les déclarer de force, Français (et par extension Européens !) alors qu’ils s’y sont toujours opposés. Se considérant avant tout des peuples Amérindiens d’Amérique dans toute leur authenticité culturelle et pas des "Gaulois d’adoption" pleins d’or potentiels.
On se contentera juste de l'article paru sur le site Agoravox le 16 décembre 2015 : Rapport sur les suicides des Amérindiens de Guyane Française

Cela a un nom : la destruction d’une culture et d’une civilisation d’une nation forte sur un peuple minoritaire et qui plus est "peuple premier".

Pendant ce temps là on défriche l’Amazonie française en toute bonne conscience pour trouver de l’or et l’on pollue au mercure et au cyanure les rivières et fleuves. Pour le bien des clandestins et des officiels dont l’or gonflera au passage les coffres de la Banque de France et des politiques du Bling Bling… en génocidant le peuple Amérindien au passage. (Lettre ouverte à la ministre de la justice après le rapatriement des 107 kilos d’or de Guyane française et Lettre au Président Français : L’or des Amérindiens de Guyane : « Les promesses des grands chefs blancs ne sont-elles que du vent ? »)

Ce qui n’empêchera pas la France d’assister au sommet des Nations Unies sur le climat à Cancun du 29 novembre au 10 décembre 2010 pour parler du climat et… en oublier que la déforestation en Guyane pourrait y être lié…

D’ailleurs, si la France ne s’exprime pas en tant que telle dans cette négociation onusienne, puisque c’est l’Union européenne qui parle, elle fait néanmoins entendre sa voix en coordination européenne. Elle fait aussi partie des pays qui n’ont toujours pas affirmé avec certitude leur volonté de voir l’Europe passer de - 20% à - 30% de réduction des émissions en 2020 par rapport à 1990.

Et si la France fait partie des pays qui poussent le plus pour la création d’un mécanisme récompensant la déforestation évitée, ne pourrait-elle pas s’appliquer à elle-même cette idée généreuse en arrêtant toute destruction et pillage de la forêt amazonienne en Guyane ? Ce serait pourtant le bon sens…

En fait, expulser les Rroms ne porte pas à conséquence, car ils ne représentent aucune valeur économique, mais s’adopter (sans leur consentement !) les 4000 à 4500 Amérindiens de Guyane est un enjeux considérable pour la France et les multinationales, au regard des richesses minières qui se trouvent sur leur territoire ancestral. (Le Far-West français en grandeur nature sans jeux de mots faciles…)

Appelez cela de la démocratie si cela vous permet de dormir tranquille. Mais pour moi, c’est du génocide programmé démocratiquement parlant…

Mais plus énorme encore, est l’hypocrisie de ce pays qui, pour refuser que ces peuples Amérindiens disposent de leur destin, considère que le peuple Français est un et indivisible et que ce pays ne peut dont pas ratifier la législation internationale sur les peuples indigènes (la Convention 169 de l’Organisation Internationale du Travail) comme le recommandent à nouveau les Nations Unies.

En effet, selon un récent rapport de la Ligue des droits de l’Homme (2010), "En refusant d’inscrire les droits des peuples indigènes au rang de ses principes constitutionnels, la France maintient ces peuples dans une véritable impasse sociale, économique et culturelle" (§25) et "continue à éluder toute la question de [leurs] droits fondamentaux indispensables à leur survie, à savoir, la propriété et l’usage des terres ancestrales et des ressources, libertés civiles et politiques, transmission aux générations futures de la culture et d’une identité propre" (§26). (cf. : voir aussi sur le site de Survival).

On peut difficilement trouver mieux comme cynisme de la part de la France.

Quand des milliards de richesses minières sont en jeux, que peut bien valoir quelques Amérindiens armés de flèches, fussent-elles empoisonnées ?

Les instances internationales de l’ONU peuvent bien réclamer à nouveau la reconnaissance des Droits des Peuples Premiers, la France s’assoie dessus et vise les fortunes colossales qu’elle escompte bien tirer de ce territoire de Guyane.

Oui, Mesdames, Messieurs les Européens, en cette fin d’année 2010, je vous l’avoue, j’ai honte d’appartenir à cette espèce des prédateurs que l’on appelle Français et Européens par extension !

Si vous aussi, vous pensez que quelque chose ne tourne pas rond dans cette histoire et qu’il convient d’interpeler nos gouvernants pour que les derniers peuples Amérindiens puissent être sauvés des prédateurs, je vous invite à signer une pétition présidentielle.

Voir sur la page « la pétition » de ce site mise en ligne en 2010 (page non actualisée) ou signer directement en ligne à : http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2011N5094
Le bilan de la première année de la pétition : http://www.cyberacteurs.org/actions/presentation.php?id=168
(Lancée le 10.10.2010, la pétition a recueilli le 28 janvier 2015, plus de 18.803 signatures certifiées…)

Remarques :

1 - Les Roms, une autre population…

Contrairement à ce que font beaucoup d’hommes politiques en France, il ne faut pas confondre les gens du voyage et les Roms. Les Roms sont environ 15.000 en France, de nationalité roumaine ou bulgare pour la plupart, et sont des immigrés économiques : ils ont quitté leur pays pour chercher une vie meilleure ailleurs. Ce ne sont pas des nomades. Citoyens européens, ils peuvent s’installer pour trois mois dans n’importe quel pays de l’Union. S’ils veulent y rester plus longtemps, ils doivent trouver un travail. Une condition difficile à remplir, puisque le marché de l’emploi ne leur est ouvert que partiellement. Les conditions de vie des Roms en France sont catastrophiques. Selon l’association Médecins du Monde,

53 % vivent dans des caravanes souvent insalubres, 21 % dans des squats et 20 % dans des cabanes. Ils n’ont pas le droit d’accéder aux aires d’accueil, réservées aux gens du voyage. La prise en charge sociale, médicale et scolaire est pratiquement inexistante. La France a été condamnée de nombreuses fois pour le traitement de cette population.

2 - Les gens du voyage sont-ils discriminés ?

Oui. Alors qu’ils sont citoyens français, ils sont soumis à des lois spéciales. Ils sont notamment obligés d’avoir, dès l’âge de 16 ans un "livret" ou "carnet de circulation", en plus de leur carte d’identité qui doit être régulièrement visé par les autorité (police, gendarmerie… sous peine de 750 euros d’amende par jr de retard ! De plus, un itinérant qui n’a pas son carnet ou son livret sur lui risque un an de prison. Autre exemple discriminatoire : le droit de vote n’est accordé aux gens du voyage que s’ils sont inscrits dans une commune depuis trois ans. Les citoyens "normaux" peuvent voter dès qu’ils sont rattachés à une commune depuis six mois. Une telle différence de traitement est contraire à la Constitution.

La France est condamnée depuis plusieurs années par les instances internationales de protection des droits de l’homme pour sa façon de traiter les gens du voyage. Le dernier rapport remonte à juin 2010 et est signé de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI). La France est le seul pays des 27 Etats de l’Union européenne à ne pas avoir signé l’accord sur la protection des minorités nationales. (source : Écoute octobre 2010 pp. 28-29)

Votre serviteur,
Pierre Sarramagnan-Souchier, le 29.11.2010.

 

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En 2022, nous vous suggérons de signer une nouvelle pétition présidentielle pour faire avancer la condition des derniers Amérindiens Wayana et Teko de Guyane française.

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Pétition au président de la France, M. Emmanuel Macron :

Sur le site de la présidence de la République française (cliquez ici !), copiez le texte ci-après et mettez-le dans la page de la présidence. Complétez les données demandées et envoyez.

 

La lettre a envoyer :

Monsieur le président de la République française !

Nous vous interpelons afin que vous nous aidiez à sauver les derniers Amérindiens Wayana qui survivent dans le département de la Guyane française.

En effet, nous déplorons que les derniers 1.500 Amérindiens Wayana qui sont nos frères de cette République de "la Liberté, de l'Egalité et de la Fraternité", puisque citoyens eux aussi à part entière, soient voués à une extinction programmée prochaine du fait des ravages considérables causés par les graves dégâts écologiques qu'ils subissent et à cause des effets sanitaires provoqués par le mercure nécessaire à l'extraction de l'or que les orpailleurs clandestins utilisent dans les rivières pour nettoyer ce métal. (https://www.solidarite-guyane.org/analyses_2014.html)

Si la cupidité due à l'attrait de la richesse (bien illusoire au demeurant !) attire de nombreux clandestins venant du Surinam et du Brésil, avides de découvrir de la poudre et des pépites dans les eaux des rivières et fleuves de cette région de l'Amazonie, nous nous permettons de vivement regretter ces incursions et infiltrations de ces bandes mafieuses sur le territoire français, qui semblent œuvrer avec une facilité qui en étonnent plus d'un. Des témoignages feraient même le rapprochement entre ces mafias et des responsables locaux de la Guyane française.

C'est pourquoi, monsieur le président, nous demandons :

1 - Que l’espace dit de "réserve naturelle" par l’état français d’où sont pourtant originaires depuis des millénaires, avec leurs cousins Apalaï (côté Brésil) et Tylio (côté Surinam) le peuple Wayana, soit dès à présent une région interdite de toute exploitation minière comme le demande le peuple Wayana depuis de nombreuses années.

2 - Que la France ratifie la législation internationale sur les peuples indigènes (la Convention 169 de l’Organisation Internationale du Travail) comme le recommandent à nouveau les Nations Unies. En effet, selon un récent rapport de la Ligue des droits de l’Homme, "En refusant d’inscrire les droits des peuples indigènes au rang de ses principes constitutionnels, la France maintient ces peuples dans une véritable impasse sociale, économique et culturelle" (§25) et "continue à éluder toute la question de [leurs] droits fondamentaux indispensables à leur survie, à savoir, la propriété et l’usage des terres ancestrales et des ressources, libertés civiles et politiques, transmission aux générations futures de la culture et d’une identité propre" (§26).
(On lira avec intérêt le mémento (daté du 16.01.2012) préparé par M. Alexis Tiouka « Sur la situation et les droits des peuples autochtones de Guyane » qui se termine par cette recommandation :

Nous demandons la signature des documents permettant la reconnaissance de nos droits et le respect des textes déjà ratifiés par la France.”)
Lire également la demande légitime à la ratification par la France de la Convention 169 de l’OIT (Pour protéger l’Amazonie française et ses gardiens, reconnaissons leurs droits)

3 - Que la France fasse preuve de transparence sur ce département de la Guyane française où de nombreux témoignages semblent montrer que des liens étroits seraient établis entre les mafias de l’or et des responsables de la gestion de ce territoire.

4 - Enfin, on ne manquera pas d’être surpris dans le département qui envoie dans l’espace des fusées de l’Agence spatiale européenne, que des dysfonctionnements, voir même une incurie certaine de l’Etat français, soient à déplorer dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’écologie et de la légalité républicaine (justice, etc.), principalement quand il s’agit du peuple Wayana.

Ne doutant pas de l’intérêt que vous porterez à ces revendications légitimes, nous vous remercions, monsieur le président, des décisions que vous prendrez en faveurs des peuples Wayana et Teko avant que l’irrémédiable extinction de ces Amérindiens ne se produise. (On se contentera de l'article paru sur le site Agoravox le 16 décembre 2015 : Rapport sur les suicides des Amérindiens de Guyane Française qui est assez éloquent sur la manière dont l'état français gère ce petit soucis anecdotique.)

Recevez, monsieur le président, mes salutations citoyennes courtoises et militantes.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations citoyennes distinguées,

Signature et date.

 

 

Note :
1 : Site (non actualisé) dédié à la première pétition lancée en 2010 : http://pierre.souchier.free.fr/wayana/Wayana/la_petition.html
2 : Cyber@teur (Pétition close sur ce serveur le 31.12.2011) qui mentionne le total recueilli par ce serveur, après une première année : cliquez ici !

Note bis :
La signature (ou pas !) de la France de cette Convention 169 de l’OIT avant la prochaine élection présidentielle d’avril 2022 nous permettra aussi de déterminer notre éventuelle intention de vote.

Adresses utiles :
ASG Wayateko - Guyane : ONG intervenant dans le Haut-Maroni auprès des populations autochtones Wayana et Teko d'Amazonie française (Guyane) : https://www.facebook.com/wayateko / http://www.solidarite-guyane.org/ / solidariteguyane@gmail.com /
L'ONAG : Association régie par la loi 1901, dotée du statut consultatif spécial des Nations Unies, et dont l'objet est la défense des droits des peuples autochtones en Guyane française. (https://www.facebook.com/onag973)

 

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Légende de l'illustration : Le hamac, la plus belle invention de l'homme ! Merci aux Amérindiens ! Le hamac est présent dans toute cette région d’Amérique du Sud. Son faible encombrement, son confort et sa facilité d’installation font qu’il est toujours présent dans les foyers. Il permet aussi de se protéger des animaux rampants la nuit. En saison sèche, les femmes récoltent le coton, ensuite elles le filent. Ce fil de coton est utilisé pour la fabrication des hamacs. A Kayodé, Élisabeth, Makinao et Kaïna enfants Amérindiens Wayana de Guyane française, jouant dans le hamac. Extrait de l’excellent livre pédagogique "Kayodé". © Patrice Olivier.

 

La Guyane française
Les répartitions des diverses populations de la Guyane française
La région des Wayana
©Oka-Mag.

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