Primaire chez les LR : incarnation en panne

par uleskiserge
vendredi 12 novembre 2021

 

 

      Parmi les candidats LR à la présidentielle de 2022… intéressons-nous en particulier à trois d’entre eux :

 

X.Bertrand…

A son sujet, on ne peut pas ne pas faire le diagnostic suivant : le costume de Président sera trop grand, bien trop grand pour lui ; en effet, dès qu'il prend la parole c'est bien la première réflexion (la seule et la dernière par conséquent) qui nous vient à l'esprit. 

Privé de charisme, sans style… en particulier ce qu’on nomme « le style du pouvoir », laborieux (on sent qu'il force l'exercice d'un talent qu'il n'a pas)… piètre orateur, médiocre à l'oral... X.Bertrand n’a aucune manière ni façon d’être ni ce qu’il croit devoir incarner en tant que candidat.

Tenez ! Rappelons en passant, qu'à Calais, aucun problème n'a été résolu contrairement à ce que ce Président de région affirme à qui veut bien l’entendre dans l'ignorance des faits : X.Bertrand a simplement déplacé les migrants candidats à la traversée de la Manche ; ils ont été répartis le long du littoral, de la frontière belge à Boulogne-sur-mer : ils errent aujourd'hui par centaines dans les bourgs, les villages, les hameaux, les cours de ferme, volaille insaisissable, dans l’attente d’opportunités de se rendre au Royaume-Uni. 

Aussi, on demeure prévenus même si libres cependant : X. Bertrand un candidat qui croit les problèmes résolus alors qu’ils ne le sont pas.

Un de plus.

 

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       Grenouille qui aimerait pouvoir se faire aussi grosse que le bœuf… E. Ciotti croit manifestement avoir compris ce qu’il ne connaît pas et pense connaître ce qu’il n’a pas compris.

Candidat à tout - Président de la république, Président de région, ministre de l'intérieur, député - rappelons-lui à toutes fins utiles ceci : il n’y a pas 5 millions de dealers en France mais 5 millions de clients ; 5 millions d’hommes et de femmes consommateurs hebdomadaires (journaliers pour d'autres) de cannabis ; ils sont de toutes les classes sociales, de tous les âges, villes et quartiers.

Est-ce à dire que Ciotti voit d'un mauvais oeil ce commerce de cannabis non pas pour ce qu'il est - commerce illégal porteur de multiples violences - mais bien plutôt pour ce que ce commerce croissant aux marges colossales - des centaines de milliers d'Euros dans le cadre d'un marché addictive confirmée -, affiche comme profil de commerçants soucieux de satisfaire des millions de demandes comme autant de consommateurs - à savoir nos compatriotes originaires du Maghreb tout comme leur marchandise - s'en mettant plein les poches... alors que d'autres plus socialement acceptables car plus proches de l'idée qu'un Ciotti, italien d'origine, se fait d'un bon, d'un vrai Français, tirent la langue ?

La Camorra s'impatienterait-elle alors ? 

C'est à voir. 

En revanche, une chose est vue et bien vue : s'attaquer aux problèmes en les saisissant par la queue, vous condamne à l'impuissance et au ridicule. 

Aussi, on ne serait pas surpris de découvrir que ce Ciotti, homme de petite taille, conduit un 4X4 deux fois plus grand que lui en hauteur, un peu à l'image de ses ambitions présidentielles démesurées et franchement déplacées.

 

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      C. Barnier : haut fonctionnaire, technocrate, grand serviteur, grand commis de cuisine, garçon de course de tous les chefs, de tous les maîtres à penser une U.E instrument d’un mondialisme mortifère, ses institutions, ses lois…

Ce Barnier… corvéable à merci, toujours partant, costume bien coupé, c'est deux cents allers-retours incessants, chaque année - London, Bruxelles, Paris, Francfort ; deux cents allées et venues par tous les temps et par voies aériennes.

Le bilan-carbone d'un Barnier relève, à n'en point douter, de la Cour pénal internationale pour "crime environnemental" ou écocide.

On précisera donc ceci : Barnier ne connaît pas la France, toute la France... tous ceux qui résident sur notre territoire, tout en l'ignorant bien évidemment ; ce qui présage rien de bon car ce qu'on ne sait pas ne pas savoir implique fatalement une prise de décisions porteuse de tous les dangers d'une opposition virulente et tenace : chahut, soulèvement, chaos.

C'est sûr : Barnier a pour compagnes l'obscurité et la certitude d'y voir clair dans le noir, comme en plein jour sans canne blanche ni chien-guide.

C'est l'arrogance de ceux qui se sont toujours crus arrivés alors qu'ils ne sont jamais vraiment partis car, dans les faits, Barnier, ce n'est qu'une tache brune au plafond - de la suie - alors qu’il se croit très certainement bougie, mèche et flamme.

 

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      Avec cette primaire LR, force est de constater ceci : une prétention déplacée toutes ces candidatures... mais il est vrai qu'après Sarkozy, Hollande, Macron... tout est permis... même Zemmour y croit... c'est vous dire !

 Cet effondrement de la capacité de la classe politique à incarner quoi que ce soit est tragique. Certes, d’aucuns feront remarquer que « Le pouvoir n’est plus à l’Elysée ni à Matignon. L’U.E pourvoira donc ! » d'autant plus que les Présidents d'hier et de demain n'ont eu, n'ont et n'auront qu'une seule fonction à occuper : celle de Premier ministre - VRP de l'U.E et du CAC 40 ; et le Premier ministre en titre... le rôle de simple fusible contre les courts-circuits politiques de ce Président condamné à ne présider qu'à l'exercice de sa propre impuissance car, finalement, rien n'est plus anxiogène que le pouvoir - responsabilité devant les citoyens et devant l'Histoire ; mieux vaut alors se contenter de sa symbolique - paraître à défaut d'être - comme soulagé, libéré d'un poids que peu de politiques peuvent vraiment supporter.

A tous, un seul pouvoir leur est toutefois concédé : continuer de voler les pauvres ; engraisser les riches. 

On peut légitimement soupçonner tout ce personnel de l’avoir compris ; d’où ces candidatures impétueuses et fantasques ; candidatures d’une prétention pathétique - à l'exception de Juvin pour être tout à fait fair-play... d'aucuns diront : "... de bonne foi".

Quant à Valérie Pécresse... disons qu'on ne frappe une femme... même et surtout droite dans ses bottes, debout, bien debout... d'autant plus qu'elle n'est pas, il faut le dire, dépourvue de charme.

Mais ça, c'est une autre histoire. Il est vrai.

 


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